STORIA VERIDICA DELLA CORSICA

Francesco-Maria ACCINELLI

« L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle »

Transcription d’un manuscrit de Gênes

ADECEC Cervioni et

L’Association FRANCISCORSA Bastia 1974

 

Le 13 juillet 1973, à Cervione, le Père André-Marie (Claude Valleix) donnait une conférence devant les membres de l’Association pour le Développement des Etudes archéologiques, historiques, linguistiques et naturalistes du Centre-Est de la Corse (ADECEC). Il avait puisé son sujet dans deux manuscrits inédits qu’il venait de microfilmer au Palais Municipal de Gênes, deux essais géographiques, historiques et politiques de l’abbé Francesco-Maria ACCINELLI sur l’île de Corse. Le Père André-Marie avait extrait de ces documents tout ce qui intéressait les « pievi » du centre-est de la Corse, en particulier une estimation des populations tirée des registres des paroisses avant les événements qui agitèrent cette région pendant la grande révolte des Corses contre Gênes.

Nous avons l’habitude, à l’ADECEC, de multigraphier le texte des conférences et de le distribuer aux adhérents. Sur proposition du Père André-Marie, et en collaboration avec la FRANCISCORSA, association avec laquelle nous entretenons les meilleures relations, il nous a semblé plus utile de publier, dans son integralité, l’un des deux textes d’ACCINELLI. C’est donc ce document que nous vous soumettons.

Pour la transcription, nous nous sommes efforcés de rester aussi près que possible du document original. Sans doute nous n’avons pu éviter des erreurs de lecture ou de frappe, mais le texte est suffisamment fidèle pour qui s’intéresse aux données documentaires que l’histoire de la Corse - l’apport est faible en ce domaine -  et aux démarches de l’esprit d’un historien génois au service d’une vérité génoise préétablie. Pour des études plus spécialisées ; il est préférable de contrôler le texte avec le microfilm de la B.P.F.C. (Bibliothèque Provinciale des Franciscains de Corse), fond géré par la FRANCISCORSA, 1 rue de l’Evéché, Bastia.

Selon le document, nous avons gardé les « u » là où nous mettrions des « v ».

La pagination originale est indiquée entre des barres / / et rappelée dans l’index.

La partie historique de l’essai se terminait à la page /200/ lorsque l’auteur a cru devoir ajouter une « annotazione » qui se continue de la page /294/ à la page /299/. Cette note est de la même écriture que l’ensemble du texte. Ces nouvelles réflexions ont, semble-t-il, été inspirées à Accinelli par la lecture, vingt ans après leur édition, des « Mémoires… » de JAUSSIN : il vient d’avoir la révélation que, depuis 1737, la France « canzonava » la République de Gênes.

Cervione, le 17 mai 1974,

Antone-Dominique Monti,

Président de l’ADECEC.

 

La « Storia veridica » est répertoriée aux archives du Palais municipal de Gênes sous la référence Ms 0057. Le microfilm que nous avons réalisé en janvier 1973 est entré dans le fond de la B.P.F.C. sous les numéros mF 188 334 – 188 731. STARACCE signale ce document sous son numéro 1719.

Le manuscrit est relié sous couverture cartonnée. Il compte 300 pages dans le format 145x210mm, sans compter l’index ni onze hors-texte : cartes, plans et perspectives que l’on nous excusera de n’avoir pu reproduire. Nous avons cependant voulu tirer au trait la page de titre et l’illustration qui inaugurent l’ouvrage.

Dans le répertoire des archives municipales de Gênes, le manuscrit est tenu pour anonyme. De fait, il ne comporte aucune indication directe de son auteur. Il en est de même pour la plus importante « Storia di Corsica » conservée dans le même fonds et attribuée cependant à Francesco-Maria ACCINELLI, prêtre génois, cartographe connu, auteur du « Compendio delle Storie di Genova dalla sua fondazione fino all’anno 1776 » publié, après sa mort, en 1851 (STARACCE n°1317). Il faut pourtant noter que la persperctive et le plan de Bonifacio ainsi que le plan de Bastia, hors-texte de la « Storia veridica », portent le nom d’ACCINELLI, et aussi que l’auteur se réfère explicitement, dans son introduction, à l’ouvrage plus volumineux qu’il a précédemment composé, qu’il s’agisse de la « Storia di Corsica » déjà mentionnée ou des « Memorie istorico-geografiche-politiche della Corsica » dont STARACCE indique les diverses copies (nn° 910, 1716, 1717, 1718, 1720, 1721).

Tenant donc pour acquise l’attribution de la « Storia veridica » à ACCINELLI, on peut s’étonner que l’œuvre soit restée à l’état de manuscrit, de même d’ailleurs que tout ce que ACCINELLI à écrit sur la Corse. Pour nous en tenir à notre document, il semble prêt à l’impression et à la publication. Si celles-ci n’ont pas été réalisées, cela tient sans doute à la nature de l’ouvrage dans les circonstances historiques qui accompagnent et suivent sa rédaction. Il s’agit en effet de l’œuvre apologétique et polémique d’un génois pleinement convaincu des droits de la République sur la Corse et de la valeur de sa gestion. Toute la documentation que l’auteur a rassemblée vise à cette apologie, et toute son argumentation converge sur ce thème. Or les événements de l’époque que vit  ACCINELLI sont à la fois le déclin général de la puissance génoise et l’ébranlement, puis l’écroulement de son contrôle en Corse. On peut imaginer que peu avant l’annexion de l’île par la France, l’auteur comprend qu’il ne peut espérer publier sa grande « Storia di Corsica » ; il rassemble  donc la « Storia veridica » l’essentiel de ce qu’il veut faire savoir. L’application de la convention avec la France rend stérile cet effort car Gênes, en proie à bien des difficultés, ne nourrit plus l’espoir de récupérer la Corse. Le travail d’information et de synthèse d’ACCINELLI demeure alors sous sa forme manuscrite, apprécié seulement de rares spécialistes.

Quoi qu’il en soit, le texte de la « Storia veridica » est une contribution réelle à l’histoire. Certes, il ne faut pas y chercher la sereine impartialité que donne le recul du temps, ni, l’indifférence des descriptions faites de l’extérieur. Dans toutes les tensions entre la Corse et Gênes, ACCINELLI n’est pas pro-génois ; il est génois, il défend sa cité, les institutions de celle-ci, et ses hommes. D’autre part, rien ne permet de penser qu’il soit venu en Corse. Ce qu’il écrit, comme son travail de cartographe, est le fruit d’une patiente collection des informations. La documentation qu’il rassemble ainsi présente en elle-même un intérêt certain ; mais il nous semble important aussi de remarquer le coéficient de valeur qu’il donne à ses sources et aux événements, l’esprit dans lequel il interprète et éclaire les faits. D’une certaine façon, la partialité même d’ACCINELLI, face à d’autres, aide à mieux saisir le climat passionné des affrontements de la Corse avec Gênes, alors que des deux côtés les argumentations juridiques voulaient étayer l’engagement de force.

En exprimant notre gratitude aux responsables des Archives municipales de Gênes, qui nous ont permis de reproduire le manuscrit, nous tenons à remercier aussi l’ADECEC qui a voulu participer à la réalisation de ce tirage, et en particulier Mr Antoine-Dominique Monti, qui a assuré le fastidieux travail de transcription.

 

Bastia, le 7 juin 1974,

Père André-Marie ofm

(Claude Valleix)

secrétaire de l’Association Franciscorsa.

 

PROEMIO

 

Assai rari sono gli Storici, che dell’Isola di Corsica, detta da Molti Isola negra, abbino scritto. Il Filippini Autore Corso, hà troppo di partialità per li suoi Patriotti. La sua storia piena è di falsità, di Romanzerie : e solosi conuiene in accordare l’Indole Bestiale, inconstante, uendicatiua, Superstitiosa, e Spergiura de suoi Corsi. Pietro Cirneo, il di cui originale conseruasi, come dice il Muratori nella Libreria del Cristianissimo, e un Romanzo effettiuo, e niente si concorda con ciò, che ne dice il detto Filippini suo Patriota : Era questo Pietro uno de’ Ribelli, capace in seguito di tutte le imposture contro della Rep.ca : Raffaelle Merelli hà solamente scritta la guerra di Sampiero della /Iv/ Bastellica, e de Francesi uniti, ma in altro non si diffonde. Noi al contrario auendo letti, e ben considerato quanto dicono questi autori, e altri manuscritti, abbiano combinato in succinto la pura storia dell’Isola, di cui siam per parlare.

Sono da 40 anni che si siamo rischiariti di tutte le cognitioni di questo Paese instabile, dato alle nouità, alle riuolte. Fecimo d’ordine Publico nel 1732, una Carta distinta di quest’Isola longa palmi 10 :, e altra palmi 5 : fù questa mandata all’Imperatore Carlo VI, prima che le Truppe Tedesche come ausiliare della Republica passasero nella medemma : Altra ne fecimo per il Generale Principe di Wittembergh che iui passo al commando delle medesime truppe, e in seguito altre /2/ simili, già che la curiosità era molta nel principio della Ribellione, à molti Signori, cioè, à Gio : Fran.co Brignole, Domenico Orrero, Gio : Batt.a Carrega, Gio : Steffano Durazzo, Giacomo Filippo Durazzo, Agostino Imperiale, Steffano Mari q. Camillo, Alessandro Pallauicino, e molte altre à ministri de’ Principi Residenti in Genoua, et in specie à M.r il Conte di Campredon Inuiato di S.M. Cristianissima presso la Republica di Genouva, et al Padre Giorgio Spinola della Congregazione dell’Oratorio. E dovendo passare per Inuiato della Republica alla Corte di Pariggi detto Gio : Fran.co Brignole nell’1738. Ci incaricò di ridurre detta Carta in piccolo coll’anima di farla colà imprimere, come essegui ui /2v/ fece però appore = Dedicata a Sua Eccellenza il Marchese Gio : Fran.co Brignole Sale Inuiato Straordinario della Ser.ma Repub.a di Genuoa presso S.M. X.ma : ma dell’Autore il nome dimenticato. Il Sgi.r Bernardo Iallott Geografo del Rè ui hà apposto il suo nome con specificare d’auerla cauata lui dal dissegno nel luogo proprio, quando che lo studio tutto era nostro, e non auea Monsiù de la Haje Intagliato che al essemplarla nel Rame. Onde possiamo ben dire col Poeta = Hos ego uersiculos feci, tulit alter honores : Qualche errori ciò non ostante ui hà fatti : lasciati ui hà il luogo di Ziccauo il principale è il più popolato di là da monti : Hà formato Mariana e Sagone distrutte come se fossero duie Gran piazze senza /3/ considerare esserui in questa ultima una semplice Torre, e in altra una sola chiesa distrutta. Replica in oltre la Cala di Giralatta in due luoghi. Ciò non ostante emendati tali errori à questa la Carta più esatta e uniforme di quante ue ne siano. Molti han formate di quest’Isola Carte, ma piene di infiniti errori, di paesi, luoghi, fiumi, è Città imaginarie sendono quei che hanno le medeme formate affatto all’oscuro alla risalua della semplice circonferenza per che uisibile dà marinari che ui hanno trafficato.

Le carte di tal fatta sono quelle del famoso Padre Coronelli, le impresse in Germaria dall’incisore Matteo Seuuter : quelle stampate in Venetia à nostri tempi e annesse ad un’Atlante nuovo Geografico, un altra stampata in Lusana /3v/ e inserita in duie picoli Tomi che portani il titolo di memorie Istoriche politiche della medema Isola dall’anno 1738, all’anno 1741, e dedicate la M.se di Mallboi impresse dal Bousquet e fatta la detta Carta dal Uaugundù : non è questa meno piena di errori delle altre risalua di quelle Costiere doue puoterono sussistere, mà nel di là dà mondi infiniti sono gli sbagli. Più di tutti si è reso attento il Capitan Woght all’orche le Truppe auxiliarie dell’Imperator Carlo VI passorono in Corscia : la Carta che ne fece un foglio, e impressa poi in Norimberga è molto distinta circa i luoghi doue esse Truppe campeggiorono, mà nel rimante tanto nel Capo Corso, che nel di là da monti, e nelli contorni di Aleria e /4/ Fiumorbo, come altressi delle Pieui, e Giurisdizioni d’Aiaccio patisce le medeme eccettioni della Altre, oltre l’essere di minutissima stampa e molti de luoghi non bene intesi dall’Intagliatore.

Noi abbiamo qui annessa una Carta simile alla stampata in Pariggi mentre ne conseruauamo l’originale simile al sonsegnato al Sig.r Brignole. Li Ribelli Corsi nel loro libello fatto imprimere ò in Pisa, ò in Lucca, stampato però alla macchia ui hanno annesso la Copia di detta Carta impressa in Pariggi, auendo mutati li nomi dal Francese nell’Italiano, e situata in la positura secondo la nostra cioè riuolta verso la Toscana, mentre la impressa in Pariggi riuoltata l’aueano uerso la Prouenza : Quindi /5/ se li stessi Corsi nazionali si sono ancor’essi seruiti della nostra Carta, ne siegue che più di tutte è giusta, e deninetata.

Circa la Storia poi noi non abbiamo aggionto ponto del nostro citiamo gli autori, e cauata l’abbiamo da altra più uoluminosa che conserviamo assieme tutte le cognitioni del Redito dell’Isola delle spese ui faceua la Republ.ca della soldatesca de Presidij, e del uantaggio ui aueano i Popoli, delle Taglie pagauano, e in somma, che questa Nazione, ò siano questi Popoli sono come disse il Real profeta à Giudei = Sicut Patres eorum Generatio praua et exasperans (Psal.77.) mà molto meglio : S. Luca al Cap. III. Progenies Uiperarum (Luc.III.V.7)

Carta Geografica Generale della Corsica

uniforme alla da noi mandata

à M.r Iallot Ingegniere

del Re Christianiss.o nell’anno 1738

 

/6/ DELL’INDOLE E COSTUMI DE CORSI

 

La più antica notizia, che si abbia della Corsica è nell’anno di Roma 494, cioè 258 anni auanti la uenuta di Christo in qual anno dù da Lucio Scipione Console Figlio di Barbato, presa, come si hà dall’Iconologia di Cesare Ripa Cart. 341.342. Caio Papirio trionfò de Corsi in Monte Albano, dopo auer uinta e soggiogata detta Isola, il che segui l’anno 525 di Roma.

Si ribellorono li Corsi l’anno 569 di Roma, Marco Pinaro ui andò contro con 8000 fanti e 300 Caualli, ne uccise 2000, li costrinse à dare ostagii, con 100 milla pondi di Cera. Liuio dec.4.lib.10.

Auuenne all’ora cio che scriue Strabone de medemi corsi, che i Romani cundussero di loro gran quantità prigioni à Roma e che faceua merauiglia il uederli, tanto era la loro effigie saluatica = cernere est simul, et mirari quam eorum agrestis /7/ uideatur effigies, quamque bestiarum appareat duritas.

Racconta lo stesso Strabone, che la Corsica era si poco coltiuata, e difficile era andare da un luogo all’altro, che gli abitanti di que’ monti attendendo à Ladronecci, superauano con la loro ferocità le bestie istesse che in essa si trouauano. Aggionge Pomponio Mela che era abitata quest’isola da Barbari, e Tito Liuio Dec.5. dice  che combatte C. Cecilio Pretore Contro Corsi sette milla ne trucidò, e 1700 ne fè prigionieri.

Il Filippini Storico Corso, et Arcidiacono di Mariana, in la sua Storia di Corsica lib.2. carte 72, conferma quantasopra. Il P. Lubin Agostiniano Confessore e Geografo di Luigi XIV, il Grande Rè di Francia, dice che quest’Isola è piena di montagne, pichissimo abitata, e che li suoi abitanti, non si occupauano che /8/ ad assassinare, che i Romani ui portauano le loro armi, che per fare delli Schiaui che essi erano meno Uomini che Bestie, e che Roma ammiraua la loro ferocità et il loro natural brutale, e meno docile, che gli animali, perche doue essi fugiuano la uita, e la conuersatione, oue essi ueniuano per la loro impatienza, e stupidità si dispiaceuoli à loro Patroni, che quantonque li auessero auuti à buonissimo mercato, pure tamtosto si pentiuano d’auerli comprati. Prouedeuano ogn’anno li Romani in Corsica un Gouernatore : e gli Imperatori ui mandauano in esiglio i Criminali, e quei che aueuano la disgratia di esserle in odio frà il numero di questi fù Seneca, doue fù rilegato da Claudio Imperatore successore di Caligola ad istanza di Messalina /9/ Augusta sua moglie, la doue scrisse questo Filosofo il libro delle Consolationi à sua Madre, ed à Polibio.

Scorgesi anco al di d’oggi sopra la Terra di Sisco ne Capo Corso una Torre oue ebbe il suo soggiorno, detta Torre di Seneca : dalle opere di questo Grand’Uomo si hà in epilogo in un Epigramma de Costumi di questi Isolani.

Undique prearuptis praecinta est Corsica saxis

Hic duo solum sunt : Exul, et exilium

Quattuor hic leges, sed hi fuge littus auarum

Est etenim semper Gens inimica Deo.

Lex prima ulcisci ; lex altra uiuere raptu,

Tertia mentiri : Quarta negare Deum.

 

Il Filippini autore Corso ci conferma quanto dice Strabone al lib.5. Che quei Popoli attendendo solamente à ladronecci, con la loro fierezza superauano le Bestie, che auendo i Romani Guerra contro di loro, le rouinauanu /10/ le castella, menauano quantità di priggioni, e quando in Roma erano merauiglia pareua uederli, tanto era l’effigie loro salautica, e tanto appariua in loro l’uso di Bestie (Filippini : libr.2.Pag.42.)

 

Un’ storico Francese molto moderno che dato hà alle stampe un saggio della Storia di Corsica impresso nell’Haja 1738, chez Pierre Paupier conferma quanto dicono detti Autori dicendo La Lingua de Corsi è un miscuglio di Greco=Latino, et Italiano, gli abitanti sono per lo più poueri, mal uestiti, mal nutriti à caggion della loro pigritia : questo uitio ne è caggione di molti altri, come i ladronecci, et Assassinamenti : Sono per altro i Corsi spergiuri, uendicatiui, di poca buona fede, et assai superstitiosi, indouinano certi auuenimenti dalle /11/ uentraglie delli animali : l’odio è implacabile, et immortale in certe famiglie, il che hà obligati li Genouesi à mantenerui sempre delle Guarniggioni à grosse spese loro.

Il detto di Filippini à Carte 15.lib.I., ci fà una descrittione minutissima de suoi compatriotti = il continui mouimenti (dice egli) furon l’origine del uolgar detto, che per antico infrà i Liguri auea che i Corsi si erano nati per non posar mai, e per isturbare à tutti i tempi la tranquillità de’ Genouesi (et in detto libro à Cart.34) dice, che son ladri, e spergiuri, fanno poco conto della Giustizia, falsi, ripieni di odio, e che in essi è più che uero il prouerbio, che mai perdonano. Uedendo i Romani la poca fede di quell’Isolani, e che rifiutauano di pagar le Tasse conuenute, e prese più uolte le Armi per scuotere il Giogo sino dell’anni /12/ 661 auanti la uenuta di Cristo M. Iuuentio Talma Console li soggiogò : Si ribellorono di nuouo : ma Tiberio Gracco, e poi Scipione Nasica nuouamente il debellorono, e li ester-minorono.

Mà continuando gli attestati, che ci fà di detta Isola, e de suoi Abitanti il detto Filippini come ben cognito de’ costumi de suoi Compatriotti, e che scrisse la Storia di Corsica in un Uolume impresso in Turnon in Francia, e dedicata l’anno 1594. ad Alfonso di Ornaso Colonello all’ora al Seruiggio del Rè di Francia.

Dice egli al libro I. Carte 34 = Si truova dunque in tutta l’Isola uniuersalmente une grande ignoranza di lettere, e sempre ui è stata, e che anco al di d’oggi, almeno in tanto numero di Sacerdotti non ui ne sono una donzina, che abbino Grammatica, ne tal’ignoranza è meni ne Frati di S. Fran.co quali ui hanno 25 e più conuenti, di quello sia nè Preti Secolari, perciochè /13/ in tanta quantità di Frati minori uenè sono à pena 8. à 10. che hanno qualche lettura.

I notari parimente sono ignari di grammatica, d’onde che malamente fanno l’officio loro, et è pur una cosa miseranda anzi miserandissima, che in un’Isula tanto abitata, non resti memoria alcuna. che per il passato, siano stati 3. à 4. al più, che abbino mandati il loro figlioli, e nipoti à studiare, è apprender lettere.

Quanti mali procedono da questa ignoranza (prosiegue detto Autore) la quale regna in dette persone, ognuno puole immaginarselo, e longo sarebbe il dirlo. Da questa negligenza procede tanta pouertà, come si uede nell’Isola, di denari, di Edificij, di uestire, e di mangiare, e perchè i paesani si trouano grauati di pouertà, commettono e fanno de ladronecci, come si uede alla giornata, e niente può /14/ dirsi di peggio sono per questa causa molto auidi di robba, e per questa aquistare fanno di tutte le iniquità, de spergiurni, de giuramenti falsi.

Le inimicitie, gli odij loro, il poco amore, e la poco fede insieme, sono quasi perpetui, d’onde si uiene a uerificare il prouerbio = che il Corso mai perdona, e perciò nascono tanti mali portamenti e sceleraggini.

Sono i Popoli di Corsica (Filippini : lib II. Cart. 40 : ) più degli altri popoli inclinati à nouità et instabili, e soni molti dediti à superstitioni, che lor chiamano Magonie, cioè strigonerie, la uirtu niente è stimata in quest’Isola, la doue frà molte barbare usanze e rozzissimi costumi, questo uniuersale errore è caggione della maggiore parte de mali, i quali ui sono successi, e giornalmente ui succedono.

Il celebre Giurisconsulte Geronimo /15/ Marigliano già Uicario generale in Corsica, e poi Gouernatore di Parmo, dello stato Pallauicino, Borgo, S. Donino, e Nouara esprime l’indole de Corsi nella sua famosa (Repet. ad. 1. quoties de rei : uendie.) stampata in Pauia nel 1595. oue per extensum registransi li loro Tradimenti, uendette transuersali, omocidij, et enormissimi misfatti, e dice = Nec alicui mirum uideri debet, ilcet dixerim, me innumeros torqueri mandasse, tum quià nullus est Tudex in toto illo Regno, qui absque uoto Uicarij Generalis, quo munere tunc fungebat, possit quaestioni subjcere, tum etiam quià Corsica est ex maioribus Insulis totius maris mediterranei, exceptisque Sicilia, Sardinia, Creta, reliquas magnitudine longe preaestat. Accedit etiam Corsorum prona natur ad uindictam sumendam de inimicis, quo fit, ut in dies /16/ infinita patrentur homicidia, quoniam raro, aut nunquam inimici simul reconcillientur, et inter se pacem ineant. Imò multoties uidi quamplures post initam pacem cum eorum inimicis, ab ijsdem sbu pace illinc ad paucos dies proditione occidi, quod sane uindictae genus, quam sit detestabile, ac infame, nedum apud Christianos, qui ex Dei praecepto tenentur inuiria condonare, iurum etiam apud Barbaros, nemò ingorat. Insuper sciendum est in ea Insula, usu, seu etiam potius diabolico, abusu receptum iamdiu esse, ut uindicta sumatur non tantum di ispo inimico, sed etiam de eius Consanguineis. usque in quartum proprinquitatis gradum. que fit, ut pueri, qui uix fari sciunt, optimè sciant, et calleant quoto gradu propinquitatis, quisque ab alio distet, illique sit coniunctus. Hinc etiam sequitur, ut sepissimè uidi, infelicissimos nepotes, uix /17/ puberes, de industrià interfici, ob inimicitias eorum proaui, quem nunquam uiderunt.

Fà anco onorata memoria di Corsi il Moreri autor francese, nel suo Dittionario, dicende = li Corsi sono buoni soldati mà crudeli, mal politi, uindicatiui, e si crede che le loro piraterie abbiano dato il nome à Corsari, et à Pirati, cioè assassini di mare, e ladri.

La Barbara indole de Corsi si riconosce ancora nel Breue scritto da Papa Martino V. à Martino Uescouo di Sagona nel 1425. all’orche le leggi Diuine et umane conculcate ueniuano in quell’Isola : eccone il Sistema.

Uenerab. Fratr. Ep.o Sagonen. d. Ins : Cors. Apsotolico Nuncio Salutem. Leuantes in circuitu nostrae mentis oculos et non absque maxima cordis amaritudine recensentes, quod in Insul : Corsicae /18/ Nonnuli dictam Insulam incolentes, neglecto Christianae Religionis ritu cunsuetudinibus, ac institutis Canon. u Sacrorum, iustum ab inuisto, et honestum ab honesto, ingorantia opressi minime discernentes, multo detestabiles excessus, continuo committant, inter coetera : Matrimonia cum ijs, cum quibus in 2°. 3° et 4°. Consanguinitatis gradu coniuncti sunt, sine aliqua dispensatione Apostolica contrahentes : Commatres per  nefandissimum coitum cognoscentes, et / quod execrabili odio dignum est nonnulli Presbiteri, ac Episcopi dictam Insulam incolentes, qui coeteris alijs exemplum hoestae uitae exhibere debent. Uxores seu comcubins decunt, et Filij, quos ex ijsdem generant beneficia, quasi haereditario iure intrant : concedentes etiam dignitates, et beneficia pueris statum idonea. non habentibus, quodque tam Clerici, quam laici, tempore quadragesimae /19/ lacticinia, atq ; carnes comedant, et alios innumerabilis excessus contra Catholicam Fidem patrare non desinant in ipsorum animarum perniciem. che perciò intima à detto Uescouo inter alia mandata, ut sinodos, cum res exigat. Dat. Romae apud S.S. Apostolos 6°. Id, Ianuar. Pont. = an. 8°

Il Rainado nella Continuatione degli Annali del Baronio (Hist. Eccl. Tom. IX. anno  1425. n°19) Obsosluerat adeo antiquus Pietatis cultus, praesertim Corsica, ut uetitato legibus canonicis nuptiae, non impetrata ab Apostolica sede uenia conficerentur ; Spurijs Filijs haereditaria conferrentur, Sacerdotia, aetate ad ea gerenda impares admitterentur, et quadragesimali tempore interdictis ab Ecclesia cibis non abstinerent, adque submouenda uitia, aliaque mala /20/ quae ex ijs pullurare consueuere Martinum Sagonensem Episcopum, cum amplissima adhibendae in Santes Seueritatis potestate in Corsicam legauit.

Anco contro gli Uescoui esseguirono le loro scelleratezze li Corsi : Un infame detto Brandolaccio delle montagna per opera del Pieuano di Giouellina e di quello di Casaconi uccise alla Uenzolasca Michele di Germani Uescouo di Mariana : mà li due Pieuani autori della morte del Uescouo furono dal Gouernatore dell’Isola ottenuta licenza del Papa fatti impiccare per la Gola, come dice il detto Filippini lib. III. Cart. 142.

E nel 1467. uccisero quà scelerati il Santo Uescouo di Mariana Leonardo di Fornari, che fù seploto nella Parocchiale della Bastia come dice /21/ Ferdinando Ughelli Tom.IV. Cart. 1001. Marianen Epi. : Is anno 1467 circum uentus ab inimicis miserè confossus occubuit : à questo Uescouo finalmente per li molti benefici fatti alla sua Cattedrale si mossero nel 1492. què Canonici ad apperui lapida marmorea.

Nel 1567. il Capo Ribelle Sampiero della Bastellica dopo infinite scelleraggini fatto scannare Florio da Corte sue famigliare, et uccisa con la propria sua Spada Uannina sua moglie, dalla quale auuto aueua ricca dote, e Territorio ; auuto nelle mani Ettore Rauaschiero uno de Capitani Genouesi priggioniere lo feci questo bello, e uiuo sbranar da Mastini Cani, arrizandogliene un grosso storno all’intorno, e non ostante che Ettore à lui et agli altri, che con Sampiero erano, rimprouerasse /22/ un cottal barbaro Costume indegno d’Uomini d’onore, e di chi la soldatesca professaua, nulla però di meno senza punto mouersi, feceronlo à questo modo, e con gran stento morire. Cosi scriue il Merelli Hist. di Corsica An.1567.Cart.534.

La Fellonia, le Sceleraggini, e Sacrileggi fatti, e pratticati da Corsi che erano al Servigio della Republica, le piazze che diffendeuano date alli nemici della medema, e le armi prese contro di essa : li Genouesi da medemi Corsi che erano al loro stipendio, traditi la fede à loro mancata : sono tutte le costumanze barbare di questa nazione composta di sangue deriuato da Saraceni, da Esuli, e sbanditi, et in conseguenza capaci come ne erano rei di infinite iniquità, e però come dice il detto storico Merelli Traditori e spergiuri : come può leggersi in quest’Autore /23/ al libro. I.Carte 62.63. e prima di queste alle Carte 52.59.

Al libro II.Cart.127.226.392.399.517.518. Noi per indicarne qualche particolarità rapporteremo quanto ne dice lo stesso Merelli à Carte 83. et 84. del I° libro parlando dell’Assedio di Calui = Per tanto in questo assedio i Popoli si misero da per tutto à perseguitare in disumane Guise què Genouesi, che si abbatterono nelle loro mani, non solamente spogliandoli delli loro beni, ma etiandio con istrane morti uccidendoli, dandone altri ad isbranare à Cani, et altri mettendoli belli, e uiui nelle fiamme, e finalmente senza riguardo ueruno, e fanciulli, e donne martirizando à uoglia loro ongi raggione di tormento, onde i miseri duramente ape(na) nassero, ne usorono.

E poco dopo soggionge = Altri capitando in mani d’uomini men crudeli /24/ furono ritenuti, come schiaui, e per uilissimi prezzo uenduti à Turchi.

Alle Carte 414. dice = quanto ecettati presso che tutti i Corsi, che nel Campo della Republica tuttauia erano in un baleno da Sampiero ritiraronsi asselendo què medesimi, cui collo spargimento del sangue erano tenuti di diffendere, per modo che da loro i Genouesi non guardandosi furono sforzati à cedere.

Al libro VIII. poi alle Carte 515. Deliberorono i Ribelli le diuine, e le umane leggi in un medemo tempo uiolando, di riscuotere da Popoli, le Taglia alla Republica duute, insieme con le decime de Uescoui, che tutte per due anni scorzi non erano per due anni per l’impedimento della Guerra, e della ribellione state riscosse = Parla in apresso dell’atto preditorio di dare la Bastia alli nemici de Genouesi alle Carte 354 :

Da tutto questo si uede che combi- /25/ natosi l’occorso nè tempi antichi con quel che si esseguisce ne tempi moderni sono sempre stati li Corsi Gente pessima, inclinata alle uendette, à latrocinij ad assassinamenti, e che di loro dè dirsi con Aluaro = deriuata Patris naturam uerba sequuntur : e col Real Profeta Bestiae, et uniuersa pecora sicut Patres eorum Generatio praua, et exasperam. Psal.77.

 

STORIA DELLA CORSICA CON ORDINE CRONOLOGICO

 

Ueduta de Corsi l’Indole, e li Costumi, Daremo principio ad un Compendio Istorico di questa Isola.

Fù dunque questa da Romani conquistata, si ribellorono què Isolani : furono più volte sottomessi : nella decadenza /26/ dell’Impero Romano : fù la Corsica inuasa da Gothi. Totila, come dice Procopio (de Bello Goth.lib.III.) non trouandoui alcuna oppositione se nè rese Padrone : il suo capitano passatoui con armata l’occupò assieme colla Sardegna, e ambe furono dello stesso Rè Tributarie. Quando inuasi dalli Saraceni di tutta l’Italia i littorali inuasa anco la Corsica se nè reser padroni la tiranneggiorono per più anni ciò non ostante, come dice l’Ughelli,  Papa Gregorio nel 596. uacato il Uescouvato di Sagone incaricò il Uescouo Leone di Marina di auer cura di quella Diocesi.

E nel 649. Donato Uescouo di Marina, Martino Uescouo di Nebbio, e Benedetto Uescouo d’Aiaccio si soscrissero al Concilio Lateranense, come dice detto ughelli.

Quando, et era l’anno 806 : ueggendo /27/ i Genouesi de Saraceni la perfidia e la Tirrania, apprestata grossa Armata sotto il Capitano Ademare, assaliti i Saraceni della Corsica li discacciarono, e posta à fil di spada la mag.r parte di Barbari, con la presa di 13. naui nemiche della Corsica si resero Padroni, come dice Paoli Emilio in la vita di Carlo Magno : il Sigonio, il Muratori, et infiniti altri Storici.

Era anco in questi tempi detta Isola l’Ergasto delli Essuli, e delli Criminali, mentre l’anno 824. come si hà delle Legge di Lotario I°. Imperatore sifatti iniqui, e rei si rilegauano in Corsica, come si hà del Muratori R.I.S. Tom.I.Parte.II.

Li Genouesi ne erano tuttauia Padroni, come dicono li Annali di Carlo Magno et la Cronic. di Reginon. An.810.G.Cur.d.I.2. et anco il Belleforest Annal. di Francia en Charl. Le Grand Uocrsio Hist. /28/ di Cheras.p.3.66.

Era l’anno 847. in cui li Saraceni infestorono di nuouo la Sardegna e la Corsica inuasero, molti de Corsi si refugiorono à Roma. Papa Leone IV. gli accolse nella città di Ponto, ma temenso della loro infedeltà, gli intimò che in nel luogo loro dato star douessero quousque S.Sedis Praesulibus, Populoq : Romano in cunctis obbedientes, et fideles existerent : cosi dice Anastasio Bibliotecario : Murat. Res.I.S.Tom.III.

Quando impatronitisi di nuouo li Saraceni nel 1004. della Corsica li Genouesi di nuouo ne li discacciorono come dice il Sigonio : Questa impresa cundussero à fine affidatisi sul Diploma di Giouanni XVIII. Papa quale concedea quell’Isola à chi discaciati ne auesse i Saraceni. Onde esterminati da Genouesi furono què Barbari come di esso Sigonio sottu l’an : 1012. et il Tezauro de Reg : Ital.pag.372.n°567.

/29/ Continuorono i Genouesi ad inseguire i Barbari, e nel 1017. Fecero Prigione Musatto Saraceno Rè di Sardegna e come un mostro mandoronlo per il Uescouo all’ora di Genoua in rigalo all’Imperatore in Allemagna il Cafferio che uiuea à què tempi nella sua Cronaca lo Contesta, et è registrata nel Muratori R.I.S. Tom.IV.Fol.294.

Nel passare l’an : 1051. li Pisani all’ora anch’essi potenti in mare nella Sardegna, ocuporono parte di Corsica à Genouesi : Gli intimorono questi fiera Guerra ne li discaccio.o, e si impadronirono di Bonifacio da quelli occupato. Cederono alla fine nel 1120. li Pisani à Uincitori Genouesi tutte le loro presentioni.

Incominciò dè Corsi nuoua fellonia ; radunatisi molti loro Capi in u Consi- /30/ liabolo senza saputa del Gouernatore Genouese che risedeua in la parte più settentrionale dell’Isola, risoluetero di dare questa à Papa Gregorio l’accettò questi per le ragioni, che i Felloni le addussero : quindi due specie di Gouerno continuorono nell’Isola, mà pero interottamente mentre i Genouesi all’aperta, e quei intrusi secretamente ui stauano.

Alla fine nel 1112. facendosi Capi di Ribellione alcuni de più benestanti dell’Isola tanto trà di loro si lacerono, e con sorprese, e con uccisioni, che oltre l’alto Dominio che ui auea la Republica, anco l’utile di què particolari ne acquistasse. li primi à sottomettersi à Genouesi furono li Signori della Rocca, e di Cinerca il Baronio et il Filippini cosi ci dicono mentre Papa Gregorio ad altro auea à pensare che alli Corsi. Gli /31/ intrichi che auea con l’Imperatore molto più l’occupauano. Li Pisani intanto, et era l’anno 1118, pretendeano, che de Uescoui Corsi la Consecratione si facesse in Pisa, uoleanlali Genouesi in Genoua, onde guerra gli mossero. Si imposessorono di Bonifacio li Pisani : Gli Genouesi ne li discacciorono, et armate 80. Galee et altri bastimenti la loro Città le inuasero, rotte le prigioni liberati li loro prigioneri Genouesi, obligorono i Pisani à rilasciarle ogni pretensione, et à riceuere da uincitori quelle leggi tutte che lor piacque prescriuerle : Cosi il Sigonio lib : X : et il Giustiniano lib : 3.fol.67.

Altra uittoria ottenero Genouesi contro Pisani nel 1124. quando nel 1123. Innocenzo II alzò in dignità Arciuescouile la Chiesa di Genoua, et al di lui Arciuescouo Trè Uescoui /32/ di Corsica fè suffraganti, Accia, Mariana, e Nebbio, et altrettanti all’Arciuescouo di Pisa : Alleria, Aiaccio, e Sagone, onde rapacificò in si fatta guisa ambi i Popoli.

Pretendeano i Papi di auere qualche Gius nell’Isola di Corsica, e che però Innocenzo II. nell’Alzare Genouva in Arciuescouato, auea annesso in la Bolla del 1132. che donaua la metà della Corsica à Genouesi con che la pagassero ogn’anno una libra d’oro, mai gli pagorono un soldo, onde Papa Lucio II. fra gli altri priuilegi rilasciò l’anno 1144. detto Censo della libra d’oro, già che uedea che Genouesi Padroni antichi dell’Isola niente pagar uoleano.

Presumenao i Pisani nel 1195. di imposessarsi della Corsica /33/ Guerra di nuouo loro mossero li Genouesi, e gli abbaterono.

Era l’anno 1245. e preualendorsi li Pisani di Certo Giudice della Rocca, che da Genouesi ribellato si era, di questo Capo si preualsero contro di loro emoli : suscitò quegli ribellione nell’Isola si die alle Crudeltà, et alle Barbarie fù più uolte da Genouesi sconfitto Si procurò il Fellone da Genouesi la pace, et il perdono nel 1280. e l’ottenne : Molti Riuali si oposero à Ranuccio, et à Giudice sudetto la Rocca restò quasi spiantata questi tumulti intestini obligoron li maggioraschi dell’Isola à dar le sue terrre patrimoniali alla Republica : il loro esempio fù da altri seguitato, onde la Republica gliene fece inuestitura il Filippino /34/ storico Corso ne enumera gli Istrumenti, e gli notari in la sua Storia di Corsica à Carte 71.83.84. Sicome anco in carte 78.79.80.85.

Si ribellò di nuouo Giudice della Rocca nel 1293. li Pisani seco si unirono, mà furon questi da Genouesi obligati à soccombere, et à pagare della Guerra le spese.

Aueuassi in questi Tumulti, e guerra della Republica Oberto Doria occupato il Castello di Calui, ma nel 1294. ne fè da medemo Compra per lire 7000. cosi ricomprò il fatto suo come in notaro Lanfranco Uallaro.

Mentre in si fatta guisa continuauano gli affari di Corsica. Papa Bonifacio VIII. Poco amico de Genouesi inuesti l’Isola di /35/ Corsica, e la Sardegna al Rè Giacomo d’Aragona, come dice Oderico Triuigiano continuatore degli Annali del Baronio nel 1295. la caggione fù che essendosi conuenuto Carlo di Ualois Rè di Francia, che douesse cedere, e rinontiare in mano del Papa tutte le raggioni à se concedute dalla Sede Apostolica in Aragona, Ualenza, e Cattalogna, e all’ora Bonifatio come supremo Signore di quei Regni li restitui al Rè Giacomo, et à compensare la perdita della Sicilia, che Giacomo cedeua le promise in Secreto la Sardegna e la Corsica, onde ebbero bensi li Aragonesi la Sardegna, e mai puotero ottenere la Corsica, perche Genouesi diffesero il suo Dominio coll’Armi anzi che dice detto Autore (An.1295.n°24) che oltre la Sardegna gli /36/ Aragonesi ebber quantità immensa di moneta, e ritennero con l’arti loro la Sicilia, et in ultimo i Francesi, e Bonifacio si trouorono delusi. come dicono col Raimaldi, il Zurita, et il Mariana.

La speranza che auea il Rè Giacobo d’Aragona di imposessarsi della Corsica, e della Sardegna, lo fece passare à Roma nel 1297. e di obbligarsi al Papa per detti due Regni à pagarle il Censo o Uasalagio di 2000. marche d’Argento l’anno : con questo obligo gliene die Papa Bonifacio l’inuestitura : mà aueua il Rè da leuarle da mani de loro possessori : mentre gli Pisani la Sardegna, et i Genouesi la Corsica, diffendeuano con l’armi, i loro Regni, e le loro Raggioni.

Puotea ben scriuere Papa Bonifacio lettere à Genouesi per animarli al rilascio della Corsica, puotea, et esso Papa, e suoi successori dare inuestiture al detto /37/ Rè Giacomo, et ad altri Rè d’Aragona. come si legge nel Baronio, e nel Codice Italiz Diplomat. del Lunigh, mà li Genouesi continuauano nel Posesso : e faceano detti Rè giuramento di Fedeltà, e prestauano omaggio al Papa di ciò che non possedeuano.

Quando finalmente lasciato il Rè d’Aragona il pensiero di auere la Corsica alla sola Sardegna s’appigliò nel 1309. cosi dice il Rainaldo, che cita anco il S.Antonio : auuedudisi il Pisani dell’idea del Rè lo fecero per all’ora desistere dalla pretensione con mandarle grossa somma di denaro.

Mori intanto in Genoua in una Gabbia di legno nelle Carceri della Malapaga Giudice della Rocca Corso famoso Capo di Ribelli, stato fellone alla Republica per ben trè uolte, et altretante le auea perdonato, e di più beneficato, e che datosi all’imudicitia, era diuenuto bestiale, e fatto priggione sino /38/ del 1294. dal Capitan Spinola mori Cieco in detta Gabbia nel 1310. Filipin. Car.79. et 87.Istor.Cors.

Giacomo II. nel 1306. et Alfonzo nel 1335. persistendo nella pretensione di auere la Corsica e la Sardegna pagorono al Papa il Censo delle 2000. Marche d’Argento, mà sempre delusi.

Insorse nell’anno 1340. ribellione nell’Isola, supressa dal Gouernatore della Republica : diuenne l’Isola del tutto pacificata, e nell’intiero Dominio non tanto Diretto, e Sourano, che utile della Republica, cosi Gian Uillano, il Rainaldo, il Giustiniano.

Giuoanni Boccanegra Gouernatore di Corsica per la Republica face dal 1349. sino al 1359. resistenza alli Rè d’Aragona, et in specie al Rè D. Pietro che inuasa l’auea coll’armi nel 1355.e 1361.

Era l’anno 1362. quando incominciorono à ribellarsi dalla Republica /39/ insorte prima nell’isola fattioni, una di queste uccise a tradimento Tiridano della Torre, che ne era Gouernatore per la Republica : quale ueggendo continuare i ribelli in la riuolta, et essendo essa applicata in le speditioni del Leuante, e nella Guerra con Uenetiani, si dispose di dare in affitto quell’Isola à Cittadini particolari con che il Dominio assoluto fosse tutto della Republica : Questo affitto, ò Impresa fù chiamata Mahona di Corsica : Questi Cittadini furono Cinque. la loro accortezza rintuzzò de Corsi l’alteriggia, ne distrusse il Castella, fortificorono li loro subalterni Aiaccio, e nel 1390. fabricato il Castello della Bastia, mentre auanti risiedea la Corte in Biguglia.

Molti de principali Isolani si ammutinorono nel 1401. nuoua ribellione insorse Andrea Lomellino Gouernatore ridusseli all’obbidienza nel 1404. ma in un istanto Uincentello d’Istria eccittò /40/ assieme Giouanni da Omessa Uescouo di Marina Corso, nuoui tumulti che non ebber fine che nel 1420. Abramo da Campofregoso Gouernatore li supresse.

Quando in questo istesso anno sendo Genoua trauagliata, e dalla Guerra col Duca di Milano, e dalle Fattioni di più famiglie che aspirauano al Ducato Dignità principale della Republica : Fecesi ardito di Genoua nelle angustie Alfonso Rè d’Aragona, assediò Calui, se ne rese Padrone, dopo la presa di questa piazza con 13. Grosse naui, e 23. Galee all’assedio di Bonifacio : il Duce di Genoua Tomaso Fregoso, mandato suo Fratello Giouanni al soccorso dell’assediata Città ruppe il disegno del Rè Alfonso, mentre fatta inuestire furiosamente con una delle sue naui contro il recinto, che con cattene, e grossi Traui di ferro fatto auea il Rè al porto, introdusse in Città il bramato soccorso, e fece pure inuestire altra naue piena di materie combustibili, solfo /41/ pece, e fuochi artificiali la regia armata la pose in scompiglio, onde dalle Batterie di terra bersagliata, e dall’armata di mare de Genouesi fù rotta : Abbadono l’impresa Alfonso, e rittornò uittorioso l’Ammiraglio in Genoua. Li Cittadini di Calui ancora tagliato à pezzi il presidio Aragonese iui lasciato dal Rè riconobero per lor Sourana di nuouo la Republica. Il Giustiniano, il Foglietta, il Morisoto (Hist.orbis marit.lib.II.Car.24) descriuono à pieno questa Uittoria.

Tentò mà in uano nel 1424. Giulio Fratello di esso Rè l’impresa di Bonifacio con 24. Galee ma ebbe contraria la Sorte, e ributtato da Bonifacini con grossa mortalità, et magior scorno.

Nel 1433. nuoua Ribellione tentorono i Corsi Capi ne furono Uincentello da Istria, et il Uescouo di Mariana Giouanni da Omessa : Perdonato fù da Genouesi al Uescouo ma Uincentello da Istria condotto à Genoua fu publi- /42/ camente decapitato / questo Uincentello e altro differente dal sopra digià memorato, mà bensi oriondo dalla stessa Casa d’Istria. Era questi un grande scelerato, le di lui iniquita taccuite dal Filippini, come suo Pattrioto sono appieno raccontate da Pietro Bizano. Annal.Genu.Lib.XI.Cart.244.

Era l’anno 1435. in cui Biaggio Assereto Commandante dell’Armata Genouese in soccorso di Gaetta dalli Aragonesi assediata liberò questa Città, e fè perdere al Rè d’Aragona tutte le speranze sopra la Corsica, mentre inuestita la Regia Armata fece lo stesso Rè Alfonzo priggioniere, assieme il Rè di Nauarra, e più di 300. Cauaglieri, con la presa di 13. naui compresa la Reale. Tutti li Storici sicome raccontano questa uittoria, cosi anco il modo con cui fà il Rè restituito in libertà.

Nuoua Ribellione intanto in la /43/ Corsica insorse nel 1437. ma presi dal Gouernatore della Riuolta in Capi furono fatti impiccare. Giouanni da Omessa Uescouo di Mariana con Giudice di Istria niote di Uincentello altra Ribellione suscitorono nel 1444. Tiranni si fecero di più luoghi, et in specie de principali non ui macorono de Corsi, che ricorso fecero al Papa lamentendosi che detti Tiranni unitisi con altri Capi opprimeuano quell’Isola. Onde Eugenio IV. non tanto per compiacere i falsi ricorrenti che mal’affetti alla Republica Sourana cercauano di intorbidargliene il Dominio, come anco per aquistar terreno su dell’altrui, Stati, mandogli legato con titolo di Commissario la uarietà con cui ne indiuiduano gli Autori o Corsi, e Romani il dà quello esseguito, molto sospetto reca, à che non si riputi una Romanzeria. Il Filippini dice ui pasasse con 60. soldati cosi dice l’anno 1445. Car.127. /44/ e Pietro Cirneo (l’originale della cui storia, come dice il Muratori R.I.S. Tom.XXIV. conseruasi nella Biblioteca del Xme Rè di Francia) uuole ui passasse prima con 16. milla Fanti in compagnia di 4. Uescoui e poi con 14. milla Armati : et alla fine della sua storia comprendesi, che questo Pietro Cirneo era nel numero de ribelli di que’ tempi.

Le rotte date da Corsi al Commissario del Papa, et agli altri che ui sucessero sono troppo note il Filippini le esagera : li Corsi ciò non ostante dieron sempre segni della loro infedeltà, o di nuouo ribellononsi anco dal Papa, cui si eran raccomandati.

Era il 1446. quando ueggendo il Papa che auuedutisi li Genouesi dell’inuasione clandestina di nuoui ospiti si accingeuano à dar di /45/ mano alle armi e che rotto aueano Monado de Terrani Commissario di esso Papa abbandonò l’impresa, et intanto Gregorio Adorno dell’Isola Gouernatore per la Republica obligò i Corsi à far ricorso alla medema per aiuto contro tumultuanti.

Continuò quindi la Republica à mandarui suoi Gouernatori sino al 1453. in cui sendo Papa Nicolò V. fù di Costantinopoli la Città assediata da 300 000 Turchi, e 200 naui, minacciando ano li luoghi, che possedeano in Genouesi nel mare Negro, et auendo guerra col Rè d’Aragona, che assediato auea S. Fiorenzo, trouandosi il Gouerno in turbulenze trasferi la Republica nell’officio di S. Giorgio il Dominio dell’Isola di Corsica, come in atti del notaro Giacomo Bracelli affine che sendo essa Republica ocupata nelle espeditioni del Leuante, /46/ l’officio di S. Giorgio prouedesse di Corsica alla Diffesa.

Continuauano dunque, et era l’anno 1454. le ribellioni fomentate erano queste da esso Alfonzo Rè d’Aragona, ne rispinse il Duce Pietro Fregoso l’ardire, si conquistò per la Republica La Signoria d’Istria, et Ornano, e fù fabricato nuouo Castello in Calui.

L’officio di S. Giorgio dall’altra parte soldatesche prouedeua nell’Isola, si cambiauano ogni anni gli Gouernatori e questi à misura de bisogni campeggiauano in tutte le Terre e castella per contenerle à l’ubbidienza, e soggettione sino al 1461. in cui insorgendo nuoua Ribellione molte delle Castella furono distrutte : Intanto intrusosi nel Dugato della Republica Ludouico Fregoso, ò sia Campofregoso uenuto in disparere con l’Officio di S. Giorgio mandò egli ad occupare la Corsica da Tomaso Fregoso suo Parente, durò /47/ qualche tempo il Dominio de Fregosi in Corsica, sebbene con uarie difficultà, e contrasti, et in specie de Duchi di Milano, sotto la cui prottezzione si era in què tempi posta la Republica.

Ciò non ostante mandoui nel 1462 la Republica Gouernatore Francesco Spinola. Tanto il Fregoso quanto il Duca di Milano, ne usurporo in qualche parte il Dominio : le dissenzioni di què Isolani nelle turbolenze della Republica si essercitauano in rubberie sino al 1470.

Era intanto l’anno 1477. in cui continuando de Corsi le rapine, e le Sceleraggini poco conto e delli Capitani del Duca di Milano, e della soldatesca di Tomaso di Campofregoso, mà uedendo andar à male li loro affari in tanti sconcerti : ueggendosi dal Fregosi tiranneggiati si sottomisero ad Ambrogio da Langasco Capitano, e /48/ Commissario della Republica : auea questo penetrato già con mano armata nell’interiore dell’Isola, et incomiciaua à fare la douute militari essequtioni, onde non puoterono non fare uolontariamente què Isolani ciò, à cui fare obligati l’auerebbe la forza.

Rittornò quindi la Corsica sotto il Dominio dell’Offitio di S. Giorgio in conformità della cessione lui fattane dalla Republica, onde dopo auere sino dell’anno 1480. Tomaso Fregoso fatta cingere di forti e ben intese mura il recinto di Terranuoua della Bastia si uidde in quest’anno 1482. obligato à mancar di pensiere di sostenersi in quell’Isola : cosi dicono il Giustiniano, il Foglietta, et altri.

Nuoua ribellione insorse nel 1487. le gare Frà Paolo da Leca, e Ranuccio della Rocca de primarij /49/ Feudatarij della Republica ne furon le caggione : Ranuccio la uinse, mà non auendo potuto ottenere dalla Republica quanto bramaua, Capo si fece di Ribelli, et il Giò ; Paolo da Leca in Sardegna rittirossi : Ui ritornò poco dopo et unitosi con Ranuccio nuoua ribellione ambi tentarono, Onde ripigliò l’Isola gli antichi tumulti, s’all’armorono què Popoli : Ambrosio di negro speditoui dalla Republica con numerosa truppa li ridusse à douere, presi li Capi mandolli priggione à Genoua Gio : Paolo da Leca si scampò, e Ranuccio della Rocca mori in Torre ; cosi dice il Filippini an : 1488.

Rouinate nel 1488. per ordine dell’Ufficio di S. Giorgio le Castella tolte à Ribelli di diè principio alla nuoua Città d’Aiaccio sopra di pianura al mare, mentre era anti- /50/ camente sù d’un Colle.

Rittornò, et era il 1501. Gian Paolo da Leca in Corsica suscitò nuoua Ribellione : Agostino di Negro di Nuouo la supresse ; Ueggendosi quegli alle strette risoluette di partire da l’Isola, conuenutosi prima con l’Ufficio di S. Giorgio, che somma di denari le pagò, rimanendo all’Ufficio tutte le Castella del Gian Paolo gia confiscate pella ribellione.

Era intanto il 1504. e dopo di auere nuoui tumulti eccittati nell’Isola : diuenne aperta ribellione Ranuccio della Rocca discendente da alltro Ranuccio di tal cognome (che fabricato auea forte Castello sù del paese detto della Rocca sù di monte altissimo sopra Solinzara e di cui anco al di d’oggi se ne ueggono le rouine) la fomentò, e con buon sucesso la continuaua : Furon uinti i Ribelli e castigati : fuggi /51/ in Sardegna Ranuccio, decapitato il suo figlio maggiore, e Francesco della Rocca altro de Capi, rimase in quieta quell’Isola.

Auendo nel 1507. Giacopo da Mare Signore di Capo Corso, e della Capraia : angariato di troppe contributioni i Capraiesi, con pretendere di fassi assoluto Padrone dell’Isola : fè ricorso il Pieuano della medema alla Republica come Sourana, ma rittornato al Paese feceli Giacopo dar molte ferite, e condurlo priggione nel Castello di S. Colombano in Capo Corsi : Intesa dall’Ufficio di S. Giorgio la scelaratezza pruiò Giacopo dell’Isola di Capraia e mandouui al Gouerno un Podestà cosi rimase la Capraia onninamente oltre il Dominio diretto, anco nell’utile sotto di S. Giorgio, e della Republica.

Quando dopo auere Ranuccio suscitate più uolte ribellioni nell’Isola, ucciso Nicolò Pinello Capitano de /52/ Balestrieri di Aiaccio proditoriamente e caggionati tumulti assieme cò suoi per 42. anni fù da soldati del Gouernatore della Bastia inseguito et ucciso nel 1511.

Essendo nel 1518. del’Isola Gouernatore Raffaele, Gio.Paolo da Lecca altro de Capi de Ribellione passò à Roma à chieder aiuto à Papa Leone X : per nuoua ribellione eccittare. niente ottene, e mori di Ramarico in Roma. Cosi il Filippini Cart. 214.

Calmate le cose dell’Isola rimasero sino all’anno 1553. in tutto questo tempo cuntinuò la Republica à mandarui de Gouernatori : Sampiero della Bastellica tentato auendo de Tumulti in l’Isola, da questa si parti mal Contento, perchè sendo andato al riparo delle sue Idee il Gouernatore fatto questi auea gettar à terra un Palazzo in forma di fortezza per dare alle /53/ machine qualche principio. Passò egli in Francia, quanto questo colà gionto procurasse eseguire, il Merelli Storico che di dui scrisse il racconta, longo sarebbe il scriuerne tutte le circonstanze : il certo n’è che intimatasi da Enrico II. di Francia Rè contro di Filippo II. Rè di Spagna la Guerra stimò opportuno dar principio dall’impresa di Corsica, come che attaccati fossero i Genouesi agli interessi della Casa d’Austria : Onde Gionse ne mari d’Italia l’Armata Francese commandata da Ant Pollino, e la Turchesca combinata commandata da Draghut Rais, e nello stesso tempo dalla Francia detto Sampiero Corso Colonello del Rè spedito al Maresciallo di Thermes per intraprender l’impresa di Corsica Quando intesa da principali dell’Isola la eunuta di Sampiero si ribellorono dalla Republica, e si accompa- /54/ gnorono con gli agressori, fù presa la Bastia, e sacheggiata, si rese la Cittadella per l’infedeltà de soldati Corsi, che erano allo stipendio della Republica (Casoni Annal.di Gen.Lib.6.)

Si solleuorono in Seguito i Popoli tutti dell’Isola tutti dell’Isola contro l’Ufficio di S. Giorgio, et unironsi al Maresciallo di Thermes, e contro de Genouesi si riuoltorono : Si sostennero Bonifacio, e Calui, come Colonie de Genouesi. Fù preso Portouechio : Assediò il Campo Turchesco Bonifacio : Due Capi Corsi Ribelli Giacobo Santo da Mare, et Altobello da Brando erano in quel Campo, consigliorono i Bonafacini à rendersi (eran à questi mancati i uieueri, e munitioni) gli accertorono di Saluar le persone, e gli aueri, con facoltà di andarsene liberi in Terra ferma.

Questi patti non furono punto osseruati, mentre ne furono uccisi 200. /55/ riserbati alle Catene i più facoltosi, e gli altri mandati nudi alla Bastia. Fù posta dalla Republica à Sampiero la taglia di 5000. Scudi, e publicati Ribelli altri 15. Capi. 5700. furono le canonate tirate contro Bonifacio prima che se rendesse.

Giacopo Santo da mare sucennato Capo di Ribellione passò col General Polino all’impresa di Calui, fù questo ualorosamente diffeso da Presidiarij : ocupò intantu Sampiero e Saccheggiò Aiaccio, et il Maresciale di Thermes S. Fiorenzo : Tutte le Terre di là dà monti si dichiarorono per Sampiero.

Grande fù la costernazzione in Genoua sù tal nouità. Deliberò l’Officio di S. Giorgio di procurarne dell’Isola la diffesa, tutti li Cittadini ui conttribuirono : Andrea Doria ui offeri tutte le sue costanze. Carlo V. /56/ Imperatore s’offerse per la metà della spesa, et ordinò ad Andrea Doria d’impiegare le sue forze maritime in fauore della Republica.

Per la fellonia de Corsi, che de Genouesi erano al Seruiggio, e contro di loro riuoltate auean quell’armi, che in lor diffesa impugnauano fù anco da Collegati presa la Bastia. Ui spedi la Republica oltre la Truppa che di già ui auea 8000. Pedoni, con 500. Caualli sotto il commando di Agostino Spinola con 15. naui, e 36. Galee, di queste 27. erano dell’Imperatore : Andrea Doria ne fù il Generale, fù assediato S. Fiorenzo, e ricuperata la Bastia.

Cuntinuando di S. Fiorenzo l’assedio nel 1554. si rese dà Giuoanni Orsino, 33 di Ribelli condannati alla Galera perche tali riconosciuti. Conquistado dallo Spinola tutto il Capo Corso, e gran parte delle Pieui di la dal /57/ Fiume Guolo, rimase ferito il Capo ribelle Sampiero, e condotto in Aiaccio. cosi  dice il Casoni : aggiongo il Filippini Lib.VI.Cart.244.245. che nel tempo tennero i Francesci S. Fiorenzo fabricassero quella Fortezza, e Giacobo Santo da Mare Feudatario della Republica si ribellasse, et al Maresciale di Thermes giurasse fedeltà.

Et alle Carte 265. in 267. aggionge detto Autore Corso = che il Gran Duca 2500. fanti  di sua truppa li mandasse auxiliarj alla Republica Sacheggiasser i Genouesi Biguglia e che il Principe di Spagna Filippo mandasse 4000. spagnuoli, e 9. naui in soccorso della Republica nell’Isola. Che si uantauano i Corsi, e si gloriauano, ciò non ostante di essere esenti dalla soggettione de Mercadanti Genouesi per il fauore d’un Rè di Francia cotanto potenze, e giuano altieri di quel uan nome della libertà, che i /58/ Francesi per facilitar la loro Impresa aueano à bocca gonfia decantata.

Uentisette Galee partesi da Antibo, e Marsiglia per soccorrere S. Fiorenzo soprafatte da Borasca di mare girorno l’Isola 5 si perderono alla Pianosa e 22. ad Antibo rittornorono scampate dalla Borasca.

Le Pieui fatte Abruggiare da Agostino Spinola Rostino, Ampugnani Casaconi, e tante altre con le prodezze da lui fatte, e dalle sue genti si raccontono dal Merelli, e dal Filippini : Abruggiata anco quiui di Allessani, di Tauagna e di Moriani, ricuperò il Castello di Corte, e frà Ribelli restò morto un de lor Capi Giacobo Santo da Mare.

Calmatesi alquanto ne loro progressi della Republica le Truppe, profittorono i Ribelli di questo interuallo, si riaccese la Ribellione nelle Pieui sottomesse. Li Francesi intanto ripigliorono Corte Compagnie intiere di Soldati Corsi al /59/ Seruiggio della Republica disertorono, e contro de Genouesi uoltonno le Armi / Merelli Hist. Cart.392.

Ridurssesi questi ad esser Padroni delle sole trè Piazze : Bonifacio, Calui, e Bastia, il rimanente tutto in potere de Francesi. Rittorno intanto Gio : Andrea Doria con 24 Galee, et un Uascello con nuouo soccorso nell’Isola in S. Fiorenzo. oue gionto con sua Truppa Agostino Spinola presa fù la piazza, e demolita fatti priggioni i Francesi, e condannati alla Cattena i Corsi.

Sostituito indi dal Rè di Francia al Generale Thermes colà richiamato Giordano Orsini : Unitisi i Francesi con 32. Galee all’armata di Cassin Bassà Turchesca numerosa di 100. uele, assediorono ambe Calui, dieron un dopio assalto, mà occorsouri opportunamente il Doria rispinti gli agressori fù liberata la Piazza, et era il 1555. /60/ Li colpi di canoni contro di questa tirati furono 11000 : Un Crocifisso da gli assediati esposto sù di un bastione in cui era di già la brescia aperta, ò sia un stendarso con l’imagine del Crocifisso, come dicon gli storichi fù quello che die animo à Caluesi, che con li soli fucili tanta strage fecer degli ottomani, che staccati da Francesi alla ritirata opportunamente si dierono. La Barbaria che usorono i Corsi contro de Genouesi, che auean priggioni in si fatta contigenza uien descritta dal Merelli in a Stor. di Cors.lib.I. Cart. 83.84. Come altresi què Genouesi che in la difesa di Calui si segnalorono.

 Insistendo indi i Francesi di uoler passare della Bastia all’assedio scongiurono il Commandante Turco come lor collegato ad esseguir seco loro /61/ l’impresa, l’essegui. Nicolò Pallauicino, e Francesco Sauli della Città Commisarij prouidero opportunamente e ualidamente alla diffesa : onde à gli aggressori conuenne dopo auerui molta truppa sacrificata, leuare l’assedio.

La uana e dispendiosa riuscita di questi due Assedij di Calui, e della Bastia, fatto auea abassar molto il concetto, che i Corsi auean delle forze francesi, col di più, che con l’unione de Turchi niente gli era riuscito. Cosi molti di què popoli stracchi dalla calamità si restituirono all’obbedienza de Genouesi, come fecero gli abitanti del Nebbio, e Balagna seguiti furono da molti altri.

Per tanto bene impedire rittornò di Francia, da doue era stato chiamato, nell’Isola Sam- /62/ piero, onde prottetto dalla Regina fatto maestro di Campo, fe di nuouo riuoltare coloro, che alla Republica aderito aueano : Fù di nuouo assediato Calui, ma in uano Cominciorono indi i Caluesi battuti gli aggressori à scorrere la Campagna : fecero li comissarij della Republica spianar di Algagliola le mura acciò i Francesi non ui auesser ricetto. Teneuano però tuttauia Aiaccio.

Era intanto l’anno 1556. in cui campeggiando della Republica le Truppe alla douuta ubbidienza sottometteuano li Felloni fecesi frà le due Corone di Francia e di Spagna una Tregua con l’inclusione della Republica (Casoni Ann.1556. Cart.247.) ebbe secondo l’ordine l’effetto la sospensione delle /63/ armi nella Corsica : Quando in sorti sull’impruoiso torbidi in Italia, rotta fù la tregua, si riassonsero in Corsica pure le ostilità. Passato era Giordano Orsini in Francia. Li Capitani Francesi, e li Corsi Ribelli la Biastia bloccorono. In la uicinanza di Calui duierse scaramuccie seguirono : li Corsi della Balagna nè erano le Principali frà tulmutuanti.

Fortificorono i Francesi S. Fiorenzo già da truppe della Republica demolito quali fatte circospette dalle occorse uicende sotto il Capitan Ladrona uomo assai esperto preso à stipendj dalla Republica, con sufficiente numero di saldatesca, i Ribelli et i Francesi inseguirono : Li Uantaggi sù di loro riporati, narrati sono da souracennati scrittori.

/64/ Annoiatisi della longhezza di tanti trauagli gli Corsi (era à tutti nota la nutiua instabilità) conoscendo che di Francia il Rè, potentissimo in terraferma, forze sufficienti non auea per la Corsica cinquistare rallentare si incomiciarono dal seruiggio della Francia (e questa era la seconda uolta) uedeano cosi sopportar non puoter si misera conditione (cosi dice il Filippini scrittore Corso, e nel numero de Ribelli sebene di Mariana Arcidiacono).

Di questo auuidesi il Generale Orsini, quale poco buona passaua la Corrispondenza con Sampiero, Questo uomo di natura Corso, et altiero sebbene subalterno presumeua superiorità : onde l’Orsini per i Corsi cattiuarsi alzar fece un Tribunale per la decisione delle Cause composto di 6. Corsi, e 3. Francesi questa rissoluzione rappatrimò in /65/ parte di quegli incostanti Isolani le orditure, e machine. Pareua loro in sifatta guisa di godere della propria libertà.

Li Ribelli Intanto, à Francesi congionti, mentre disuniti niente puoteano, delle scaramuccie contro de Genouesi si faceano. Fù in Francia richiamata S. Piero, e 21. Galea con qualche Barche in Corsica approdorono in Rinforzo della Regia Armata.

Mà chè più, era l’anno 1558. in cui ritrouandosi in Angustie la Republica per essere in Corsica gionte 16. Galee Francesi, uidde in quell’Isola comparire il Principe Gio. Andrea Doria con la sua squadra fù ricuperata l’Algagliola : darsi uollero di nuouo li Corsi all’ubbidienza della Republica, questa poco se ne fidaua la di loro instabilità gli era troppo nota : onde spedi essa al Rè Filippo in Ispagna per nuoui soccorsi affine /66/ di accertarsi de popoli tumultuosi, e di conquistare il rimanente dell’Isola.

Quando, ed era l’anno 1559. doppo più desolationi seguite conchiuto fù il Trattato di Pace frà il Rè Enrico II. di Francia, et il Rè di Spagna Filippo II. e stabilito in Cambresis, e frà le Capitulationi annesso ui fù (Casoni Ann. 1559) che il Rè di Francia ritirerebbe le sue truppe dalla Toscana, e dalla Corsica, e quei del partito Francese cosi Sanesi, come Corsi, sarebbero messi e restituitine beni loro, e che in detta pace Generale si intendesser compresi tutti i Prencipi e Republiche.

Scoperta fù in questo mentre Congiura in Bastia ordita da Corsi, ma dissipata da Giorgio Doria Comissario, et impiccato Siluestro Romano Capo di tal congiura.

/67/ Ritornato in Corsica l’Orsini tenne occulta la pace à Popoli per tema che contro di lui anticipatamente si riuoltassero, mandorono i Corsi Ambasciatori in Francia al Rè, con supplicarlo non li abbandonasse, nulla ottennero.

Le piazze intanto, e luoghi che teneuano i Francesi consegnate furono dall’Orsini à Comissarij della Repu.ca e riceuerono in Aiaccio il Giuramento di Fedeltà da Popoli, e nello stesso tempo publicorono un Generale perdono. Aggionge il Filippini al lib.IX.pag.368. della storia di Corsica : che come che il fine delle cose, che desideriamo uenga spesso al contrario del desiderio nostro : sommamente à Corsi, che già fauoriuano la parte di Francia dispiacque questa pace, parendo loro, che alle larghe offerte del Rè Arrigo, fossero sucessi strettissimi /68/ fatti, poi che auendole messe le Armi in mano contro de loro antichi Patroni, con si fallace riuscita gli auesse lasciati in abbandono : A questo racconto del Filippini concorda intieramente il Trattato fatto nel Castello di Cambresis trà detti due Rè, che si legge registrato nel Corpo Uniuuersale Diplomatico del Dù Mons.Par.I.Pag.37. Aggiogne il Filippini in seguito, che stimolaua di molto i Corsi la loro rea coscienza con le passate operationi, che usate aueano contro de Genouesi, che non ostante le fate in le 6. oltreppassati anni, frescamente ancora con animo ostinatissimo dopo la fatta pace aueano già mandati alla Reggia Corte nuoui Ambasciatori uedendosi all’antico modo restarli sudditi, di che più già mai /69/ non si persuadeuano. Filipin.Lib.X.Cart.373.An.1559.

Ristabilitassi nel suo Dominio la Republica, e preso di tutte le piazze della Corsica il posesso per meglio di questo assicurarsene, considerando il Senato, che non era conueniente, che continuasse al commando l’Ufficio di S. Giorgio, il quale in congiontura delle Guerre non puotea diffendere da sè ciò, che possedeua, mà obligato era à ricorrere alla medema Republica : Fù perciò stabilito, che questa riassumesse anco il Gouerno di tutta l’Isola, onde fù spedito in la medema Giuliano Sauli, e Fran.co Limellino.

Fù dunque nel 1562. acettata dalla Republica dall’Ufficio di S. Giorgio l’Isola, e questi di più si obbligò di Souuerarla di lire.75. milla annue per la spesa, che /70/ conuien fare per il mantenimento dell’Isola, quale trasferita fù di nuouo nella Republica assieme l’Isola di Capraia.

Fù nello stesso anno istituito il Magistrato di Corsica, e colà speditoui per Gouernatore Andrea Imperiale : Quando ueggendo Pio IV. che il Uescouato di Accia era di tenue redito, come che abbracciasse due sole Pieui, cioè Ampugnani, e Rostino, l’uni nel 1563. à quello di Mariana, da indi in apresso di questa il Uescouo portò il titoli di Accia e Mariana.

Era Sampiero della Bastellica dopo la Pace passato in Francia con la sua familia, quando nel 1564 intento sempre à maluaggie machine tentò nuoua sorpresa contro la Corsica, scongiurò più uolte, non che il Rè, mà la Reggina Reggente del Regno /71/ di forze, bastimenti, e denari per di nuouo passare contro la Corsica : La Riuoluzione de Grandi, e la Ribellione degli Ugonotti fece scuzare la Regina ; Passò Sampiero in Algieri, et in Costantinopoli per forze, et assistenza maritima, nulla ottenne. Rittornò dunque in Francia uccise in la Galeotta in cui era Teramo della Bastelica suo Parente, fece scannare Florio da Corte suo familiare, et uccise con la propria sua Spada Uannina sua moglie dalla quale auea auuto in dote tutto quello possedea con lo stato di Ornano : Chiese il Scelarato ciò non ostante di nuoui soccorsi dalla Regina, non li ottenne. Spedi Emissarij in Corsica furon fatti Schiaui dà Turchi : Passò egli stesso nel 1565. di nuouo nell’Isola con altri suoi aderenti. Sbarcò nel Golfo /72/ del Ualinco : tardi non furono i Corsi di quelle Comarche è fauorire le sue idee : s’innaltrò il Fellone con questi sino à Corte. La Republica auuedutasi della maluaggia idea non tralasciò di prouederne al riparo : Una squadra di Galee con non poca truppa Nicolò de Negri ne fù il Commandante fù inuestito Sampiero al Uescouato trouossi al partito de disperati : La fortuna fugli propitia scampò il periglio, e passato di là da monti indusse que popoli ad una Generale Ribellione.

Ucciso proditoriamente da un Corso suo saldato Nicolò de Negri le fù per Commissario Andrea Centurione sotto la condotta di questo due rotte ebbero i Ribelli una all’Algagiola, à Petralba l’altra di modi che de suoi la perdita lò /73/ stesso Sampiero pianse publicamente come dice il Casoni Lib.VII.Car.275.

Fù contro de Ribelli proseguita la Guerra con uarietà di Fortuna Andrea Doria con 20. Galee il Rè di Spagna con 3000. fanti acrebbero della Republica le forze abruggiorono i Genouesi la maggior parte delle Pieui a Ribelli, e quantunque come dice il Merelli à Cart.427. molti anzai quasi tutti li Corsi, che erano della Republica al seruiggio contro di essa le armi uoltassero, pure Stefano Doria delle Armi della Republica Generale fece tai progressi, che abruggiate le Castella tutte, e le Uille de ribelli, spianate la maggior parte delle Pieui, rouinar fece anco il forte di Portouecchio nido delli stessi ribelli.

Era il 1566. quando mandati essi Ribelli de suoi Emissarij per soccorso /74/ in Francia mandati gli furono 12. milla scuti, onde continuò le sue ribalderie e sceleraggini.

Un fiero fulmine nel 1567. la Fortezza di Calui incendio, le munizioni tutte andorono in aria, con 35. Case. Li Emissarij di S.Pietro furono fatti priggioni, e col douuto supplicio ricompensati.

Le buone, e sacrileghe azzioni di Sampiero indicate le abbiano sul principio : quando passato questo scelerato da Uico alla Rocca per castigare alcuni sospetti d’intelligenza cò Genouesi, colto fù in un imboscata da Raffaelle Giustiniano, e morto, trouato il suo corpo da Uittolo d’Ornano suo Parente, e suo Capitano, gli fù troca la testa, e portata à Francesco de Fornari in Aiaccio. (cosi il Casoni et il Filippini succitati).

/75/ Di questo Scelerato cè nè fà un bel rittrato il Casoni (Ann. di Genoua. An.1567.Cart.294) la sua impazienza estrema nell’insofferenza delle ingiurie, Genio talmente uenticatiuo, che lo portaua à scuuertire tutte le leggi Diuine, per far male à chi supponeua l’auesse offeso : la crudeltà inaudita colla quale per sfogare la propria passione non perdonaua, ne à merito di seruiggio, ne all’amicitia, ne al Sangue proprio, lo fece riconoscere per un uomo uiolento, e Sanguinario, e l’auer fatti tanti tentatiui contro il suo Prencipe naturale con grandissimo detrimento della Patria lò mostrò per un uomo senza religione, e senza fede, e solo da esse stimato frà barbari, appresso i quali la fierezza, e l’ardire occupano il luogo di uirtù.

Doppo di Sampiero la morte altri uoleano de Corsi sottomettersi /76/ alla Republica Sourana, altri poi ellessero per loro Capo Alfonzo Figlio di Sampiero, fù questo da tutti riconosciuto : insorsero ciò non ostante delle fazzioni : formauano queste come una Guerra Ciuile.

Pio V. intanto il Santo Papa per compiacere alle richieste della Republica condonò à Corsi le decime non pagate à Uescoui, come da suo Breue in forma di lettera scritta alla medema 14 9bre 1567. Dat. apud S.Petrum.

Ciò non ostante nel 1568. Fomentauansi per anco nell’Isola delle fattioni la Clemenza che usauano uerso di què popoli li Gouernatori che uimandaua la Republica molti di già ridotti nè auea all’abbidienza.

Poca durò la quiete molti si ribellorono di nuouo annidati nel Centro dell’Isola Giorgio Doria Gouernatore fece assediar Corte mà /77/ inclinato sempre à uincere de Corsi l’ostinatione colla Clemenza prucurò col mezzo di Giò Bat.ta de Bernardi Uescouo d’Aiaccio di disporre Alfronso alla pace. S’impegò il Uescouo, fè uedere ad Alfonso il suo Periglio, e come i popoli annoiati da longhi trauaglia erano per abbandonarlo, e come già disposti erano à uolontariamente sottomettersi all’antico Dominio della Republica.

Quando nel 1569. Conchiuso fù con Alfonzo l’aggiustamento che partir douesse cò sui Seguaci dalla Corsica prouisto d’imbarcatione per l’audata in Francia, che non potessero ripatriare che per 8. anni prossimi e godete de loro beni, e fedui con Generale perdono.

Parti Alfonso, e pacificata la Corsica i popoli tutti prestorono Giuramento di fedeltà al Gouernatore per /78/ Republica e mandorono Ambasciatori à Genoua per la totale sommissione ringratiando il Senato del Concesso perdono.

Della sommissione dell’Isola diè la Republica auuiso al Santo Padre Papa Pio V. le scrisse questo un Breue in cui li raccomandaua què popoli incolti, et insiememente l’essortaua à perdonarli : il Breue fù dato il 24.Aprile 1569. Scrisse parimente altro Breue sotto il 4. maggio al uescouo sudetto di Aiaccio acciò li facesse instruiti e in la dottrina Christiana, nel Cathechismo, e nella pietà da ambi questi Breui comparisce che riconosce il Papa sourana della Corsica la Republica, uno e raportato dal Beuuouio in l’ultimo Tomo de suoi Annal .Eccles. l’altro dal Ughelli Ital.Sacr.Tom.III.

Ridotta alla prima tranquilità /79/ la Corsica fù nel 1570. fabricato un Forte in Alleria ; in questo istess’anno mandò ui il Papa per Uescouo di detta Città seben distrutta il Beato Allessandro Sauli, quanto questo si impiegasse in la coltura di què Popoli si legge nella sua uita stampata dal Grazioli, da doue appaiono le sceleratezze, et iniquità, omicidij, e latrocinij, che faceuano què Isolani / Graziol.Uit.B.Alex :Saul. Lib.2.Cap.I.Car.47.49.

Fù fatto è uero, et era l’anno 1573. Sudetto Alfonzo figlio di Sampiero Colonello di un Regimento dal Rè di Francia Carlo IX. le permise la Republica di fare 800. soldati in Corsica. Anton Fran.co Filippini Arcidiacono di Mariana dedicò à questo Colonello La sua storia di Corsica stampata in Tournon in Francia.

Giò Bat.ta Ornano figlio di Alfonzo /80/ dopo essersi segnalato anch’esso in seruiggio della Francia, et impiegato nell’Eductione di Gastone Duca d’Orleans Secondo Figlio di Enrico IV. Abusandosi di tal fortuna, et auendo insinuato al Patrone cose contrarie alla Maestà del Rè suo Frattello, uenuto in sospetto di indegne machinationi fù arrestato, e poi col ueleno tolto di uita cosa conferma il detto Casoni.

Conceduta dalla Republica nel 1574. una leua di 600. Corsi al Papa : fortificò con un ben’inteso Castello la Bastia nel 1375. e fece fabricare più torri intorno all’Isola per prohibire lo sbarco de Turchi, e Corsari, et in specie 19. ne fabricò nel Capo.Corso.

Insorgendo nel 1576. delle Inimicitie nell’Isola prohibi Tomaso Carbone Gouernatore le Armi /81/ à Corsi, à risalua di coloro che militassero al stipendio della Republica.

Quanto, ciò non ostante fossero à quell’Isola di danno gli Archibuggi ce lo indica il Filippini in la sua storia lib.XIII.Cart.554.dell’anno 1591.doue dice che què isolani procuranuansi dalla Corte di Bastia delle Patenti per simili armi portare, e che inteso auea (mentre uieaua à què tempi, et era iui Canonico Arcidiacono di Mariana) che erano state date fuora da 7000. patenti : s’incontrauano schiere di 20. à 30.

Archibuggieri alla campagna, e che non si trouaua alcuno si pouero che al sommo auesse del suo 5. à 6.scudi, che si ne prouedesse, oltre la spesa di mantenerli di munitione e colei, che non ne auea, uendeua la uigna, Castagne, ò altra possessione per comprarli : Ueramente, diceua, e /82/ cosa d’ammirazione, che la magior parte di quei, che non hanno tanto di uestimento in dosso, e niente in casa per mangiare, parea esser egli uituperoso se non comprariua con l’archibuggio, e che di qui uiene, che più le uigne, e terreni non fruttauano restando macchiose, et inutili, e che que isolani costretti erano dal Bisogno darsi à latrocinij, agli assasinij, et alle uiolenze, e facean nascere occasioni per rubbare, il bue, Uacca et altri bestimai à coloro che impiegati erano à fare le loro faccende : di qui (continua detto Autore) ne auuiene tanta meschinità che l’agricoltura e sbandita di Corsica e che questi tali cosi mal uiuono che meno far lasciano bene agli altri, e che ogni giorno si sentono omicidij, uendette, Assassinamenti /83/ per la commodità, che si trouano di poter nuocere con simili Armi da fuoco, e ui sarà uni, che auerà poco di sdegno con altro, che con altra arma non l’ardirebbe à guardare in uiso, che ora si caccia in un cespuglio, ò bosco e sema alcun riguardo, come se tirasse à un’animale l’ammazza, senza che poi cosa alcuna se nè sappia, che ne men la Giustizia puo fare il suo debito. E si sono / detto autore Cart. 354./ tanto addestrati i Corsi con questi Archibuggi, che Iddio ci guardi pur da pericoli di Guerra, che à quel si mostrassero auersarij non sarebbe di poco danno, che à pena possono quei portare, che tutto il giorno al bersaglio di quanto serebbe in segno di un scudo l’imbroccano. Siche essendo que Popoli mutabili di uolere incorrono /84/ facilmente in ouità è Tumulti.

Per à si fatti disordini trouar riparo publicò il Senato rigorosissima grida contro li Uccisori dolosi di detta Isola, contro chi ferisse con Archibuggio, e contro le uendette come in atti del Cancell.e Secretario Nicolò Zouagli 1595. Anzi che in atti di questo istesso notaro Proibi lo stesso Senato tutti li Archibuggi à que Paesani, riuocò tutte le licenze e Patenti, concessioni fatte tanto dal medemo Senato, che da altri subalterni. Parlano di ciò anco molto Chiaro li statuti Criminali di Corsica fatti dalla Republica, come ne medemi à Corte 43. e 101.

Aggruauta nel 1605. la Republica da molte spese fatte nella Corsica, per non aggrauare con ciò que Popoli ottenne del Magistrato di S. Giorgio oltre le lire 75. milla di numerato /85/ souraccennate un sussidio annuale di lire 36. milla simili, onde furono intante fatte molte strade nell’Isola per commune Commodo : e per più pronta essequtione dare alla Causa, liti, Pleiti, condoglianze, e ricorsi de Corsi ne deputò la Republica per Giudice il Magistrato detto di Corsica nel 1615. sino all’intiera decisione e determinatione. Fù questo Magistrato instituito 1562. in cui la Republica si fece retrocedere dall’Off.o di S. Giorgio la Corsica.

Era l’anno 1635. in cui scorgendo la Republica le tanto frequenti uendette dette Tranuersali, che si commeteuano da que Popoli di Corsica, delitto de più essecrandi fece leggi rigorosissime contro coloro che uccidono in tal uendetta : quindi nel 1669. fece publicare altra grida, e concessa facoltà al Gouernatore del detto Regno di Corsica di condannare ex informità conscienti /86/ alla Carcere con frusta, berlina, e relegatione per tutto quel tempo, e per tutte quelle uolte che le parrà quelle donne che ui aiuterrano, ò cooperanno à uendette Transuersali.

Item dichiarati infami quelli, che faranno simili uendette, inabili anche ad auere alcune dignità nel Regno, et incapaci d’ogni altro officio compreso anco ogni carico militare, in maniera che, ne anco i suoi Figli puotessero esser promossi al alcuna delle dette Cariche, et Item passate in Iudicatum dette sentenze contro delli Rei, si uenissi le mogli, nuore, ò sudetti che pretendessero auere sopra de medemi raggioni, non giustificassero i loro crediti, e non riportassero sentenza diffinitiua, debbano subito deuastarsi senza altra proroga /87/ come da dette Leggi del 1635.

Memore la Republica della fedeltà degli abitanti di Calui fece loro nel 1652. fauoreuole Decreto oltre le antiche Franchiggie e dichiaralli e dichiaralli come Cittadini nati in Genoua, e che aspirar puotessero à tutti gli Ufficj, e cariche anco Militari tanto in Genoua, Terraferma et in Corsica.

Fù l’anno poi 1662. in cui fè colpo la Temerità de Corsi in Roma all’orche sendo alla Guardia del Papa, uiolando il Gius delle Gienti fecero temerario insulto contro il Duca di Chrecqui Ambasciatore del Christianissimo facendo scarica di Archibuggi contro la di lui Carozza, e contro le Finestre del suo Palazzo, onde oltre la sodisfattione che fù obligato dare Papa Alessandro VII. Al Rè di Francia fù innalzata una Colonna d’infamia contro dette /88/ Guardie Corse nel luogo dell’insulto.

La gran Premura de Frati Capucini di fondar numerosi Conuenti in Corsica, oltre già li fondati obligò Papa Clemente X. nel 1673.ad ordinare con sua Bolla de 20. maggio che fondar non se ne puotessoro se non distanza di 12. miglia uno dell’altro. Fù conuenuta nel 1675. la restitutione de Banditi frà la Sardegna e la Corsica e datta l’introduttione in quest’Isola dalla Republica nel 1576. à molte famiglie de Greci procedenti dalle parti del Leuante con M.r Parthenio loro Uescouo : assegnati li furono li luoghi di Paomia, Salogna, e Rodunda in la Giurisdizione di Uivo. Condannato nel 1481. à morte Fran.co Pollidoro Corso quantonque fosse minore di età per auer commessa Uendetta Transuersale.

In Oletta piccola Uilla del Nebio naque in quest’anno il famoso Giulio /89/ Matteo Natali, che uestitosi adulto da Chierico fù uno de Conuittori del Collegio del Bene in Genoua fattosi poi Pedante passò in tempo della Ribellione del 1728. in Corsica doua arrolatosi al partito de Ribelli fù fatto Canonico, passato poi Emissario de medemi in Roma diè fuori molti libelli essecrandi e pieni di malignità, e menzogne à fauore de suoi Patriotti contro la Republica.

Là di lui industria l’introdusse al Seruiggio del Cardinal Ferroni dal quale per sua ampollasità procurò di farsi ottenere il titolo di Luescuo di Abbera in partibus.

Fattosi da Raggionati della Republica, e del Magistrato sopra la Corsica il Bilancio del sommagistrato à Popoli di quell’Isola nelle sue Penurie tanto in danari, che uettouaglie /90/ la somma di lire 446719 :7 :2 : qual somma mai più è stata rimborzata dalla Republica.

Era intanto l’anno 1715. in Considerando i Corsi essere state sempre le armi da fuoco in quell’Isola fomento per li omicidij, e uendette transuersali, e che per longo Corso di anni resa auean la Corsica un ridotto d’iniquità, e di homocidiarij i più barbari, spedirono à Genoua Marcello Mancini loro Oratore, acciò à nome di tutta l’Isola supplicasse il Senato à pohibire à quei suoi sudditi delle armi da fuoco l’uso : Acconsenti alle loro suppliche la Republica, o considerato quanto loro fosse salutare ta prohibitione Spedi in Corsica Alessandro Pallauicino con due feruentissimi Padri Missionarij Cancellotti, e Costanzo della Compagnie di Gesù per togliere le Armi à Corsi. Ui si fermorono per II. /91/ mesi continui, e trascorsa l’Isola tutta frà infiniti disaggi esseguirono l’incombenza, et ottennero l’intento.

Tolte le armi à Corsi fù loro imposto l’obligo di pagar di più soldi 13.4. moneta di Genoua per ogni fuoco l’anno, oltre la Taglia ordinaria, per l’indennità dell’errario publico, mentre le patenti per le quali era concesso il portar armi contribuiuano per ognuna lire 6.16.8. detta moneta, e tal uolta in una sola Casa ui erano più persone che prendeuano tali patenti. In questo istesso anno come asserisce il Canonico Natali in un suo libello fù fatto il registro nelle Cancellerie di Corsica, e ritrouato che in 32. anni antecedenti erano stati commessi 28715. omicidij : da qui si scorge quanto proficua fosse sudetta prohibitione.

Poco uollero profittarsi li Corsi di /92/ si salutifera risolutione : il loro perfido destino alle uendette alli omicidij inclinato mai soffriua il uedersi priuo di quelle armi che loro tanto erano necessarie per siffatte ribalderie.

Il Maggior Saluatore Corso al Seruiggio della republica, truffò (et era l’anno 1719) le paghe de subalterni, et à nome di què popoli passò ad offerire quell’Isola à più Prencipi nulla ottene speranza, mà questa suampò, è fù fatto solamente poco dopo Maggiore del Reggimento Toscana sotto il Colonello Roncalli in Sardegna : passò indi a Turino sulla speranza di profittarsi del Patrocinio della stessa Corte, quando peruenuta alla Republica di sue orditure la nuoua : dimandòllo à quel Sourano, e l’ottenne Salua la uita : Fini questi i suoi Giorni nella Torre Publica.

Dà indi in apresso rimasero di quell’ /93/ Isola i popoli di malo animo uerso de Genouesi, ueggendo suentata la mina della tramata orditura.

Dalla inuestitura fatta da Papa Benedetto XIII della Sardegna al Duca all’ora di Sauoia nel 1726. e dalli Breui scritti alla Republica di Genoua di S.Pio V. nel 1567. e 1569. in quali la riconosce Sourana della Corsica, appare superflua la scomunica, che fulminauano i Papa nel Giouedi Santo contrà detinentes Insulas Siciliae Sardiniae, et Corsicae.

Era il 1727. quando mandato dalla Republica in Corsica per Gouernatore Felice Pinello : mandò questi li soliti deputati à scuodere le Taglie (Contributione cosi chiamata da quei Popoli) gli furono da qualche Pieue negate : le altre tutte in poco di Tempo ne seguitorono l’esempio, si ammutinonno gli abitanti di sotto la condotta di Certo Fabio Firlingheri : si fè questi /94/ loro Capo, e della ribellione : morto questi altri se nè sostituirono. Le insinuazione dè Uescoui : Della Republica le promesse le indulgenze usate per què Isolani, la diminutione delle Taglie, gli nuoui Priuileggi loro accordati, non bastorono per placarli. La speditione di soldatesche, la prouista di munizioni da guerra, le minaccie, ponto non gli atterirono, anzi crescendo de ribelli il numero si auuentorono sino all’assedio della Bastia Capitale dell’Isola. Mancato fabio Capo ribelle, et ucciso da uno de suoi sostituito le fù Gio : Gauino uomo di non minore Sceleratezza quale fatta una scelta de maggiori Ribaldi dell’Isola continuò con uigore i Tumulti.

Si resero intanto, et era il 1729. li Ribelli Padroni di Corte, si Ribellò tutta la Castagniccia, quando passato per Commissario della Republica nell’ /95/ Isola Gio : Fran.co Cropallo truvò què Popoli tanto infieriti che per fino il Franti animauangli alla ribellione, e seco loro si uniuano.

A Ribelli si oggiosero Andrea Ciaccaldi, Luiggi Giafferi, Gio : Fran.co Lusinchi, Carlo Fran.co Allesandrini, Pier Simone Ginestra, Giò : Tommaso Giuliano, e Pietro Simone Fabbiano. Attirorono questi la mag.r parte dell’Isola al loro partito. Alle spese, alle quali oggi (…) la Republica per de Ribelli reprimere la Ribellione si oggionsero le uiolenze che essercitauano què popoli alla campagna.

Richiamato dalla Republica il Gouernatore Pinelli sostituitole fù Geronimo Ueneroso già stato Doge della Republica, e soggetto de più qualificati era già questi stato Gouernatore di essa Isola nel 1705. il di lui Gouerno era stato si amato da què Popoli che per loro Padre aclamato l’aueuano, ma erano i tempi mutati, e mutato degli uomini /96/ il genio : li progressi de ribelli cotanto si auanzorono che si impatronirono di Corte, luogo de principali situato nel centro dell’Isola : gli stessi Ecclesiastici alla ribellione si aggionsero, e sparsero de libelli infamatorij, quasi che Genouesi Padroni non fossero dell’Isola mà usurpata l’auessero alla Chiesa, seminando falsità detestabili. Fece la Republica come uera Sourana della medema publicare un manifesto per i Corsi disingannare de pretesi aggrauij, le contestò la partialità, et affetto, che per essi auuto auea in Souuenirgli in ogni tempo, mà si parlaua à Sordi.

Fù in oltre publicato un Generale, et offerte à Ribelli le più loro uantaggiose propositioni, ma queste à nulla giouarno le Frati Zoccolanti de quali gran numeri ritrouassene nell’Isola colle loro prediche animauano i Popoli à più scandalosa riuolta : In uano si /97/ affaticorono i Uescoui per la sommissione in uano fù replicato un nuouo Generale perdono dal Ueneroso, mà alla fine parti per Genoua, e l’Isola abbandonò in la sua maluaggia ostinatione.

Nuouo Commissario mandò in Corsica la Republica, fù questi Gian Francesco Cropallo con sufficiente truppa, mà in uano Frà Bernadino da Casaconi Zoccolante sussuratore de Popoli si mise alla scoperta à loro insinuare la Ribellione, era questo nel suo dire si stomacheuole, che li stessi ribelli l’aueano à nausea. Perseuerando quindi què Popoli nell’ostinata riuolta più si infieuolirono.

Era il 1730. quando radunatisi al numero di circa 12000. minacciorono di sacco la Bastia : il Uescouo di Mariana oulea pacificarli, mà sprezzate le di lui esortazioni continuorono nell’ /98/ attentato, e sorpresero Terrauechia (Terrauechia è una parte della Bastia che non è cinta di muraglie, mentre la parte cinta di mura, doue è oggi la Fortezza, Terranuoua si chiama). Tormentati dal Cannone di essa Fortezza si ritirorono.

In si fatte dispositioni mandò la Republica nell’Isola due nuoui Comissarij, et era il 1731. cioè Carlo de Fornari, e Gio : Bat.ta Grimaldi, niente più questi de loro predecessori far puotero : Filippo Euristo da Ciattra, si fece de Ribelli Capo : fù da questi spedito il Canonico Erasmo Orticoni pel loro Emissario al Papa ad offrirle la Corsica le specificò come i Corsi eran suditi di S. Chiesa il papa non uolle accettare l’offerta conoscendo l’astuzia delli offertori si specificò, che intromessosi sarebbe per mediatore à conciliarli con la Republica loro Sourana : questo parlare /99/ non uollero intendere i Corsi : offerirono questi ribelli l’isola ad altri Sourani alla Spagna, alla Francia, à Maltesi, mà conoscendo questi, che offeriuano quel d’altri li mandarono à spasso.

Crebbe intanto nel 1731. de Ribelli il numero, diuisi questi in 3. Corpi attaccò uno il luogo di Paomia de Greci che uolorosamente si diffesero. Prese l’altro la Torre della Mortella con tutto il Golfo di S. Fiorenzo, et il 3° continuò il Blocco della Bastia.

Teneua l’Imperatore Carlo VI.accantonata nel Milanese numerosa Truppa, quando uedendo la Republica di non poter da sè sola i Ribelli reprimere, auuanzò per il suo Ministro istanza à Cesare, acciò gliene acconsentisse una parte come Truppa auxiliaria, e conuenute le reciproche conuenienze nè fù prescielto per Capo il Generale Uaktendonk, muni intanto Essa Repb.a /100/ di ualido presidio le quattro Piazze principali dell’Isola Calui, Aiaccio, Bastia, e Bonifacio : Inteso quindi, che un Uascello Inglese sbarcato auea munizioni per i Ribelli nell’Isola, fece istanza al Rè Britannico per la prohibitione de suoi sudditi da tal traffico S.M. per la pace, e buona amicitia teneua con la Republica, ne intimò il diuieto, ed essa intanto armò il stuolo di sue Galee, ed altri bastimenti per impedire ogni sbarco : Gionsero intanto nello stesso tempo 3000. Tedeschi commandati dal Generale Uaktendonk con Camillo Doria Commissario della Republica in Bastia : aueano già li Ribelli depretata la parte più debole della medema, denominata Terrauechia : Ueduto il bisogno fè /101/ Istanza la Republica all’Imperat.r di maggior rinforzo, consiste questo in 2600. Uomini commandati dal Conte di Uinces, e Ca : di Lambergh : con 36. Barche 3. naui, ed una Galea sbarcarono in Corsica, e dato à Ribelli l’assalto furon rispinti. Presidiorono intanto la Bastia : fù ricuperato S. Fiorenzo, et impiccati i ritelli priggioneri.

Prohibirono il Rè di Francia, et il Rè Sardo con rigoroso Editto à loro sudditi di dar soccorso à Ribelli Rinforzò la Republica i Tedeschi di 12. Compagnie trà Suizzeri, Grisoni, e Soldati ueterani : Fece publicare alla testa della sua Truppa un Generale perdono à felloni, mà senza frutto, anzi scrissero lettere à loro patriotti tutti abitanti fuori dell’Isola ad accorrere alla Ribellione, à più possa con prontezza ui si inuiorono : Fatta pagare intanto dalla /103/ Republica in Uienna grossa somma di Contanti, e ueggendosi costretta à sostenere una guerra contro de proprij suddisti fù obligata à seruissi non che de frutti mà anco di grandiosi Capitali, che la prouidenza de più Cittadini auea destinati ad usi publichi nella Casa ò sia Banco di S. Giorgio : Intimò Tasse tanto in Città, che nel dominio, e sopra indiuidui d’ogni conditione ascrisse molti soggetti alla nobiltà per far denari.

Uennero dopo la prouista di 30. milla scudi d’Argento altre truppe Tedesche assieme molti Prencipi d’Allemagna uolontarij, e numerosa Compagnia di Ussari. 3500. soldati commandaua il Prencipe Luiggi di Wittembergh : 2000. il Genarale Schmettau sbarcorno in S. Fiorenzo li secundi, e li primi alla Bastia Risedeua in questa per Generale com- /104/ missario Pier Bat.ta Riuarola : Ritrouauasi in si strette angustie questa piazza assediata, che attendeua à momenti un generale sacheggio : quando fatta in tre staccamenti dal Generale Uitembergh marchiare la truppa assaltati da 3. parti i Ribelli sulle Colline chè soprastauano la Città dieronsi alla fuga, abbandonato ogni Bottino al luogo del Uescouvato di la dal fiume Guolo si ritirorono nella Casinca, et alla Torre di S. Pellegrino doue fattisi de ripari mandorono deputati al Generale Tedesco per la loro sommissione all’armi Cesaree (come essi dissero) mà non della Republica : Rispose quello, che, è le Cesaree, e quelle della Republica eran’unite assieme, onde essi le loro scorrerie continuorono, è Tumulti.

Il Principe di Wittembergh prima di passare ad ulteriori ostilità /105/ fece publicare per parte della Republica un Generale perdono (la Republica glielo trasmise in stampa con data de 4. agosto 1731.) pur che consegnassero i Ribelli in termine di 15. giorni le armi in mano de Commissarj della Republica : ma quegli in la Ribellione più ostinati continuano ogni sceleratezza, e li più peruersi attentati. Fece il Generale trè distaccamenti, uno sotto il Generale Pr.pe di Cutlembach con 4000. uomini in 3. Colonne per la Balagna. altro di 8000. commandati dal Baron Schemmethau sopra le alture di S. Fiorenzo. S’auuanzò egli col 3° numeroso di 8000. uomini in Uicinanza di Calui per attacare i Ribelli da due parti e poi passare à Corte nel centro dell’Isola. Fè di nuouo prima di procedere alle eseqution militare publicar nuouamente un Generale perdono, con aggiongrui l’altra Garantia di Cesare : li Ribelli non ne profittorono, furono da tutte le parti inuestiti, et intannorono nelle Macchie (sono questi boschi assai folti di piccole /106/ piante) quei di Calenzana il più Grosso de Paesi della Balagna finsero di uolersi sottomettere, et arrendere.

Quando, et era l’anno 1732. peruenuto iui, et auiandosi un Corpo di Tedeschi nel Paese ritruò barricade tutte le strade, e colto da un improuisata fù da tutti i fianchi sorpreso e pochi colla ritiratasi saluorono. Uidde intanto una Galea della Republica ingolfarsi nella Cala di Giralatte Naue di Bandiera francese in atto di Sbarcare munizioni da guerra à Ribelli, ui spedi il Commissario della Republica Barca armata per impedirglielo : dà ribelli che faceano fuoco da terra fù obligata à retrocedere : Stimarono gli Ufficiali Allemani andarui al Riparo : Armate 2. Barche con 100. Tedeschi per ogni una commandate dal Baron di Uintz, passorono in /107/ Giralatte, e non ostante de Ribelli il fuoco se nè reser padroni : Abrucciata la Naue, rilasciato l’equipaggio preso il rimanente delle munizioni non del tutto sbarcate.

Nel mentre che il Baron di Uaktendonk con un Conuoglio scortato da 2. Galee della Republica, e da un staccamento di Caualli per terra, tentò ma in uano di sorprendere i Ribelli alla Padulella. Il Prencipe di Wittembergh staccata l’Armata in 2. Corpi gli fè attacare entro Terra nelle loro ritirate, mà, mà è chè fosse dall’astutezza de Corsi preuenuto, ò che non fosse suo uso combattere con gente irregolata frà boschi, e dirupi fece publicare nella Balagna un’Amnistia sotto la Garantia dell’Imperatore per tutti quelli, che deposte auessero le armi, e sottumessisi alla Republica, ne mandò copia à Capi de Ribelli, con /108/ quali entrò frà breue in negotiato.

Le conferenze si tennero in Corte sin doue s’erano inaltrate le Truppe Imperiali. Il Prencipe di Wittembergh, il Prencipe di Cullembach, il Prencipe di Ualdek, il Co. Di Ligneuille, il Baron di Waktendonk ui assisterono per la mediatione dell’ Imperatore. Camillo Doria, Paoli Bat.ta Riuarola Commis.o Generale, e Francesco Grimaldi per parte della Republica : Luiggi Giafferi, Andrea Ciaccaldi, Pier Fran.co Allessandrini, Prete Simone Raffalli, ed Euarista da Ciattra, per i Ribelli.

Fatto il Trattato, fissata l’Amnistia per trè mesi : ad altro questa non serui, che per dar campo à Corsi di sempre più fissassi nell’ostinatione. E quando si attendeua la depositione delle armi, e si indagauano de Ribelli le correspondenze con què di Terraferma, /109/ il giorno dopo se nè fuggi Prete Raffalli, che non comparendo fù posta Taglia sopra di lui capo : Fissato à Ribelli un termine perentorio di 5. giorni della publicatione à rendere le armi et à dare gli ostaggi.

Furon queste cerimonie. L’esito fece conoscere à questi Generali, de ribelli, e spergiuri la fede : poste questi in obblio le conferenze tenute : attaccorono il Corpo del Prencipe di Wittembergh, si contennne questi nella sola diffesa mà uedendo crescere de ribelli il numero, ordinò alla truppa d’inseguirli, abbruciarle il paese loro, e massacrarli.

Il Console intanto di Francia Cottelett, che risedeua in Genoua, ebbe dalla sua Corte risposta à suoi dispacci colà mandati concernenti il Uascello Francese stato abbrucciato in Corsica ed il Rè, oltre il pagamento de danni, e /110/ rimborzo degli interessati pretendea sodisfattione dell’insulto.

Mandorono 8. Giorni dopo il termine della grazia, i Capi ribelli 4. deputati al Generale Schmittau in Rostino per ottenere la sospensione delle armi, le rispose che meritauano di essere impiccati alla testa della Truppa mà che compatendo la loro ignoranza, contestar le uolea la Clemenza delle Armi Imperiali e della Republica e che in caso di recidiua, non ui sarebbe più grazia.

Furono rimandato, ed intanto mandò un grosso distaccamento di Fucilieri sostenuto da tutti gli Granatieri, ed Ussardi da Rostino, nelle Pieui circonuicini per darle il sacco. Casinca, Casaconi, e Tauagna si sottomessero Ma i Capi Ribelli persisteuano nella loro ostinatione : Mandato fù un staccamento di 30. Ussari ad inseguirli ed incontrati à S. Pellegrino gli tolsero la rittirata, ed obligati à rendersi al Corpo del /III/ Generale Schmettau, e da questo mandati al Prencipe di Wittembergh à Corte, da doue con altri prigionieri incaminati alla Bastia : furono con la scorta di 40. Tedeschi, dalla Galea Capitana condotti à Genoua, e posti in la Torre del Palazzo del Gouerno.

Percorse in breue una uoce fossero questi Capi sotto la prottezione dell’Imperatore, cagione ne fù il Prencipe di Wittembergh, che irritato, non si seppe à qual mottouo dalla condotta della Republica ò dalla poco buona intelligenza che auea cò di lui Rapresentanti scrisse in fauore di essi 4. Capi al Conte Daum Gouernatore di Milano, et all’Imperatore.

Mentre queste cose passauano comparue auanti il Porto di Genoua squadra di 4. Uascelli Francesi commandati dal Baillj di Uartan per dimandare /112/ sodisfattione alla Republica della Naue Francese abbrucciata nel Golfo di Giralatte, e dell’insulto fatto alla bandiera benche di questo colpeuole non ne fosse la Republica, perche esseguito dalli Ufficiali Tedeschi cedere gli conuenne. Il negoziato fù corto : Monsiù di Campredon Ministro di Francia dispose l’accomodamento, che la Republica pagasse lire 34600. agli interessati del Bastimento abrucciato, le dimande, e gli interessi al Capitano, e Marinari, una pensione ragioneuole alle uedoue dei trè marinari uccisi, e che si publicarse un Decreto, in cui il Gouerno dichiaraua, che questo accidente, ed altro precedente erano arriuati senza sua saputa, e senza alcun’ordine della Republica, e che questa punisse i suoi Commandanti. ed uffiziali, e li /113/ Padroni delle Barche delle quali si erano seruiti. Fù fatta una Deputazione à Monsiù di Uartan, e rigalato di rinfreschi si ricondusse in Prouenza.

Quando speraua la Republica di ottenere per mezzo delle istanze auuanzzate dal suo Ministro in Uienna, di auere à sua dispositione li 4. Capi Ribelli priggioneri per dare un esempio, e punirli della loro riuolta ; interessatosi sempre più per il libero loro rilasciò il Prencipe di Wittembergh, et il Gouernatore di Milano, l’Imperatore riuocò l’ordine con far insinuare alla Republica di liberarli, e darli scorta sicura sino à Milano. A nulla ualsero della Republica le raggioni contro de Felloni, sebbene presi 3. giorni doppo spirato il termine della Gratia.

Il Prencipe diWittembergh troppo impegnato (non se nè puotè penetrare il /114/ molti mistero) molti l’attribuirono al uolersi suiluppare dall’impegno de ribelli che attorniauano la sua truppa, e per non mettersi in procinto di farsi cogliere da un’imboscata con poca riputazione. Il certo si è, che conuenne alla Republica cedere, onde li mandò nella fortezza di Sauona à dispositione dell’Imperatore : Conuenuta in seguito l’amnistia, publicato il perdono, formato cò deputati il piano d’un nuouo Gouerno di què suoi sudditi dalla Republica, richiamò l’Imperatore le sue Truppe.

Rittornò il Prencipe di Wittembergh à Genoua riceuuto con molta di solennità, ed oltre squisitissimi rigali gli fù fatto dal Gouerno presente di spada con impugnatura d’oro, e di canna d’India pure con pomo di oro /115/ e di diamanti guarnite della ualuta di più di 3000. scudi.

Dopo la partenza di questo Prencipe parue estinto della ribellione il fuoco, mà lascionrolo questi i Tedeschi di cenere coperto : la Republica spesi ui auea più di 30. millioni di lire. Auea il Gouerno permessa l’uscita à 4. Capi dalla fortezza di Sauona, e libero permessole il passegio per quella Città Fecero gli altri Capi ribelli ricorso con lettere al Prencipe Eugenio per una totale liberatione di detti quattro Capi di Ribaldi : s’impegnò à prottegerli, e nel mentre che l’inuiato della Repub.a staua à nome di questa per porgerle inestimabili grandiosi presenti per i prestati soccorsi. Si senti dal di lui Gabinetto replicata l’insinuazione per il libero rilascio de 4. Felloni. Premuose furono le istanze, mà indurre non si puotè la Corte à cambiar massime Onde gli rimise /116/ la Republica in piena libertà. Passati quelli à Genoua à piedi del Gouerno assemblatosi per la loro sommissione riceuere, gli esposero = il gran dolore, che aueuano di quanto era successo in Corsica contro la Sereniss.a Republica e lo ringraziorono della loro concessa libertà. La Republica in seguito, in segno di auerli Rintegrati nella publica grazia, cosegnò loro una congrua pensione, ma le mire de Ribelli à tutt’altro tendeuano.

Ebbero dunque, et era il 1733. con il perdono la libertà Luiggi Giaferri, Pietro Aitelli, Prete Simon Raffalli, et Andrea Ciaccaldi, e passati due di loro à Milano, poco dopo in Corsica ritornorono, e egli più tardi. Richiamato Gio : Luca pallauicino da Uienna, sostituitole fù Cesare Cattaneo :  Intanto fù nelle /118/ Piazze principali della Corsica publicata dal Gen.le Uaktendonk per parte della Republica la Generale Amnistia sotto la Garantia dell’Imperatore, e principiaua.

Nos Carolus VI. Diuina… notum testamq ;… cum compescendis motibus in Regno Corsicae exortis, tum nobis, tum Serenissimae quoque Reipub. haud aptuis medium iusum sit. quam, si ijs, qui à debiti osbequij uia illicito ausu deflectecbant. Commissi reatus pena, publicata plenaria Amnistia penitus dimitteretur : Corsique di ijs quae… ex gratia atque clementia legitimi Principis sui ipsis, indulgebuntur, interposita à nobis euictione… Diuino refauente Numine factum est, ut depositis armis hanc ipsam Principis sui gratiam, et Clementia omnes implorarint, ac sese fideles subditi imposterum, atque /119/ obbedientes semper Genuensium Reipublicae fori sanctè spoponderint….. uicissim uerò modo memoratae Reipublicae, nihil magis curae, cordique fuit, quam edito clementiae, indulgentiaeque documento, Corsorum animos sibi deuinceret, atque hi quantum benignitati Reipublicae debeant re ispa experirentur, quam quidem in finem.

Le principali frà le altre Gratie à Corsi concesse con l’Amnistia furono un perdono Generale à tutti quei auessero commessi attentati, e ribellione à tutto Giugno 1732. esclusi quelli che auessero continuato in apresso (che nessuno chiamasse i Corsi Ribelli) una remissione di tutte le Taglie, e di tutto ciò che non si fosse riscosso tanto per impositioni che per prouisione di Grani, et altro per tutto il 1732. Il permesso di commettere à Uescouati dell’Isola nazionali Corsi, quando ue ne /120/ fossero de meriteuoli, e che non fossero in disgratia del Prencipe, e che tutte quelle Città luoghi, o particolari, che non si diportassero nell’auuenire uerso la Republica, come sudditi obbedienti e fedeli s’intendano esclusi dal beneficio di predetta remissione.

Ui fù espressa in seguito la Garantia dell’Imperatore, e terminaua = quae omnia, tamen, tune demum locum obtinere intelligenda sunt : ubi Corsi tales sese exhibere fideles, et obbedientes subditi tenentur. In quorum fidem Dat. Uiennae die 16. martij an. 1733. Cop. Carolus.

Euacuorono le rimanenti Truppe Tedesche la Corsica col Gen.le Uaktendonk, mà non restò della Ribellione il fuoco estinto : fà questa di nuouo suscitata da Giacinto de Pauli.

Continuò quindi, et era il 1734. de Corsi l’infedeltà, fedeli solo nello spirito /121/ di ribellione. Molti de Capi ripassorono nell’Isola : di questi uno : Pier Francesco Allessandrini peruenne in le mani di Paolo Gerolamo Pallauicino Comissario della Republica. Mà nel mentre che questi passaua con numerosi staccamenti in traccia de Solleuati Fù richiamato dalla Republica ui mandò questa due Togati Ugo Fieschi, e Pier Maria Giustiniani : non col rigore questi, mà con la dolcezza, auuanzar fecero graziose Propositioni à Ribelli, mà uedendole da questi ò non acettate, ò non osserruate, se nè rittornò. Inffruttuosi à Genoua.

Ripassorono intanto nell’Isola Luggi Giaferri, et altri di suo seguito, et ammassata da Ribelli, gran truppa si rese Padrone di Corte.

Tendorono i Ribelli nel 1735. di Sorprendere Aiaccio : il Pieuano Aitelli, et dottore Sebastian Costa, che auea essecitato longo tempo la cura /122/ di Auuccato in Genoua ui si unirono, fù questo 2° fatto Auditor Generale dell’Isola, si resero di tutta la Campagna Padroni. Andrea Ciaccaldi, Giacinto de Pauli, e Luggi Giaferri si assonsero il titolo di Primati del Regno ; mà mentre della Republica le sodatesche campegiauano per l’Isola, e le Galere la Costa della marina per impedirle i soccorsi Spedirono i Ribelli il loro Emissario Canonico Orticoni à Madrid per mettersi sotto la protezzione di quel Monarca delle Spagne, non stimò bene questi di proteggere un popolo suddito, e ribelle contro il suo Sourano.

Munite intanto di buon presidio e sufficienti munitioni la Bastia, Calui, Aiaccio, e Bonifacio Piazze principali dell’Isola di queste stierono sulla pura diffesa le truppe della Republica.

/123/ Fè comparsa in l’Isola nel 1736. del mese di Marzo un Uagabondo col nome di Teodoro Baron di Neuuoff (Barone imaginario) sbarcò con Bastimeno picolo di Bandiera Inglese alle spiaggie di Alleria, era egli uestito all’Asiatica à modo di Franchi del leuante, col seguito di 12. persone, e poche munizioni, et auea assai picole, e scarze monete prese egli il nome di Teodoro.

Auuertiti i Capi Ribelli del suo arriuo furono subito à complimentarlo, con dargli il titolo di Eccellenza : la sua politica si insinuò in questi Isolani, distribui quegli le portate prouisioni, e monete promise loro maggior soccorso : gli fù conferta tutta l’autorità militare : creò Colonelli, e Subalterni uolle il titolo di Rè, e le fù permesso Publicò Bandi, Ordinanze, Confisca- /124/ tioni di Beni, l’industria di questo uagabondo riempi di speranze li Corsi bramosi di acclamarsi un Rè : quando intesa della Republica la comparsa di questo Arlichino, intimò la Taglia sul di lui Capo, come pertubatore de suoi Popoli. L’Editto dato dalla medema alle stampe, manifestò ben chiara la conditione di questo Truffatore uagabondo : Ueduto il rittardo de soccorsi promessi, disfarsi uoleano di quest’Uomo i Corsi : li preuenne Teodoro colla partenza dall’Isola. Il Celebre Muratori, accorto per altro nello scriuere nel Tomo XVI. de suoi Annali d’Italia Ann.1736. fà elogij nel principio di quest’Uomo, mà alla fine nel medemo sotto l’an.1743. lo conosce, e conferma per un uagabondo : asserendo, che i Corsi ricusorono un Rè uenuto à sfamarsi à spese loro, e non già ad aiutarli.

Era il 1737. et auuicinati quantità di Ribelli alla Bastia ne tentorono la sorpresa : per domare quegli ostinati meditò la Republica di far riccorso alla Corte di Pariggi : le spedi à quest’effetto Gio : Francesco Brignole, ne fù conchuiso il Trattato : Accordò il Rè alla Republica 3600. uomini delle sue Truppe. Fù altresi conuenuta la spesa : douea sborzare per ogni 6. Battaglioni di 510. uomini per ognuno che fanno detti 3600. compreso il Commandante et Ufficiali lire 568366.10. ogni sei mesi, e se fosser stati di più, aumentata la spesa à proportione. La missione di queste truppe fù di concerto con l’intentione dell’Imperatore.

Gionti il Francesi in Corsica, li Capi di Ribelli uestirosi, come Uolpi di pelle di Capra. Era già il Conte di- /126/ passato con la sua Truppa nelle Alture delle montagne, quando prima di esseguire le ostilità fece auuanzate à ribelli propositione di aggiustamento con la Republica sperando di riuscirui, mà protestorono quelli di più tosto uolersi sottomettere à chi che sia potenza che à Genouesi. Per farli il Conte rauuedere gli accordo la grazia del Rè, purche deponessero le armi, e mandessero deputati per l’aggiustamento.

Tutto questo si dilatua : scrissero due de Capi ribelli Erasimo Orticoni, e Pietro Gafforio lettera al Cardinale di Fleuri per impegnarle à sostenere le loro pretensioni. Le rispose il Cardinale che prima d’intauolare la negotiatione doueano stabilirsi di principij certi, su quale douea esser fondata e li parlò in questi termi = Uoi siete /127/ nati sudditi della Republica, e sono vosti Padroni legitimi i Genouesi : non si tratta di andare ruminando ne tempi antichi la costituzione prima del vostro Paese : basta che i Genouesi ne siano reconosciuti di più secoli pacifici posessori, perche non si possa più contrastare loro il Sourano Dominio della Corsica : e dopo auerle essagerate le loro riuolte contro de proprij loro Padroni, le contestò : Che la Religione ci insegna che non è mai lecito di resistere alle Potenze, che Dio ha stabilite per gouernarci, e che l’ubbidienza, che loro debbiamo si è un articolo fondamentale di nostra fede.

Gli promise, che stabilito questo, e deposte le armi, si sarebbe impiegato per ristabilire la pace nel loro Paese. In questo mentre si seppe esser di nuouo sbarcato in Corsica Teodoro : ne curando /128/ i Corsi più il trattato principiato col Conte di Boissieux, continuarono le loro scorrerie. Uno de Corrieri che il detto Conte mandaua in diuerse parti dell’Isola per essortare i Capi à rendersi al partito di Francia, fù da Ribelli preso, e bastonato, e rimandato alla Bastia con ordine di dire al Conte : che i Corsi non hanno più trattati con la Francia, ma uoleauano il Rè si aueuano elletto, e non erano quei sudditi della Republica che il Cardinal di Fleuri gli auea dichiarati.

Rinforzato da 4. Battaglioni il Conte, fece marchiare diuersi corpi per agire contro de Ribelli : prouate questi le ostilità, si mostrorono pronti à rassegnarsi à uoleri del Rè, e mandati 6. ostaggi per il compromesso furono questi incaminati à Marsiglia. La Flora Fregata Francese /129/ prese 2. Tartane, ed un Pinco con bandiera napolitana, le loro patenti le scopersero fece publicare un editto contro de medesimo assai rigoroso e contro quelli, che lo alloggiassero, ò chè ui auesser corrispondanza si in uoce che in Scritto.

Quando nel mentre che i Ribelli dell’Isola pareuano inclinati alla pacificatione, fù intercetto un dettaglio del numero di loro, che alla Campagna trouanuasi sotto diuersi Capi, et erano in num°. di 14479. frà quali 3795. con l’armi, oltre 2389. Ufficiali in questi non compresi, e dopo fatti molti congressi trà i Ministri di Francia, della Republica, e de i Deputati de Ribelli, fù alla fina publicato il Grazioso Editto dal Co. Di Boissieux, et eccone il Ristretto Li torbidi, che da molto tempo agitano la Corsica, hanno sforzato S.M. /130/ Imperiale, e S.M. Christianissima tanto per essa, come à nome dell’Imperat.r à passare di concerto frà esse per conseruare il possesso alla Sereniss.a Republica di Genoua della medesima, e per l’essequtione S.M. Christianissima, tanto per esse, come à nome dell’Imperatore hà fatto un Trattato con la Ser.ma Republica li 10.no.bre 1737. per ridurre i popoli di detta Isola sotto l’obbedianza del loro legitimo Sourano. La sommissione che i Corsi hanno testificato à uoleri di S.M. Christianissima, tanto in uoce, come in scritto, ed altresi per gli ostaggi, che gli hanno mandato, rimettendosi assolutamente à sua M. Christianissima, e di osseruare da sua parte quanto gli hanno contestato, hà determinata la Seriniss.a Republica per facilitare il rittorno de suoi sudditi un’Amnistia Generale, piena ed intiera à tutti coloro, che hanno preso le Armi occordandole di più nuoue grazie /131/ con l’Editto, che ci hà fatto auuanzare à detto Effetto, e la detta Republica, con altresi gli Abitanti della stessa Isola (puoteasi dir li Ribelli) auendo pregato S.M. Imperiale, e Christianissima di garantire l’essequtione, noi sottoscritti Min.ri Plenipotentiarij di S.M. Imperiale, e S.M. Christianissima dopo auere esaminato il predetto Editto (contenuea questo frà le altre cose, che atteso il rauuedimento, e sommissione di quei Popoli all’ubbidienza della Republica, come loro sourana le concedeua un generale indulto, le condonaua le spese fatte per ridurli all’obbedienza, le Taglie, e le Impositioni per tutto 7bre 1738.Che si puotesse stabilire in Corsica un’ordine di nobiltà, la promozione di soggetti Corsi à Uescouati dell’Isola, la pena di morte contro i Rei d’omicidio, e contro di chi auesse attentata la /132/ Morte altrui. Proibito à Giusdiscenti di condannare ex informata conscientia : il sindicato à tutti li sudetti Giusdicenti, à intimato un tempo limitato à tutti gli abitanti di portare le loro armi à Gouvernatori delle Città, Piazze, e luoghi ; con la conferma, che quelle Città, luoghi, e particolari che non si diportassero come conuiensi à sudditi obbedienti, e fedeli, s’intendessero affatto decatuti dal benefizion dell’indulto, remissioni e gratie concedute nel predetto Editto, fù questo confermato da i Ministri dell’Imp.e e del Xmo, e firmati L.S. Giuseppe Prencipe di Litestein, L.S. Amelot, e dal Plenipotentiario della Republica Gio.Fran.co Brignole Sale. Fatt’in Fontanablò 18.obre 1738.

Non tutti i Ribelli accettorono l’Amnistia, mà di loro una gran parte perseuerò nella Ribellione, onde fù duopo della speditione di nuoue Truppe /133/ per ridurli à douere.

Morto nel 1739. in Bastia il Conte di Boissieux : fù sostituito al Commando delle Truppe Francesi il Marchese di Maillebuè, che partito con 75. bastimenti da Antibbo, con 13 Reggimenti, e 16. Battaglioni di truppa, e 2. Compagnie di Ussari, una di Cannonieri sbarcò alla Bastia.

Diuise questi le soldaresche in più corpi fece attaccare li Ribelli, sottomise la Balagna, et obligò quei abitanti à rendere le Armi. Prima di proseguire altre ostilità, fece il Malboè publicare un generale perdono per quelli che si rauuedessero.

Li accettorono Luiggi Giaferri, Giacinto de Pauli, e Brandone di Tauagna, e con essi quasi i Popoli tutti di quà dà monti : più ritrosi furono quei di là da monti : passò il Marchese di Malboè intanto à Corte riceue la som- /134/ missione delle Pieui di Uico, e di Cirnarca : Le pieue più ostinate furono quelle di Talauo : furono fatte più essecutioni contro li Contumaci occupata la Bastellica.

Il Marchese di Malboè con 14. Compagnie di Granatieri, 150. Ussari, con tutti i Micheletti dispose sorprender Ziccauo da 4. parti, fù inuestito, si resero i Ribelli, deposero le Armi. Il Preuosto di quel luogo Capo de Banditi implorò la Clemenza del Commandante, sospese questi i progressi sul supposto della Sommissione, et intanto d’ordine della sua Corte formò un Reggimento in quell’Isola per seuiggio del Rè, che nominò il Reggimento Real Corso : onde sù questo piede restò sopita, ma non estinta de Corsi la Ribellione.

Diuampatasi nel 1740. Nella /135/ Germania la Guerra per la morte di Carlo VI. Imperatore peruenne anco nell’Italia : onde richiamò la Francia le truppe dalla Corsica per farle altroue campeggiare : auuampò in un subito di nuouo la Ribellione in quell’Isola : presero dopo la partenza del Malboè le armi i felloni. li Capi loro che si erano partiti, ui rittornorono : si rinouorono i tumulti Continuorono indi de medemi Ribelli la scorrerie, le sorprese li assasinij. si  reser padroni della Campagna.

Non mancò nel 1742. la Republica di manifestare à que Popoli la sua clemenza fè publicare nuouo, e grazioso Editto, in conferma degli altri del 1733. e 1738. le perdonaua non solo la ribellione, ma i delitti tutti commessi, con altre infinite grazie, e priuileggi, come dal med° editto /136/ date alle stampe in detto anno. à nulla ualsero queste indulgenze à nulla il perdono

Della Republica i ministri residenti in Pariggi, e Uienna ebbero ordine dal Senato di reclamare à que Sourani per l’essequtione della promessa Garantia, ma cantauano à sordi. Il Duca di Neucastle segretario di stato del Rè Britannico assicuro il Ministro della Republica il Sig.r Castaldi in Londra, che dato aurebbe gli ordini necessarij per impedire ogni soccorso à Ribelli.

Era l’anno 1744. Quando più propensa la Republica in far constare à Corsi la sua Clemenza quanto più erano essi ostinati nella ribellione mandò Comissario in l’Isola Pier Maria Giustiniani con proporre un /137/ nuouo Generalissimo perdono, con li più desiderabili Priuileggi, e grantie : di questo alla comparsa frà di se si mostrauano diuisi li Corsi, chi inclinaua ad accetarlo, ma la maggior parte alla riuolta : Replicò il Commissario la conferma di tutti gli altri Gratiosi editti del 1738, e 1742. con aggiongerui l’abolitione di tutte le Taglie, e Tributi, la nuoua concessione delle armi da fuoco li Uescouati dell’Isola dati à Sogetti nazionali Corsi : perdonati tutti li delitti et istituito un ordinanza di nobiltà nell’Isola : mà si fiattaua à uenti gli ostinati perseuerorono in la fellonia, et intanto Domenico Riuarola un de Capi de ribelli passato à Turino fù colà fatto Colonello.

Conchiusosi indi nel Trattato di Uorms dalle potenze interezzate di dare al Rè Sardo il Marchesato /138/ del Finale (fù questo concertato nel 1743. e la Regina d’Ungheria cedute auea le sue raggioni che auea sopra del Finale al Rè Sardo) senza che la Republica restasse reintegrada della somma di un millione, e 200. milla pezze pagate per esso Marchesato all’Imperatore Carlo VI. Padre di essa Regina.

Onde fù obligata la Republica nel 1745. ad unirsi col trattato d’Aranquez colli Rè di Francia, Spagna, e Napoli, che li promissero di garantirle esso Marchesati : ciò, che segui per questa unione, e qual seguito auesse, et in fine quale esito, è tropo noto : Anco la Corsica si pose in scena : passorono à Turino Filippo Sarri, et Angelo de Bonis, e col Ribello Capo Riuarola promisero di dare la Bastia al Rè Sardo : die questi /139/ fuora un Editto in cui prometteua à ribelli ogni più ualido soccorso e con poco riguardo laceraua la Souranità della Republica. La Squadra Inglese, che auea bombardato in uano Sauona, Genoua, Finale e S.Remo, determinò di adocchiare la Bastia : Staccò il Capo Squadra Koper 4. naui di linea 5. Tende, e 4. Pallandre, e presentare innanzi la Bastia, in le alture di questa staua il Capo ribelle Riuarola con numeroso Corpo di ribelli, et attendendo che le naui, e Pallandre bersagliessero la Città, come segui, et era l’anno 1746. del mese di 9bre, esso cò ribelli assali la medema Città dalla parte di terra, sacheggiò Terrauechia cioè quella parte che non è circondata di mura. Steffano Mari intanto fe col cannone della fortezza ritirare molto malconci li Uascelli, e Palandre /140/ et intesa in Genoua sifatta nouità prouuide la Republica di numeroso rinforzo le altre Piazze per metterle assieme quella Capitale in ualida difesa, e fe publicare il Taglione di 3000. sopra la testa di Riuarola.

Quando scopertasi l’intelligenza di Mons.r Paolo M.a Mariotti Uescouo di Sagone con li Ribelli per darle l’ingresso in Calui preseli le lettere con le quali corrispondeua fù da Stefano Mari fatto sorprendere, e condotto à Genoua confinato in la Torre del Palazzo Publico doue dopo più mesi mori.

Armarono i Ribelli duie Filuche contro de Bastimenti Genouesi, ne fù presa una, et impiccato Angelo M.a Midense che la commandaua, all’antenna della medema filuca, e condannati tutti i marinari alla /141/ Galera. Canzonati intanto li Ribelli che stauano attendendo in Bastia dal Rè Sardo i soccorsi promessi loro per mezzo del Capo Ribelle Riuarola colonello di esso Rè, dierono animo agli abitanti di quella Città di discacciarli dal Blocco che formato aueano : Francesco Patrimonio ne fù il Promotore : fuggirono i Ribelli, mà in la loro fuga attrapati ne furono da Genouesi 26. frà quali diuersi Capi : à 10. de quali fù esseguita sentenza di morte in Genoua in le Carceri Criminali cioè à 5. troncata la Testa, e 5. impiccati, gli altri condannati alla Galera, à carcere perpetuo.

Due lettere patenti furono sparse nell’Isola, et anco fuori, una sotto nome della Regina d’Ungheria, e da essa firmata, altra del Rè Sardo, erano queste piene di falsità di odio contro della Republica, e di indegni improperij, e /142/ di termini improprij, e che li medemi Sourani per uendicarsi della Republica prometteuano à Corsi la sua prottezione, e tutto l’aiuto. A queste Patenti piene di calunnie e di iniquissime raggioni publicò una Scrittura la Republica per indennizarsi dalle imposture, et in cui manifestaua di non poter credere che ne la Regina ne il Rè Sardo Sourani di tutta Giustizia, e buontà puotessero trasportassi in si fatte inuettiue, e cottante inique. Die nello stesso tempo à conoscere che il Domenico Riuarola Capo di Ribelli, e fatto poi Colonello di un Regimento dal Rè Sardo per ualersi delle di lui trame in Corsica era à pieno conosciuto per l’ignominia con cui fù deposto dalla Corsica di Uice Console di Spagna in Bastia per il disonore di auer rubbati i danari al Prencipe /143/ nell’amministrazione di certa carica, e per le indignità de più abomineuoli costumi colà essercitate.

Lò stesso Rè Christianissimo in uista di detti due Editti detestabili, ò sia Patenti publicò una dichiarazione in diffesa della Republica, et in conferma delle di lui raggioni, tutto quanto sin ora detto abbiamo sù questi editti, e risposte è alle stampe et in specie nella storia de Tempi che si stampa annualmente dal Pitteri in Uenetia.

Dopo un Conuenticolo tenuto da Capi de Ribelli in Ampugnani passorono nel 1747. con numeroso Corpo alla Bastia sorpresero di nuouo Terrauechia fecero una mina sotto un Baluardo di Terra nuoua, mà la mina non ebbe effetto per l’imperitia de Felloni, quali attacati da una sortita di què della Fortezza, e da un soccorso mandati dal Commissario /144/ Steffano Mari da Calui furono inuestiti, liberata la Bastia, sciolti i prigionesi, dissipati, e dati alla fuga i ribelli.

Era l’anno 1748. quando continuando il rittardo de uantati soccorsi che non compariuano ne dalla Regina ne dal Rè Sardo : partirono per Turino li Capi Ribelli Giuliani, e Riuarola : il Rè Sardo intanto di questo rimunerò i Serviggi, et elesse per Console della nazione Piemontese, e Sauioarda in Liuorono il Figlio di esso Riuarola, che anco al di d’oggi ui sussiste.

Di due Capi ribelli di cognome Mattra, debbiam noi parlare uno à Alerio Fran.co Mattra, che fù mandato uno de 6. ostaggi in Francia da M.r di Malleboè nel 1739. all’orche li Corsi si sottoposero di nuouo alla Republica fù poi questo Capitano del Regimento /145/ Real Corso al seruitio del Xmo, mà partitosi frà breue rittornò in Corsica à seguitare la nuoua insorta ribellione doue insieme col Gafforio l’essercitò, et ebbe il titolo di Capo de ribelli nel 1744. e sposò la figlia di detto Riuarola.

L’altro è Mario Mattra di cui se nè parlerà nel 1755. intanto il nominato Allerio Mattra partiti detti due Capi Riuarola, e Giuliani, rimase in Corsica alla sopraintendenza del Nebbio. Quando disccaciati da Genoua i Tedeschi sino dell’anno 1746. Si era posta la Republica sin dall’ora à prouedere al mantenersi nel posesso della Corsica, e continuaua come abbiam ueduto. Mà alla comparsa di un conuoio di Bastimenti Inglesi nel Golfo di S. Fiorenzo con circa 1500. Piemontesi commandati dal Caualier Cumiana usci in Campo detto Capo ribelle Mattra et affollati da 4000. e più Corsi passò /146/ col Cumiana all’assedio della Bastia piantorono Batterie per battere Terranuoua, ò sia la Fortezza, quale prouidamente soccorsa dal Commissario della Republica, e da un opportuno soccorso di Truppa Francese incaminataui da Genoua dal Duca di Richelieù, en furono li aggressori discacciati con graue loro perdita, inseguiti, e sualligiati, e fatto dalle Truppe combinate della Republica grosso bottino.

Gionto poco dopo leuato l’assedio un’altro cunuoio di Truppe Gallospane commandate dal M.se di Coursai fù fortificata la Bastia, e prese più Torri de ribelli, e snidati da loro postriboli. Spedi questo Marchese una lettera circolare à ribelli per la pace loro, e rauuedimento per parte di sua Maestà : furono frà se discordi molti uolean sottomettersi, mà la maggior parte rimaner nell’ostinazione /147/. Uenne intanto ordine al Marchese di publicare un’armistitio, sicome era di gia principiato in terraferma secondo le dispositioni delle rispettiue Corti : Li Francesi dunque, e li Piemontesi sospesero le ostilità : et alla fine conuenutosi la Pace frà le Potenze Belligeranti, e confederati nella Città di Aquisgrana, conchiusa fù la partanza delle Truppe Francesi, e Piemontesi dalla Corsica.

Partite le Truppe, era l’anno 1749. tentorono que Popoli à continuare nello spirito di ribellione fecero  i loro Capi de Congressi in Orezza : Il Marchese di Coursai, che fermato si era nell’Isola per pacificarli con la Republica loro Sourana non poutè riuscirui. Tenne questo Marchese à detto effetto cò medemi Capi un Congresso in Corte, quasi nel Centro dell’Isola parlò con molta di eloquenza mà le dimande de ribelli lo sorpresero furono queste troppo auuanzate, onde /148/ rimasero nel loro destino : Fece il Rè ciò inteso publicare chiara dichiarazione per la sommissione de medemi alla Republica : mà à nulla giouò : li ribelli continuorono le loro inuasioni : il che ueduto dal Marchese di Coursai, si protestò di rottornarsene in Francia.

Mà prima uolle procurare se con la dolcezza, e con la prottezione promessa loro del Rè li puotesse far rauuedere mà altro lui non riusci, che di conuocare continui congressi, ora in una parte, ora nell’altra dell’Isola, ma senza alcuno effetto : era troppo fina de ribelli la politica, e l’astutia.

Insorte nel 1751. continuaua il Marchese nell’Isola qualche dissenzioni frà esso, et il Commissario della Republica, dierono lugo à ribelli di più ualersi della loro pertinacia li pochi francesi che ui eran rimasti non uetero reprimerla. la poco buona /149/ corrispondanza che passaua frà esso Marchese et il nuouo Commissario colà mandato dalla Republica, et era Gio : Giacomo Grimaldi, li incidenti poco gustosi che nasceuano dierono mottiuò di porgerne qualche riclami alla Corte, che diede ordine al Cauaglier di Cheuuelin suo Ministro in Genoua di passare nell’Isola per conuenire il raggioneuole : Communicorono assieme il Marchese et il Caualiere : intimorono à Ribelli la mente di S.M. di rimetterli sotto l’ubbidienza della Republica, di riconoscerla come loro legitima Sourana, e di riceuere da essa li promessi perdono, grazie, e priuileggi come effetto del fauore del Rè, che le prometteua la garantia di tutto ciò le fosse dalla lor sourana : Tutti° li Deputati de ribelli si protestorono di /150/ sottomettersi à uoleri di S.M. Xma et all’osserruanza, sottoscrissero l’atto e giurarono sopra il Uangelo : che riconosceano la Republica di Genoua come loro Sourana, rittornando all’ubbidienza ad essa douuta, come tale : fù steso da detti Ministri del Rè combinatamente con quelli della Republica il nuouo Regolamento l’indulto, le concessioni, le grazie : il tutto fù accettato in VIII. che sono alle stampe.

Poco durò questa sommissione Partiti i deputati cominciossi à sussurare che le Pieui di là da monti non aueano approuata la condotta de loro Deputati, anco quei della Pieue di Niolo rincominciorono la ribellione. Il Marchese di Coursai ui andò al riparo quando insorte delle differenze frà questo Marchese, et il Commissario Grimaldi, mentre questi pretendea /151/ che il primo arrogata si fosse troppo di autorità sopra di lui, e della sua Truppa : fù d’ordine della Corte posto in arresto e condotto in Antibbo.

 

Assonse della Truppa Francese il commando il Sig.r di Coursai, rinuigorirono in queste turbolenze le ribalderie de Corsi, lottorono questi in diuerse positure cò Francesi, assassinorono in un’imboscata Monsiù di Castro : quando annoiato il Rè della longa dimora di sue Truppe nell’Isola, e mancata tante uolte da Ribelli Isolani la Fede : diede ordine alla prouista di un Conuoio in quell’Isola per il trasporto in Francia della sua truppa, come segui nel 1753.

Doppo dunque il soggiorno de Francesi nell’Isola per 5. anni rimase quella nel suo perfido destino, et in la primiera ribellione. In si fatta crisi /152/ la Republica spedi soldatesche al suo Commiss.o Grimaldi per guernire le piazze. Riacquistò questi S. Fiorenzo, nè discacciò i Ribelli. Publicò ciò non ostante un uouo Generale le perdono anco più ampio delli oltrepassati. Quando ueggendosi què Popoli dalla sua Sourana cotanto beneficati, e cotante promesse isperanziti à tediare s’incominciarono di tanti tumulti, che loro un’atomo di quiete non le permetteuano. Onde procurorono si stabilisse un Congresso in Allessani : mà combinata una memoria da presentarsi al Commissario della Republica troppo auanzata, e lesiua della di lei Souranità, con la prosontione di uolere un Uisitatore Apostolico nell’Isola fù dal Commissario Grimaldi affatto riggettata.

/153/ L’indecenza di questa memoria fù dà molti delli stessi ribelli stimata impropria, onde continuoronsi à costituire adunanze mà senza frutto. Li Greci che sino del 1669. eransi nell’Isola dal leuante riffugiati dopo la presa de Turchi fatta di Candia, ueggendosi minacciati, et assassinati da Corsi se nè passorono nel 1754. nella Sardegna Si adunorono intanto molti de principali dell’Isola per disfarsi del Caporibelle Gafforio come che aspirasse al supremato sopra de ribelli. fù in Corte mentre passegiaua nel suo Giardino dà un suo Riuale della famiglia Romei, di sopranome detto il Biscaino ucciso : sù questo fù molto che dire. Quei del Capo Corso comincioronsi à leuare la /154/ maschera, et à dichiararsi per li Ribelli. S’auuanzorono questi à Furiani 3. miglia distante dalla fù questa dal medemo ben prouueduta e di munitioni e di truppa era questi il Commiss.o Grimaldi, et impedi ogni auuanzamento de ribelli, liberò dalla sorpresa di questi il Capocorso : e ciò ostante ueggendosi superiore in le essuqutioni à Ribelli, uolle di concerto della Rep.a publicare altro nuouo Editto, e delle taglie la conferma et essequtionne di quanto già era stato promulgato negli editi antecedenti nulla si conchiuse.

Richiamato dalla Republica il Grimaldi, le fù sorrogato Giuseppe Doria per Commissario, uisita le piazze uedute di ribelli le sorprese scrisse alla Republica, che necessità ui era di /155/ per mettersi sulla pura diffesa.

Pascale intanto de Pauli figlio del Caporibelle Giacinto, che passato era à Napoli per saluare la uita contro de suoi emoli, si fece Capo e Presidente de ribelli, si auuidero altri Capi della di lui astuzia, non gliela puotero contradire, non si assonse egli il supremo Commando, ma fecesi Capo di Consulta. fece il nuouo Commisario, come li suoi antecessori publicare nuouo, e Grazioso editto in fauore di ribelli ogni uolta che deposte le armi uenuti fossero all’obbedienza della Republica, si diuisero in due fattioni, preualse l’inclinata alla ribellione, la quale incominciò ad occupare le rendite de Uescoui, e delle chiese e loro patrimonij.

Mandò il Papa, et era l’anno 1755. in la Corsica il Padre Leonardo da Porto Moritio il più feruido, /156/ e Zelante Missionario per condurre nel diritto sentiere i ribelli. Inutili furon le di lui fatiche le massime euangeliche loro predicate furon date al uento : si aumentarono in uece i tumulti, e più si accese la ribellione. Proclamato generalmente da ribelli per Capo loro il de Pauli congregar fece questi in più luoghi delle conuenticole per dissipare ogni idea di sommissione.

Tenuto quindi un congresso in S.Ant° di Casabianca nella Castagniccia fù determinato il blocco della Bastia, e fù fatto : In questo mentre Mario Mattra da noi di sopra nominato e Capo anch’esso di Ribelli soffrir non puotè l’innalzamento di Pasquale de Pauli si fece anch’esso un partito, e si pose in traccia ad inseguirlo, ne portò contro di esso uantaggi rimarcabili, rifuggiossi il de Pauli cò suoi che lo seguiuano in un Conuento in Campoloro.

/157/ Altiero Mattra del felice sucesso, trascurò d’inseguire il suo Antagonista mà marchiò uerso Corte per iui stabilirsi : quando rinforzato il de Pauli da suoi seguaci, e da quei che il Mattra abbandonato aueano disfece il suo Emolo nelle uicinanze di Alleria e si saluò con la fuga, li suoi grandi effetti, la sua Casa, e beni rimasero alla discrettione del Uincitore.

Riccorso fè il Mattra per ridursi in forze alla Republica : l’ardire, e la prosonzione lo fecero forte in le sue richieste Souuenuto fù e di denari, e di gente e postosi alla Campagna, inteso che contro di lui ueniua de Pauli numeroso di Ribelli rittirossi in Aiaccio con soli 300. de suoi : Per aumentare il suo Seguito die il perdono de Pauli à què che aueano Mattra seguito, mandò molti scritti in Terra ferma per le sue /158/ prodezza essagerare.

Richiamato intanto la Republica il Commissario Doria, mandouui di nuouo Gio : Giacomo Grimaldi : dispose questi tutto il necessario per diffesa della Bastia : et il de Pauli congregar fece in una conferenza tutto il Clero per usurpare li Beni delle Chiese, et imporre una Tassa straordinaria – e confermata la ritentione di tutti redditi non tanto de Uescoui, mà altresi delle Chiesi li 3. Uescoui di Corsica cioè quelli di Alleria, Accia e Mariana, e di Nebbio ne scrissero al Papa, le rispose con Breue diretto à Mons.r Saporiti Uescouo di Mariana, in cui le specificaua fra le altre iniquità, che auea inteso che i ribelli assorto si aueano falsamente il nome de cardinali è Prelati per autorizare le proprie scelerate attioni, et intentione /159/ onde lui ordinò di fulminare contro de Sacrileghi la scomunica, e censure anco contro de Regolari complici, questo Breue in forma di lettera molto diffusa, e spiegante si conserua tuttauia da esso Uescouo, che restaua incaricato di partecipare le intentioni di sua Santità agli altri Uescoui, et all’essequtione di quanto ordinauale.

Furono affissi il Cedoloni del 1756. mà da Ribelli furono lacerati. Quando conquistato da Francesi Porto Maone, acciò gli Inglesi proffittanto della Ribellione de Corsi non prendessero il partito di sorprendere il Porti della Corsica per iui annidarsi. La Corte di Francia non tanto per impedire ogni improuisata, come per assistere la Republica sua alleata, determinò di consenso di questa di mandare nell’Isola un corpo di sue truppe per ridurre què /160/ Ribelli all’ubbidienza della sua Sourana, et assieme à garantirsi dell’accesso degli Inglesi. Il Marchese di Castres nè fù il Commandante, che diuise essa Truppa ne Presidij il Marchese Baldi presidiò S. Fiorenzo, et il M.se de Segur la Piazza di Aiaccio.

Il Caporibelle Pasquale de Pauli intesa questa nouità ordinato un Conciliabolo intimò à Ribelli una perfetta unione, e loro prohibi di somministrar uiueri, ne biade, ne uerua comestibile ò erbaggi à nuoui ospiti. Continuauano le emulationi frà Mario Mattra, et il de Pauli. Prouiste il primo d’un Bastimento colmo di ogni munitione dalla Bastia, mentre come dicemmo si era appogiato al Seruiggio della Republica contro de Pauli, si auuicinò con una truppa de suoi in Alleria, et indi à Fiurmorbo doue seguito da suoi /161/ Aderenti si pose in traccia del de Pauli l’assediò nel Conuento di Bosio, quando sopragionto un gran stolo di seguaci di esso de Pauli fù il Mattra circondato, ne auendo scampo alla fuga fù ferito, e poi miseramente ucciso in età di 28. anni, li suoi seguaci furon dispersi, et in parte massacrati.

Gonfio il de Pauli, et era l’anno 1757. della morte di Mattra passò alla sorpresa della Torre di S. Pellegrino, la trama urdita non le riusci : il Presidio Genouese la scoperse, e si tenne in diffesa. Uincentelli da Caccia un de Capi ribelli ui restò morto.

Continuaua tuttauia à Napoli il Padre del de Pauli riceueano i Ribelli ben spesso de soccorsi di arme, e munitioni da essa Città, qualche Filuche ne faceano un continuo traffico. Intanto nel Paese di la dà monti tumultuato auea contro il de Pauli Anton Francesco Colonna, l’emulatione ebbe /162/ fine, che il de Pauli, et il Colonna si unirono contro della Republica.

Passato nel 1758. il nuouo Uescouo Benedetto Andrea Doria per risedere in Aiaccio Capitale di sua Diocesi, passorono li Parochi, e Pieuani di questa tutti à riconoscerlo il solo Abbate Preuosto di Ziccauo non ui passò, fù processato come uno de Capi Ribelli, quali andando poco doppo esso Uescouo sebben Corso nato in Rolliani alla uisita di essa sua Diocesi non solo glielo impedirono, mà ueggendosi anco insidiata la uita non fè poco à saluarsi con la fuga.

Le truppe intanto Francesi che erano nell’Isola, ueggendo de Corsi la pertinacia, e non essere niente succeduto di quanto temeuano, rittornorono nella Prouenza sù di Bastimenti nazionali nel 1759. Li ribelli all’incontro con tutta possa s’incaminorono al Blocco della Bastia, ma prima si fecero forti in /163/ Furiani con triplicate trinciere. Il Commissario della Republica con un Corpo di soldatesche Tedesche, suizzere, et Italiane andò ad inuestirli in due Colonne, non riusci l’intento un’improuisa, e ben studiata imboscata le fè rittirare in Bastia senza frutto, si tentò nuoua sorpresa il Commissario Grimaldi non risparmiò la spesa, mà anco quella restò infruttuosa, e la truppa se ben con buon ordine si ritirò sotto il Cannone della Bastia : erano troppo felici in le loro imboscate i ribelli.

Il progresso che uedeano fare questi on la loro astuzia sopra de Genouesi die loro animo di mandare à Roma Emissarij per impetrare un Uisitatore Apostolico, e per procurarsi la collatione de Beneficj Ecclasiastici à natiui del Paese. Il Canonico Natali prima Spione de Corsi in Genoua nel principio della prima ribellione fatto dal Publico per tale carcerare, e poi rilasciato /164/ la faceua in Roma come Capo di detti Emisarij, et incaricato de loro affari il seruiggio da lui prestato al Crdinal Ferroni gli fè ageuolare presso del Cardinal Torreggiani Secretario del nuouo Papa Clemente XIII. tutta la propensione per li Ribelli.

Là rea Idea del de Pauli era di formarsi con la ribellione dal legitimo Sourano un Gouerno separato et indipendente, cosi di tentare di sottarsi da legittimi Pastori nell’Ecclesiastico perche questi l’ostinata ribellione disapprouauano, et aueano in orrore la uiolatione de diritti del Sacerdotio, e le massime inique, li spergiuri, la fede uolte mancata non tanto alla Republica sourana, che a Prencipi li più Potenti, e più rispettabili. Ordinò per principio della sua orditura il de Pauli al Padre Generale de Capucini di fare un Exprouinciale in Corsica, li propose Frà Paolo d’Altiani Predicante de /165/ Ribelli : fù esseguito dal Generale in pregiudicio del uero Prouinciale che risedeua in Bastia. Il Carteggio di esso Padre Generale con li Capi de Ribelli die moto alla Republica di intimar l’essilio à tutti i Frati Capucini dallo suo stato : si rauuidele il Generale e si ritrattò, circoscrisse la Republica il decreto :

Si intese nello stesso tempo et era l’anno 1759. le determinazione del Papa di uoler mandare il Uisitatore in Corsica et i Ribelli compiacere. Riclamò la Republica, e fè presentare à Sua Santità un ben inteso memoriale facendoli uedere l’inopportunità di tal missione, e li graui disordine ne serebbero seguiti, oltre il fomento degli ostinati in la ribellione, che ueggendosi fauoriti dalla Corte di Roma in maggiori sceleraggini, e sacrileggi innoltrati si serrebbero come segui. Trasandò Roma /166/ della Republica le Raggioni : anzi che si intesero in Genoua tutti li maneggi di 3. Cardinali Ferroni, Caualchini, è Torregiani per dar mano alla Missione di detto Uisitatore.

Onde si lasciò il S.Padre indurre à Mandarui Mons.r Crescentio de Angelis Uescouo di Segni (era questo oriondo di Corsica, come indica il Cognome, da doue come molti altri Corsi era passato à uiuere nella Romagna) spedi il Papa il Breue al medemo per tale incombenza.

La Republica intanto ritrouandosi in istato di uedere opressa la di lui Souranità, e contrariata nelle sue rimostranze, con intendere uolersi mandare in quel suo Regno Persona sospetta fè publicare un Editto in cui deliberò il premio di 6000.scuti à chionque auesse arrestato detto Uisitatore, e condotto decetemente in alcuna delle Piazze, ò presidij del suo Dominio.

Questo Editto fù publicato li 14. /167/ Aprile 1760. Oltre di che stabili, e fe spargere da suoi Ministri alle Corti la risolusione della Corte di Roma, e come introdur si uolea sotto la specie del Uisitatore ad autenticare la ribellione de Corsi, esprimeua in fine le raggioni che indotta l’aueano à porre la Taglia delli scuti 6000. contro tale Personaggio.

Sendo le cose in questo sistema si fece partire da Roma la notte di lunedi 7.aprile del sudetto anno la 2.a festa di Pasqua trauestito, e nella forma più occulta, e strana il detto Uescouo Segni : uestito da secolare, et il Padre Tomaso Strocieri della Religione de Passionanti con la diuisa di leuantino ò sia Armeno, imbarcato in Città uechia sopra una delle due Fregate Pontificie che iui stauano preparate, et à 23. Aprile aprodorono alla Torre Prunetta in Corsica iui accolti da gran numero de Ribelli che l’attendeuano : e con /168/ la scorta di 300. de medemi ribelli condotti à Campoloro doue dissesi che il Uisitatore fissasse il suo Soggiorno à spese di S.S. la quale assegnato di già le aueua 100. scudi romani al mese e di più somma sene auesse auuto bisogno : Due de Capi ribelle Barbagio, e Baldassari fecero una longa et ossequiosa arringa al Prelato loro gionto.

Fece subito il Uisitatore de Angelis publica in tutta l’Isola la sua comparsa con una Circolare. Gionta intanto in Roma la nouoa della Taglia fatta publicare dalla Republica contro di esso. Impegnò il Cardinale Torregiani Secretario il Papa à far publiche le sue lamente in un concistorio : le raggioni palliate in questo adotte, non poteano non far palese di què Isolani la fiera ostinata ribellione : cosi non la chiamaua il Papa mà dauole il nome di Anime /169/ e derelitte, e degne di compassione.

Erano intanto li 10.maggio in cui la Republica fè abrucciare per mano del Publico ministro una stampa in data di Campoloro 1760. che contenea le risposte pretese date da Corsi la Manifesto di essa Republica per essere tale stampa ingiuriosa alla medema, et à tutti i Sourani. Abrogò e uero alli 15.detto il Papa l’Editto della Republica contro del Uisitatore : Protestò questa, nulla tale Abrogatione con altro suo Editto di 23.eso Mese in cui ne diè le raggioni, anzi confermò di nuouo la Taglia sopra del Usitatore.

La poco misurata condotta de Ministri della Corte di Roma per giustificarsi : diè fuori un Manifesto palliando la missione del Uescouo col bisogno che aueano quelle anime meschine (cioè li Ribelli, usurpatori de beni delle Chiese, e /170/ delli redditi, e Patrimonij de Uescoui) di essere assistite, commiserando lo stato loro.

Ma mentre quella Corte sotto specie di Zelo copriua l’impegno. La Republica per mezzo di altro scritto, e con sode raggioni ne isueluava il mistero. Faceua questa comprendere al mondo tutto che sotto specie di Zelo per le anime, era lo scopo della Secretaria di Roma il compiacere i Ribelli à dispetto della Republica medesima.

Scrisse à questa il S.Padre lettera essortatoria per farla desistere dall’impegno : la dittatura fù del Cardinal Torregiani Secretario : la Correttione del Canonico Uescouo Natali, se non si uuol dire fatta dal Papa, corretta, et abrasa in più luoghi, e di termini offensiui riempiuta da esso Secretario.

Chiamaua il Papa nell’originale Genoua Patria de suoi Aui, e Padri /171/ (e ben puotea chiamarla, perche uenuti dalle uille di Como facendo in questa mercimonio, et il mestiere di Banchieri passati poi erano à Uenetia per impinguarsi in maggiori traffichi) questo originale peruenne sinceramente à mani della Republica (si fatta particolarità fù abrasa, assieme altri termini, che indicauano, che il S.Padre aueua qualche sorte di rispetto pè Genouesi) non erano si fatti termini gustodi al Secretario.

Ueduta questa lettera dalla Republica, alcun conto non ne fece, stimandola superflua contro l’euidente raggione, ne ritrattar si uolle da quelle giuste raggioni, che con tutta l’equità si prendono da Prencipi, per la loro Souranità indennizare, e tutta uolta che dell’autorità loro da Dio concessa si preualgono.

Furono à fauore della Republica pubblicati più scritti : Le più cospicue Uniuersità per essa s’interessorono. Conuennero tutte in disapprouare la Condotta della Corte di Roma : Le Potenze d’Europa le più rispettabili conuennero tutte in disapprouare della Corte di Roma la Condotta, mentre contro di Ribelli assistita aueano la Republica con truppa auxiliaria, e detestata di què Isolano la fellonia con Editti rigorosissimi, e più uolte replicati.

Stauano queste spettatrici delle differenze trà queste due Corti, ma sicome di una di queste, cioe della Republica la condotta interessata ancora la loro Souranità : l’approuarono in uederla costante in diffendere quel Gius, che compete à Prencipi contro di chi clandestinamente s’introduce ne loro stati à sconuolgerli con innoua /172/ tioni innaspettate.

Una Scrittura promulgata col titoli di discorso Teologico=Canonico=Politico Riguardante la Missione di Monsig.r de Angelis Uisitatore in Corsica. Questa Scrittura parla tanto Chiaro, che li Principi tutti in apresso apriron tutti gli occhi in ciò che riguarda le procedure della Corte di Roma in intricarsi in ciò che e di spettanza alla Podestà laica ne suoi stati.

Uoleua il solo Rè delle due Sicilie uolea conuenire si fatte differenze : il piano estese di un accomodamento onoreuole, e decoroso per il Papa, e per la Republica, lo propose per mezzo del Cardinale Orsini, al Cardinale Secretario. Il doppio parlare l’inofficiosità di questo Ministro, il poco rispetto che mostraua auere de Sourani rese infruttuosi gli Ufficj del Rè, che si protestò di non uoler più con esso trattare, e che ui era certo che S.Santità auerebbe egli /174/ stessa diretto l’artificio scabroso della sua politica, che intorbidaua i mouimenti placidi, e puri del S.Padre e Uicario di Gesu Christo. Tutti questi termini sono della protesta data in risposta da esso Rè al Secretario in iscritto.

Non dauano l’anno 1761. l’affari di Corsica tanto da Caballirare alla Corte di Roma, quanto quei di Portogallo. Istudiaua d’Algebra il Cardinal Torregiani Secretario. Non sepe però che repplicare al Cardinale Orsini, et intanto M.r Uisitatore si faceaua spettatore in quell’Isola delle ribaldene de Corsi ribelli, e di tutto ciò che aggiogner puotano all’infame Pirateria, dopo l’arriuo di esso Uisitatore suscittata dalla loro Crudelà. Era compagno, Teologa, e Secretario del Uisitatore de Angelis il P.Storcieri Passionante : aperta questi della sua /175/ comparsa la Scena faceua delle Missioni, mà dal frutto che ne fecero què Abitanti, si sparse la uoce, e posto fù in dubio da Nouellisti, se per più la ribellione fomentare, ò se al rauuedimento queste tendessero de Ribelli.

Dopo la comparsa del Uisitatore nell’Isola, e del detto Passionante suo Teologo accresciuta aueano i Ribelli à suoi misfatti la Pirateria : un liuto de medemi commandato da Agostino Langasco di Oneglia, Bandito dal Rè Sardo per sue enormità commesse, e decantato da Ribelli per il suo Eroe prese sopra S.Remo filuca Genouese con mercanti, et alcuni sacerdoti Genouesi pieni questi di uituperij e di minaccie conditti furono dal Caporibelle de Pauli, e posti in priggione nel Castello di Corte : il solo Priore Carozzino Paroco di S.Agnese, non fè poco à riscarttarsi / come se fosse stato in mano de Barbari, come infatti ui era per mezzo di un chierico /176/ conoscente, quale auea beneficato in Genoua, e rappatumata la fame : ebbe la forma di ricattarsi con lo sborso di L 4000 : che furon prontamente pagate. L’Angelo della pace il Uisitatore de Angelis staua iui in Oletta à latere del Caporibelle de Paoli, senti la contrattatione, ne ponto si mosse à dissuaderla.

Era già l’anno 1763. in cui detto M.r de Angelis in Corsica si usurpaua un’autorità, che gli era stata dal Papa limitata : Si intese da lettere de medesimi Ribelli che conferiua Beneficij Ecclesiastici à suo piacere, e non puotendo ingerirsi nella Diocesi d’Aiaccio, in cui risiedeua M.r Doria attuale suo Uescouo : soffriua ad occhi chiusi, che fosse esseguito l’iniquo essecrando proclama fatto publicare dal Scelerato Santo Folacci Caporibelle di là dà monti, in cui porhibiua lo scommunicato à tutti li Parochi, Uice Parochi, e Preti di prestare ubidienza /177/ al loro Uescouo, e si ad essi che à raccoltarsi della Mensa Uescouile di pagare Decima, ò rediti di sorte alcuna al Uescouo sotto le più graui pene / questa Grida fù data alle stampe da Ribelli, impressa anco dal Pitteri in Uenetia nella storia de Tempi.

Spedi in quest’anno la Republica sei de più qualificati Patricij suoi Plenipotentiarij alla Bastia per essibire à Ribelli un generalissimo perdono ampijssime concessioni, con una Generale conferma di tutti li oltrepassati, e più uolte reiterati Graziosi editti con anco facoltà ad essi Plenipotentiarij di loro concedere quanto desiderato aurebbero li ribelli. Fù questo Editto dato alle stampe, ne furono publicate molte copie nell’Isola, peruennero à mani del Uisitatore, e del suo Teologo Passionante, non sorti /178/ alcuno effetto questa diputazione, non si preualsero gli ostinati ribelli della clemenza della Republica : non si impegnò l’angelo della Pace : il Uisitatore à conciliarli con la sua Sourana e troncare la ribellione di tanti mali caggione, è di tante Sceleratezze : onde altro non si sparse per tutta l’Italia che se à questo auesse cooperato terminata per lui sarebbe la coltiuatione dell’altrui uite, perche passati ui sarebbero li Proprij Pastori, li Uescoui.

Era l’anno 1764. in cui fattasi dà Genouesi auuanzare propositione loro molto fauoreuole, cioè à Ribelli, L’astuzia di Pasquale de Pauli la scoperse et intimò un Conuenticolo in Casinca il resultato fù che troppo altre erano de Felloni le propositioni, e frà queste il dominio, e la consegna delle 4. Piazze del Regno, non ostante che pronti fossero à riconoscere la Republica per /179/ ligitima Sourana, con pagarle un annuo tributo di ricognitione.

Uentilate queste propositioni, e nel mentre se ne concertaua il positiuo machinauano i Ribelli di nuouo la sorpresa della Bastia, e si affollauano nelle uicinanze di Calui con qualche intelligenza di alcuni malcontenti abitanti Inteso questo stimò bene la Republica di accettare l’offerta fattale dalla Corte di Francia di fornirle un congruo numero di Truppa per il presidio delle succenate piazze : il bisogno che ne auea la Republica per ischermirsi da ogni improuisata de ribelli era troppo urgente.

Fù accertata per quanto si disse che con la trasmissione di essa Truppa in Corsica, si sarebbe anco con premura procurata nel termine fissato di 4. anni ridurre què abitanti al douere, et alla douuta sommissione /180/ alla Republica Sourana.

Passorono dunque nell’Isola da 4000. Francesi : Si distribuirono in S. Fiorenzo, Bastia, Calui, et Aiaccio, e le presidiorono : Li Ribelli considerandoli come di partito indifferenti, e uenuti per garantire dette Piazze, e loro Golfi acciò non ui si annidassero gli Inglesi commerciauano seco loro liberamente, ma se qualcheduno della Truppa Genouese, ò Paesano di dette Piazze si auuanzaua fuori del Cannone delle medeme ueniua da medemi ribelli ò massacrato, ò fatto priggione.

Continuauano nel 1766. le poco Gustose uertenze trà la Corte di Roma e la Republica, non replicò più la prima alli manifesti, e proteste di questa perche non ui trouaua la sua riputazione, e li Prencipi tutti approuauano della stessa Republica la condotta anzi che di molto illuminati rimasero dà suoi scritti in diffesa di qualonque Souranità.

/181/ Onde essendosi partito dalla Corsica il Uisitatore M.r de Angelis, e lasciatoui ad adempiere le sue ueci il Padre già mentouato Tommaso Storcieri suo Secretario. Gli Emissarij de Ribelli presso la Corte di Roma, secondati da succennati 3. Cardinali poco ben affetti alla Republica, e per li Corsi propensi cioè Torregiani Secretario, Caualchini, e Ferroni, indussero il S.Padre à far passare esso P.Storcieri in Sardegna, et iui farsi consecrare da M.r Uiantini Arciuescouo di Sassari in Uescouo di Tine, ò Tiene in partibus (e questa piccola Città nella Bosnia Dominio de Turchi Uescouato altre uolte suffraganeo di Spalatro) acciò agisse liberamente in la Corsica, e nelle Diocesi de 3. Uescouati rimasti uacanti Sagone, Nebbio et Alleria. per la morte de loro Prelati morti esuli dopo essere stati da Ribelli spogliati di /182/ tutti il loro Beni, Patrimonio, e redditi Ecclesiastici / e non solo in questi 3. Uescouati mà ancora in quello di Mariana et Accia : il di cui Uescouo M.r Saporiti uiueua tuttauia esule dalla sua Diocesi per detti incidenti.

Si intese e in Roma, et in Genoua che detto Padre Storcieri scritto auea à suoi Passionanti in Romagna, che aurebbe egli de denari accumulati in Corsica alzata in Roma da fondamenti Chiesa, e Casa propria con sua sontuosità, e magnificenza, et indicaua che era ben uisto da ribelli, e fauorito.

Era l’anno 1768. in cui continuando i Ribelli le loro Piraterie faceano ben spesso uscire dal Macinaggio piccolo porto nel Capo Corso bastimenti armati contro de nauiganti Genouesi, et inteso che gli abitanti di Capraia /183/ inclinauano ancor essi ad ammutinarsi contro de Genouesi spedirono i Ribelli in quest’Isolotto da 600. di loro con munizioni militari, et assediorono il Forte, era questo presidiato da non più che 40. soldati sotto l’Ufficiale Massarini : diffenderono questi con tutto l’impegno, et ardire attendendo à momenti da Genoua soccorso, on puotè questo essere loro sbarcato per auere i Ribelli muniti di piccole Artiglierie li Scali, e l’entrata del picolo porto : alla fine priui affatto di munizione dopo essersi sostenuto il Commandante cò suoi dalli 17. febraio à 29. Maggio rese dopo 102. Giorni di assedio il forte con li patti del tutto onorifici salua la libertà e robba, cosi rimase de Ribelli in podere anco quell’Isola. Uennero li pochi soldati à Genoua, et il Commandante Massarini fù beneficato col titolo di Maggiore, e colla paga di /184/ Lire 100. al mese.

Ueggendo intanti li Francesi che tuttauia sussiteuano in Corsica terminato li tempo delli 4. anni accordati per il presidio delle piazze, manacciauano di rilasciarle, che però fecero li loro Commandati istanza alla Republica di mandare truppa à rimpiazzarle Le angustie in cui questa si ritrouaua la faceuano dilatare : la poca soldatesca che auea col suo soldo, appena sufficiente per guardia della Città, e delle piazze di Terraferma la faceuano impossibilitata à tal prouista.

Onde ueggendosi estenuato il suo errario, minacciate le sue Piazze nell’Isola da Ribelli, che si affollauano in uicinanze della medema, e gli abitanti de Sobborghi di già ne prouauano gli disgustosi effetti : Uenne in risoluzione di consegnare /185/ col titolo di precario non solo detto Piazze, ma anco l’Isola tutta di Corsica alla Francia.

Questa Isola, che hà anco il Titolo di Regno, e come tale lo chiamorono il Papi Gio : XXII. Eugenio IV. Bonifacio VIII. Pio V. Uittore III. Calisto III. Alessandro VI. Gregorio XIII. e Sisto V. Regnu.Corsicae : Insulam Uenetiarum Ducatu. Neapolis, et Calabriae : cosi Leone VIII. in sua Bolla del 964./ Melchior Gelstat. Fol.222. Cosi nel Cerimoniale antico Romano. Fù conquistato, come abbiam ueduto dà Genouesi sino dell’anno 806. Onde dopo auerlo posseduto 962. anni, e dopo auere sostenuta la ribellione di què Peruersi, e Spergiure Isolani per 40.anni Continui, e dopo auerui profusi in spesa più di 300.millioni : il 2° Anno del Dogato di Marcello Durazzo q.Gio : Luca, et essendo di Genoua /186/  Arciuescouo M.r Giouanni Lercaro l’anno X. del Pontificato di Papa Clemente XIII. e di Giuseppe II. eletto Imperatore di Germania l’anno III. e dallo discacciamento fatto dal Popolo di Genoua dalla sua Metropoli il XXII. Fù alla Francia ceduta la Corsica.

Otto furono i Capitoli conchiusi in questa Cessione, le copie che se ne sono sparte, e l’estensiua fattane in tutte le Gazette publiche : ci obligano à qui anco segnarli per non mancare in ciò all’Epoca degli auuenimenti rimarcabili seguiti in la Ribellione di quest’Isola : con il seguente titolo farano palesi detti Capitoli.-----------

------Capitoli stati conchiusi dalle Seren.ma Republica di Genoua per la cessione fatta di tutto il Regno di Corsica alla Francia.-------------

I.                    La Republica di Genoua cede alla /187/ Francia il Regno di Corsica comprese tutte le Fortezze, e per l’artiglieria, munizioni, et attrezzi militari esistenti nelle medeme sarà corrisposto dalla Francia il suo equiualente in dannaro secondo l’estimo ne sarà fatto hinè indè à giudicio de Periti.

II.                  La Republica aura sempre la Souranità sopra detto Regno.

III.               Saranno resi à tutti li Particolari Genouesi tutti li loro Beni esistenti in detto Regno con obligo di produrre i documenti della loro indennità.

IV.               Li Corsi douranno esser sudditi alla Francia in tutto quel tempo che possedera la Corsica.

V.                 La Francia Garantirà La Republica e da Turchi e da Corsi, acciò possa trafficare liberamente ne suoi /188/ mari.

VI.               La Francia sarà obbligata di mantenere 16. Battaglioni di Truppa in detto Regno.

VII.            Nel caso che la Republica uolesse di nuouo rientrare al posesso del Regno di Corsica, deuera la stessa corrispondere à tutta la spesa, auera fatta la Francia in tutto il tempo del di lui posesso, delle quali spese ne sarà tenuto esatto conto, colla deduttione del frutto ne auera fatto in detto tempo la Francia.

VIII.          Sua Maestà Christianissima darà il libero posesso, et Dominio dell’Isola di Capraia alla Republica.

A questo passo fù ridotta la Republica già che l’Angelo della Pace Monsig.r Segni Uisitatore, e dopo di lui M.r Storcieri suo Teologo, e Uescouo in partibus, mandati dalla Corte di Roma per assistere alle Anime de Ribelli, à questi non le aueano insegnato i doueri de sudditi /189/ al loro legitimo Prencipe, e la subordinazione alle Potenze che Dio loro date auea come Sourane per Gouernarle, ne fattole comprendere (come doueano fare) ciò che commanda il Prencipe degli Apostoli = Subbiti estote in omni timore Dominis, non tantum bonis, et modestis, sed etiam discolis (Petr.II.Cap.17.) et il Dottor delle Genti à romani : omnis anima Potestatibus sublimioribus suddita sit, non est enim potestas, nisi à Deo, quae autem sunt à Deo, ordinatae sunt : Itaque qui resistit Potestati, Dei ordinationi resistiti : qui autem resistunt, ispi met damnationem acquirunt : nam Principes non sunt timori boni Operis, sed mali (ad Roman.XIII.u.2.3.) Uis autem non timere Podestatem : bonum fac, et habebis laudem : exilla Dei enim Minister est tibi in bonum, si autem malum feceris, time : non enim sine Causa Cladium /190/ portat. Dei enim Minister est uindex in iram ei, qui malum agit. Ideò necessitate sudditi estote, non solum propter iram, sed etiam propter conscientam, ideò enim tributa praestatis, ministri Dei sunt : Reddite ergò omnibus debita : cui tributum, tributum, cui Uectigal, Uectigal : cui timorem, timorem, cui honorem, honorem (Uersic.4.5.6.7.)

Douean ben sapere questi due Prelati Annociatori, et Angeli di Pace, e far conoscere à Ribelli, che chi si ribella al Prencipe si ribella à Dio : douean leggere, per bene, e santamente adiempare al loro obligo : giàche la ribellione di tutti i mali era l’origine, quanto dice il Gran Uescouo di Meaux M.r Bossuet nella prim parte della sua Politica tradotta dal Francese lib.VI.Art.2. Propos.V.nel tomo IV. delle sue opere doue proua la sogettione douuta à Sourani, e ciò che ne dicono gli stessi autori non Cattolici = Bellum in Superiores licitum non esse /191/ (nec Concessum lege Haebrea) minus etima lege Euangelica, quod probatur ex Sacris litteris (Grottius lib.I.Cap.4. de Bello subd. in super.) et factis Christianorum ueterum. Samuel Puffendorff Commentatore del Grotzio, lo conferma col Zeigler = non licere subditos aduersùs Principem, etiam pessimù, et iniquissimum Bellum mouere, aut armis resistere, et dolendum planè est inuentos nostro saeculo uiros, qui contra sacras litteras, contrà rectam rationem, contrà piae antiquitatis sententiam, nouo effuso dogmate, inferioribus Potestatibus aduersus summan, arma induunt (De Iur. maiest. lib.I.Cap.XXXII.§.XXX. Seguita poi à prouarlo con più argomenti e raggioni : col Puffendorff lib.VII.Cap.VIII.§.VI.VII.VIII.)

Douean ben auer ciò presente què due Zelanti delle pouere anime de ribelli e procurare di estinguere prima il fuoco /192/ della ribellione, prima caggione di tutte le sceleraggini, e sacrileggi, che què popoli commetteuano, e non essere forze frà il numeri di quei, che dice S.Bernardo al Uescouo Seuero : sunt qui suggerunt subditis suis superioribus rebellare : Christus aliter iussit, et gessit. Cosi dice dà succenati autori tanto Sacri che profani.

Se questa raggioni militano in fauore della Republica, non u’hà dubio, che auendo ceduta dett’Isola alla Francia, e trasferito in essa il suo dominio, militare anche debbano di questa in fauore : contro ogni impostura de Ribelli.

Udita in Genoua, et anco in tutta l’Italia detta cessione, non ui mancorono Curiosi di inuestigarne il fine, ne de Politici per caballizarui quasi che douessero i Prencipi e Sourani scoprir loro gli arcani de proprie risoluzioni per dar ansa, e materia à Gazzettieri di impiguare con inuentioni /193/ ò ideali suppositioni li loro Fogli.

Gionse intanto in Corsica il March.e di Cheuuelin Commandante dell’Armata Francese in Corsica con 600. Caualli della Legion di Soubise, e riceuuto in la Bastia alli 7.7bre sotto lo sparo di tutta l’Artiglieria, e fece publicare l’Editto del Rè de 5.Agosto dato in Compiegne 1768. in cui diceua che auendo la Republica di Genoua ceduto à S.M. i diritti di Souranità che possedeua sopra il Regno di Corsica, e rimesse alle sue truppe tutte le Piazze si dichiarata incaricato di uolere essercitare la sua Souranità sù del Regno per il bene di què popoli suoi nuoui sudditi, suoi cari, e di cooperare alla loro prosperità, e uantaggio : Con intimare ad ogni uilaggio, e luogo chiuso di arrendersi alle sue truppe secondo l’intimazione gliene uerra fatta, e che trouerà la stessa prottezzione che godono i Uilaggi /194/ Francesi : Che prendeua què nuoui sudditi sotto la sua prottezione, sperando che non douessar ridurlo alla necessità di trattarli come sudditi ribelli, e che euitera di perpetuare nell’Isola di Corsica torbidi, i quali non potrebbero à meno che distruggere un popolo da lui adottato con tanta di compiacenza nel numero de suoi sudditi.

Altro editto ò sia ordine fece publicare esso M.r Cheuulin dato da lui da Tolone sino delli 22.agosto trascorso in cui reiteraua à què popoli le promesse del Rè, e sicome questi era intento di procurare la prosperità, e li uantagii di sua prottezione paterna à què suddita, che si preggiauano di mostarsi sottomessi, ed ubbidienti, cosi trattati come ribelli coloro, che animati da principij detestabili, cercassero di prolongare i torbidi, dà quali è agitata dà tanti anni quell’Isola.

Fù publicate pure altro Editto /195/ dato detto giorno de 22.Agosto in Tolone, in cui da esso M.se Generale Cheuuelin si prohibiua agli Abitanti di Corsica di nauigare sotto altra Bandiera che la Francese, e che questa sola si douesse innalzare per tutta l’Isola sotto pena contro i delinquenti di essere inseguiti, come Pirati, e trattati come tali. con promessa di somministrarle gratis le speditioni e licenze da nauigare, ed intimato loro di prouedersi di bandiera bianca che sarà loro conceduta in conformità degli ordini di esso Generale.

Onde in seguito distribuitasi in le respettiue Piazze guarniggione Francese incomminciò un Corpo di questa ad impossessarsi del Capo Corso : Nonza, Olmetta, Canari, Barettali, Luri, Meria, Pino, Sisco, Pietra Corbara, Lucciana, e Borgo, occupate ne furono : et in apresso li luoghi tutti che compongono la prouincia di /196/ esso Capo Corso.

Rimaneua per mantenersi libera la Communicatione da S. Fiorenzo con la Bastia da sorprendersi Barbaggio, e Patrimonio, anco questi luoghi furono occupati da Francesi, il di cui ualore in distacciarne i Ribelli che fortificati ui si erano, fù sorprendente, il uantaggio che ne riportorono i Capicorsini, non fù minore di quello ne puetesse à Genouesi risultare : mentre tolta la Prouincia di Capo Corso à Ribelli fù anco libero il Piccolo porto del Maccinaggio doue li medemi armauano filuche, et altri piccoli bastimenti per essercitare la Pirateria contro de medemi Genouesi, sicome rimase libero l’ingresso dall’altra parte nel Golfo di S. Fiorenzo.

Frà li priggioneri fatti da Francesi nella presa di detta Uilla di Bar- /197/ baggio, e passo importante di Patrimonio ui furono il S.r Barbaggi nepote del Ribelle Capo de Pauli, Luca Ottauio, e Gio : Andrea Allessandrini Fratelli, et ambi della razza del Capo Ribelle Allessandrini : Gio : Antoni, et Ant° Gentili de principali tumultuanti, mandati furon tutti à Tolone.

Inuaso dal Fanatismo il Capo Generale de Ribelli Pasquale de Pauli, niun conto faccendo di detti Editti fatti publicare dal M.se Cheuuelin, ne delle intimazioni in essi contenute quasi che non fosse egli, e que popoli ribelli sudditi del Rè incomminciò ad intimare Consulte, et à dar fuori de scritti infami, buggiardi, et offensiui di chi con tanta prouuidenza li uoleua accettare non per sudditi solamente, mà per figli, e che li prometteua una uera gloria per loro, e prosperità.

/198/ Non crede, anzi non uuol credere il Capo Ribelle de Paoli ne suoi Conciliaboli, et in le scritture che fà publicare trasportata tutta nel Cristianissimo la Souranità che auea la Republica sopra la Corsica di cui ne era Padrona, e come tale riconosciuta da tutti li Potentati. Non crede, e non uuol persuadersi di essere egli tutto il suo Conciliabolo, tutti que popoli, che egli fomenta, e mantiene nella ribellione sudditi della Republica, et in forza della succennata Cessione Sudditi del Rè di Francia.

Non comprende l’ostinato, che gionto è il fine della sua Tirannia, con la quale hà ingannati què popoli, rubbati i Beni delle Chiese, assasinati li Uescoui, impouerite tante famiglie et esseguite, e fatte esseguire le più orrende sceleratezze, li sacrileggi più /199/ enormi per far guerra alla Republica sua Sourana con la più ostinata et essecranda fellonia.- nel 1761. il Priore di S. Angesi, Carozzino, fatto da suoi Pirati prigione pagò al di Pauli per il riscattu 24000.

Sarà douere (e tutto il Monde l’attende) di S.M. Cristianissima come Denominato Sourano assoluto del Regno di Corsica e di què tutti popoli ribelli, sicome in caso di sommissione, e di ubbidienza di farle prouare gli atti della sua Reale beneficienza, e prottezzione, cosi à Ribelli, e spergiuri un distruggi.to totale : Mentre il Sourano come dice il Dottor delle Genti S.Paulo (ad Roman.XIII.V.4.) Time : non enim sinè causa Gladium portat. E Ben con raggione Luiggio XIV. di Gloriosa memoria, e glorioso Auo del Regnante Monarca, non pae in uano l’Epigrafe memorabile nè suoi Bronzi, e tanto rinomata RATIO ULTIMA REGUM, e che con si fatti mezzi i nemici si abbatono, mà molto più i Ribelli come si legge nella di lui Uita. – Sebbene alla fine mori, e conobbe all’ora di esser mortale come tutti li altri monarchi che euitar non puonno quel Colpo che l’onnipotenza hà à tutti fissato…

 

/200/ ANNOTAZIONE

 

Prima di terminare questa Storia deuesi fare un osseruazione molto interessante. Trouauassi la Republica canzonata da Francesi sino dell’anno 1737. (come abbiamo indicato poc’anzi in quest’opera à Carte 130 :) sino all’anno 1768. auea la Francia dunque nel 1737. mandati 3600. uomini in Corsica per sottomettere i Ribelli la Republica si obligò pagarli con la spesa di lire 58475.15. al mese, e col di più à proportione se ue ne fossero andati di più : ma questa sussistenza de Francesi nell’Isola s’intese, che ad altro fine non fù che per garantire da più uicino la Toscana stata ceduta all’Imperatore in uece della Lorena incorporata alla Francia, affine che la Spagna non si accingesse all’inuasione di esse Toscana /200v/ Cosi prouò il dispiacere la Republica dopo auer mantenuti i Francesi in Corsica sotto il specioso titolo di esser questi in quell’Isola à fauore di essa Republica, di uedere, e prouare li Corsi ribelli sempre più infelloniti in la loro ostinazione : mentre li stesse Francessi con buone speranze li palpauano, commerciando con essi, e famigliarizandosi colle loro peruerse intentioni : questa disgrazia prouò la Republica negli altri due Trattati fatti colla Francia nel 1755. e 1756. li Francesi in questi canzonauano la Republica, e bombardiuano li ribelli all’or che con più tratti con essi fatti sotto specie di uolerli sottomettere alla lor antica Sourana, li accordauano tutto il di loro desiderabile, e diminuiauno sempre più tacitamente la Souranità della Republica medema ….. /294/…… Et in fatti in quanti Diplomi sparsi di Ministri, ò Generali Francesi tanto sotto specie di Amnistia, ò di perdono accordato à ribelli dalla Republica mai chiamano questi col nome di Ribelli, e la ribellione e fellonia, col proprio nome, ma sotti quello precisamente di Corsi, di tumulti di dissenzioni. Che altra mira, altro fine auessero i Francesi nel loro soggiorno in quell’Isola lo contestano, mà molto più gli effetti, che ne sono seguiti. Mons.r Iaussen (memor.Istor. di Corsica dedicate al Conte di Malboè impress.in Lusanna 1758.lib.II.Cart.145.Tom.I.) dice = Che le Truppe Francese non erano andate in Corsica per far le uendette de Genouesi, ma che effettiuamente, non auesser quest’ordine dal Rè, et era tutto Contrario Ann.1737. / e sotto l’anno 1756. contesta = che il Commandante Francese, e gli ufficiali tutti protestarono di non auer che fare ne con i Corsi, ne con i Genouesi, che sendo uenuti in Corsica solamente per preuenire le sorprese /295/ che disegnauano farui gli Inglesi loro nemici, uolean osseruare la più esatta neutralità. Cosi dunque delusa Rimaneua esse Republica dalle Belle inorpellate promesse della Francia mentre altro esprimeua ne trattati altro effettiuamente operauano ne fatti, e teneuano uiuo il fuoco della Ribellione per giongere à loro dissegni. Il Trattato conchiuso nel 1764. fù l’ultima della Canzonature fatte dal Gabinetto della Francia à Genouesi il limito fissato delli 4. anni della permanenza delle Truppa Francese in le Piazze della Corsica, la minaccia fatta di abandonarle al loro destino à tutto il mese di Agosto, se la Republica non le faceua rimpiazzare dalla sua Truppa, era un coltello, che staua per strangolarla, mentre auendo questa sulle buone speranze abellite dalle promesse de Francesi, rifformato il migliore della sua /296/ soldatesca, e li più esperti ufficiali ritrouossi in istato di Sacrificarsi alla necessità : Fine prefissosi dal Gabinetto di Francia sino dal principio dell’anno 1737. mentre dopo auere cooperato all’euacuazione estrema dell’Errario della Republica, e di auere impegnati i suoi Patritij, et i Cittadini più bene stanti à profondere il suo particolare contante negl’impieghi alzati dalle sue machine, ridotto insomma il publico, et il priuato all’estremità, ritrouossi la Politica, del Gabinetto della Corte di Francia alla meta al conseguimento del meditato intento. Et in istato di trauagliare PRO DOMO SUA : onde del 1769. in forza di un Trattato da noi già esteso in Compendio in questa Storia alle Carte 193.194. Ui spedi in fine in l’Isola Monsiù de Ueaux con numerosa truppa, che asseguendo à pieno, e con impegno le premure della sua Corte, e con dettami della /297/ uera regola militare, e non con mascherate cerimonia, con un felice esito disperse i Ribelli, e si rese con l’intelligenza di più Capi de medemi Padrone dell’Isola, die in questo à diuidere, che, quando la Francia uoleua sposar l’impegno forze non le mancauano, sicome inuenzione, pretesti, e fruole promesse quando sotto specie di protezzione canzonar uoleua li Amici.

Onde in una si fatta cessione, altro non ui hà auuto la Republica, che la Consolazione di sentire i Ribelli sottomessi, fuggiasco l’Eccell.mo, cosi da loro ampollosamente milantato Monsieur Pasquale de Pauli, roconosciuta in tal cessione la sua Souranità dalla Francia in la restitutione da farsele dalla medema del suo Regno di Corsica ogni uolta gliela dimandasse, con pagare al Rè le spese della spedizione delle Truppe, et il loro mantinimento in Corsica, con dedurre da queste il prodotto /298/ delli diritti, et impositioni che il Rè stabilirà nella medema, come nel Capitolo XV. del Trattato conchiuso frà S.M. e la Republica nel 1768. 16.giugno in Pariggi, o sia Uersaglies, e firmato dal Duca di Choiseul per parte del Rè, e da Agost° Domenico Sorba per la Republica.

Cosi doppo 962.anni, cioè doppo quasi nuoe secoli che la Republica col sangue de suoi Cittadini conquistata auea la Corsica sopra Saraceni sino dal tempo di Carlo Magno, e diffesa contro tanti Potentati che inuadere la uoleano, supresse et estinte infinite Ribellioni : ridotti all’esterminio i Pisani, che il dominio ne ambiuano, e fatto loro perdere con la speranza dell’acquisto, anco la libertà della loro Republica : doppo l’effusione di più, e più milliioni di cotanti spesi in 40.anni per i Ribelli supprimere /299/ costretta uiddesi à fare uolontario il sacrificio di un Regno, mostrandosi più prodiga, e liberale di un Allessandro il Grande, all’or che donaua i Regni à Monarchi che ne erano Padroni, mà da esso uinti, e sconfitti, ma questa un Regno suo Proprio, e cinquistatosi col sangue de suoi Cittadini ad un Monarca il di cui Gabinetto da tanti anni istutiato auea di ridurla à si fatta risoluzione, cosi riconobbe la Republica di Genoua esser più che uero ciò che contesta della nazione Francese sino da suoi tempi Procopio, Polibrio, e Flauio Uopisco nella uita di Proculo Imperatore, che disse = ipsis prodentibus Gallis, quibus familiare est ridendo fidem frangere, e Polibio Gens infida, Procopio però = Natio ad fidem prodendam ceterorum mortaliu. Longe promptissimam.

 

DESCRITTIONE : GEOGRAFO = POLITICA DELLA CORSICA

 

/201/ La Corsica dunque è situata sotto il V. clima del XIII. Pararello, restando secondo dice il P.Ricciolio la punta di Capo Corso alla latitudine di Gradi 44.e minuti 57. La Bastia à Gradi 44. e minuti 36. Aiaccio à Gradi 41.36. e Bonifazio à Gradi 39.77.

Dà Tramontana à Ponente hà il mare di Genoua, da leuante quello di Toscana o’Tirreno, à mezzogiorno lo stretto, che è frà la Sardegna, e la medema Corsica, detto le Bocche di Bonifacio.

Diuidono gli abitanti l’Isola in due parti l’Una di quà, l’altra di là da monti. La parte uerso Tramontana dicesi di quà, l’altra di là da Monti quali sono altissimi, e trauersa- /202/ no l’Isola, come fà per l’appunto l’Appenino l’Italia. Comminciano questi dalla banda di fuori, cioè al ponente sopra il Golfo di Porto, e stendendosi al Leuante al primo de monti detto Focolagio, iui resta un stretto passo detto da Corsi la prima Fogata, o sia Bocca di Melza, da doue si passa al di là da monti, quali continuano da monte Asenino, che porge in mare frà Giralatte, e Porto, continuando al leuante, declinano à sirocco, diuidendo sempre l’Isola con una continuata Cattena.

Siegue in appresso un’altra Fogata, ò sia passo detto di S.Maria dlla Stella, da doue continuando per dirupi sino della uilla di Lozzipeo uerso la fiumara di Chiomi giongesi in Euisa.

Questi monti sono tutti aspri, ed /203/ incolti, e meglio descriuere non si possono che, con indicarne le Foci, ò sia passi, Stretti, che da luoghi uicini la denominaztone ne prendono. La Terza Foce hà due passi, il più uicino è alla pieue di Niolo, che discende in Euisa : Uergio Uisico si chiama, e l’altro Uergio di Pietro, e finisce uerso le Christianacie Uilla di là da monti. Un altro passo poi, mà pochissimo usitato per l’asprezza delle montagne : chiamasi Campotile Situato è questo Sentiero sù di un monte che con una Sdriscia continuata comincia dalla Pieue di Tralcini non longi da Corte, e ua à terminare nella Uilla di Socia di là da Monti nella Pieue di Uico.

Sono in la Sommità di questa montagna due laghi : il lago di Creno, spauentoso à Uiandanti per essere in mezzo d’un assai folto Bosco, e quello d’Ino, due miglia lontano dal sudetto, che gira un mezzo miglio in un bellissimo piano. Un piaceuole Colle è sopra questo lago, e chiamasi Monte Tauolato /204/ Dà questo hà la Sorgente il maggiore delli 3. fiumi dell’Isola detto il fiume Guolo, che diuidendo la Pieue di Niolo in due parti permezzo di alcuni ponti sopra di esso fiume collocati, rende commoda la Communicazione delle Prouincie : Li  primi cominciando dalla sua Sorgente sono la fontanella, e Pont’alto, indi passata la Ualle di Niolo, si trouano li ponti di Castirla, è di Ommessa, ò sia di Suppietra, e scendento à Grego e leuante il ponte di Ommessa antico, ò sia Ponte della Leccia, il ponte rotto, ò di Camporoso, il ponte nuouo, et il più uicino al mare il Ponte al lago Nenedetto, oue scende poi detto fiume Guolo alla pianura, e diuide la pieue di Casinca da quella di Mariana non longi della Torre di Ponta d’Arco.

Nasce pure indetto Giogo sopra Campotile il fiume Liamone, che passando per occulto sentiero di là da monti, dà in mare /205/ nel Golfo di Sagone. Tiauesi anco le sue Sorgenti il fiume Tauignani, quale sendendo uerso leuante scarica nel mare uicino ad Alleria.

Questi trè fiumi Guolo, Liamone, e Tauignao, e uanno in mare in 3. Uescouati, il Guolo in Marina, Liamone in Sagone, e Tauignani in Alleria.

Due altri passi stretti, ò Bocche per andare di la dà monti sono in Uiuario, uno detto di Grisomena per il quale si ua nella Pieue di Crozini, mà non è più in uso, l’altro detto di Guizzauona, ò sia le foci di Bogognano che incominciandosi à salire dal fiume di Uiuario, ascendesi alla Uilla de Gatti et indi in la somità del Colle alla Uilla di S. Pietro, si uarca in drittura al luogo di Bogognano di là dà monti nella Pieue di Celauo.

Dalla foce di Uerde, che incominciandosi à salire dà leuante, e sirocco in uicinanza della Uilla di Ghissoni, conduce alle /206/ Giamanaccie paese di là da monti sono in questa foce li scoscesi passi detti di S. Pietro, e della Sorba : et iui in poca distanza il monte detto Raparo, et un altro passo, ò sia foce detta di monte Aznao. la  cui salita incomincia dal Solaro, ò sia Sollagio uilla di Couasina, e sècende à Quenza Uilla della Pieue di Carbini di là da monti : continuano questi con monte Bauella, e Forca d’Asnao, con monte Coscione, doue pure ui sono foci, ò Bocche da passare ma poco in uso, perche molto Alpestri, e Scoscese.

Nel monte Coscione ui sono i più belli pascoli dell’Isola, et altre uolte ui si numerauano à què pascoli più di 350. mandre di Pastori con infinità di Bestiami. A Bauella si congionge il monte Argiauara, e Diamante, à questo il monte di Conca con sotto un piano in uicinanza del fiume S.Lucia, in Conca scendono Le acque de monti di Cagna : uiene in apresso il /207/ monte di Roccapina, che termina con una penta in mare frà Bonifacio, e Campomoro.

Uicino al monte Bauella à quello di Roccatagliata, sù di cui si scorgono per anco le rouine del Castello di Ranuccio della Rocca.

Tutto questo tratto di monti che dura più di 70.miglia, in cui le srtade sono si disastrose, et impedite da dirupi, che in molti luoghi sono fatte à scalini nella uiua Rocca à forza di Scalpello, come nel Calle di S.Regina in la pieue di Niolo.

Sono detti monti pieni di legnami di Abeti, Pini, Elici, Tassi, Ginepri, Castagna, Rouere, e Faggi abbondantissimi di Caccie, di Saluaggiumi, Cerui, Cinghiali, e di una specie di Capri detti Muffoli, ò Muffi, specie di Cerui, che hanno la Corna, come i Montoni.

Diuedesi l’Isola in 10.Prouincie, e 4. /208/ Feudi. Sei prouincie sono da quà da monti. Capo Corso : Calui, Bastia, Balagna, Alleria, e Corte : e 4. di là da monti Uico, Aiaccio, Sartene, e Bonifacio. Trè Feudi sono uicini al Capo Corso : Nonza, Brando, e Canari, et uno di là da monti, che è il feudo d’Istria, e confina con la prouincia di Sartene. Calui, Aiaccio, e Bonifacio erano gouernate ciascheduna da un Commissario. nella Bastia ui risiedeua il Generale Gouernatore del’Isola : le altre Prouincie erano gouernate da luogotenenti. Li Feudi ancor’essi gouernati da Luogotenenti, che si ellegeuano da Condomini di medesimi Feudi.

Il Capo Corso è la Prouincia più settentrionale della Corsica abitata da persone dedite al trauaglio si in mare, che in terra, Comincia questa da Capo Corso, che è una punta, che dira da 4. in 5.miglia, siegue poi à ponente Capo bianco /209/ dopo 2.miglia Centuri, con un’Isolotto, la piaggia di Alissio, e dopo 7.miglia lo scalo di Pino, che fà da 500.Abitanti, siegue la ponta di Minerbo, la scalo di Giottani, e poi Canari Feudo Separato dalla Giudisdizione di Capo Corso, e qui principia il Golfo del Nabbio, ò sia di S.Fiorenzo.

Dalla parte poi di Leuante, partendo dal Capo Corso, ò sia dà Capo Bianco à 3.miglia circa ritrouasi Dollari con un piccolo porto, la Cala dell’Agnello, dalla quale in distanza di un miglio, ecuzi l’Isolotto della Giraglia, poi porto francese S.Maria della Ciapella, la ponta et Isolotto della Finichiarola, e dopo 2.miglia il Macinaggio.

Macinaggio è lo Scalo di Rogliani in poco distanza da una ponta, ò scoglio detto la Coscia, e resta à mezzogiorno del Macinaggio una torre doue fabricato un piccolo fortino per diffesa del luogo. Segue /210/ in apresso Tomino, e la Torre di Meria, il porto di S.Seuera, Cagnano, Porticciolo, Casa, e Torre dell’Ampuria S.Cattarina, il fiume e la Torre di Sisco.e poi con un Capo assai sorgente in mare la torre detta Testa di Sagio : Dopo 2.miglia Erbalonga Terra del feudo di Brando, doue termina da questa parte la Giurisdizione di Capo Corso.

Gira questo Paese da 48. in 50. Miglia diuiso in mezzo da una montagna continuada detta la Serra, che si estende da Tramontana à mezzogiorno per longhezza. Li Luoghi del Capo Corso uerso Ponente.sono Centuri colle Canelle, et altri 3. Uillaggi, Morsiglia con diuersi Casali, Pino con 7.uille, et un monistero di Frati Francescani, doue è il monte di Minerbo termine del Uescouato di Mariana. Minerbo fà da 30. in 40.fuochi, e Barettoli che contiene 10. Uillaggi.

Incontarsi in la medema Costiera il feudo di Canari, che contiene 13.Uillagi con /211/ 900. circa anime, et un monastero di Zoccolanti, et in apresso il Feudo, e luogo di Nonza ben coltiuato, con 3. Uille, Olmetta, Olchani, Ogliastro, che fanno 1160.Anime.

Li Luoghi del Capo Corso, dalla parte del leuante sono Ersa, S.Colombano, Rolliani, oue risiede il Giusdicente, con 5. uille et un Conuento di Francescani, e la torre Publica. Siegue in appresso la torre di Tomino con li piccoli Uillaggi di S.Paulo, e Pastine, Meria, e Pieue di Luri con altre 5. piccole Uille S.Pietro, Suari, Ghiglione, Carbonaccie, et Oueglia con un Conuento di Capuccini.

Sopra detta Pieue, in una Collina scorgesi la Torre di Senaca, oue stette questo Filosofo esigliato per caggione di Messalina Augusta. Alla marina ritrouassi Occagnano, Pietra Corbara, e la ualle di Sisco /212/ con 18.uillaggi. Nella Pieue di Luri sono le uille di Piazze, Poggio, Castiglioni, Castello, Fieno, Castagneto, Spergame, S.Nicolao. Dopo Sisco in amene Colline si gionge al fiume Uasina, oue il tanto celebre Santuario di n.ra Signora nel Feudo di Brando, è questo assai popolato, e meglio coltiuato, doue termina la Giurisditione di Capo Corso dal leuante : Pietra Corbara, Sisco, e Brando con 34. Uille, col popolo di 2360.abitanti diuisi in 300. e più fuoghi, formano detto Feudo distante 5.miglia della Bastia, sono in esse due Conuenti uno de Zoccollanti, altro di Capuccini : e per impedire lo sbarco à Barbari, che per il passato sacheggiauano quella Costiera : e stato circondato il Capo Corso di più Torri sino al numero /213/ di 31. alla riua del Mare, et incomiciando dalla Bastia per andare à Tramontana in la continuazione di circa 50.miglia ue ne sono n° 17.sino à Dollari e Capo bianco : A 3.miglia dalla Bastia si incontra la Torre Toga, poi Torre Pietranegra, Torre Miomo, Torre Grisona, Uasina, Erbalonga, Sagro, Sisco, S.Cattarina, Perticciolo, Luri, Meria, Macinaggio, S.Maria della Chiapella, l’Agnello, Barchaggio, Erza, Centuri, Morsiglia, Pino, S.Francesco, Minerbo, Barettoli, Marinca, Ogliastro, Castel di Nonza, Negro, Farinole, Uecchiaia e S.Fiorenzo.

Dopo Capo Corso, e detti Feudi entrasi in la Giurisditione di Bastia : Contiene questa 19.Pieui, Comprese 5. della Giurisditione, e Prouincia del Nebbio, e sono Otta, Petrabugno, Orto, Mariana, Bigorno, Caccia, Petralba, Casaconi Rostino, Casinca Tauagna, Ampugnani Orezza e Moriani.

/214/ Le Cinque Pieui del Nebbio, sono Patrimonio, Olmetta, Oletta, Farinole, S.Pietro, e S.Quilico.

La Pieue di Lotta, e Pietrabugno che, è à tramontana della Bastia faceua altre uolte 470.Fuochi compresi in 20. Casali. Fà al presente anime 1320. Li suoi luoghi principali sono Petrabugno, Guaitella, Caseuechie, Casenoue, Astima, Alzeto, Cardo, S.Maria, S.Martino di Lotta, che è il principale di tutti, abbonda questo Paese di uini esquisiti.

La Pieue di Orto, ora quasi rouinata era auanti numerosa di 340.fuochi. Due soli luoghi Biguglia, e Furiani oggi la compongono con 500.abitanti in terreni coltiui. In questa Pieue è situata la Bastia Capitale di tutto il Regno, residenza del Gouernatore, e del Uescouo che porta il titolo di Accia, e Mariana Città rouinate.

Diuidesi la Bastia in Terrauecchia, e Terranuoua  : la prima in sito molto aspro senza mura, la seconda /215/ in la maggior parte in Terreno piano con molte belle case fabricate alla moderna, cinta non solamente di ottime muraglie, mà di un largo, et alto fosso con ottimi bastioni, et una Cittadella assai buona.

Sono nella Bastia due Conuenti di minori uno nominato S.Ant° di Padoua di Capuccini l’altro di S.Angelo di Frati Zoccolanti. Una Casa di Gesuiti dedicata à S.Ignatio, altra di Frati osseruanti di S.Francesco, 3.Conuenti di monache : cioè S.Chiara Agostiniane, SS.a Annontiata Turchine, e S.Orsola. Un publico spedale dedicato à S.Nicolò : il Conuento di S.Giuseppe di Frati Seruiti, altro de PP.Missionarij col titolo di S.Maria del Carmine : la Cattedrale dedicata à S.Maria : la Parochia di S.Gio.Ba.tta. Cinque oratorij, cioè S.Croce, S.Carlo, la SS.a Trinità, SS.a Concettione, e S.Rocco.

/216/ Il di lui porto è molto angusto, con un molo fatto con arte, et hà l’entrata à Maestro, capace di pochi bastimenti : nell’entrare, à banda sinistra del medemo rimpetto al Palazzo del Gouernatore euui un Scoglio detto il Leono. La Città è scarsa di acqua la quale per lo più si ua à prendere ad una fontana detta Ficcagiola, introducendosene parte per un Acquedotto. Rendono abbondante questa Città i luoghi fruttiferi, che hà all’intorno.

Il Uescouo di Accia, e Mariana hà nella sua diocesi 92.Parocchie.13.di queste sono nella Balagna, cioè quella di Nouella S.Martino, quelle di Palasca, Ortaca, Lama, Petralba, Belgodere, S.Bartolomeo di Occhiatana, Costa, SS Simone, e Giuda delle Uilla : S.Maria di Speloncato Collegiata, olim detta S.Michele, S.Cattarina altra Parochia di detto /217/ luogo, con un Conuento di Capuccini, S.Pietro di Nessia, con le Parochie di Feliceto, e Muro.

A mezzogiorno della Bastia, oue sbocca in mare il fiume Guolo, euui la Pieue di Mariana, che prende la denominatione dalla Città di tal nomme distrutta. Si scorgono per anco le uestigia della di lui Cattedrale, doue il Uescouo di Bastia uà à prendere il posesso del Uescouato, unitamente à quello di Accia. Trà soli Uillaggi compongono questa Pieue, Locciana, Uignale, e Borgo con 500.Abitanti.

Sopra detta Pieue euui quella di Bigorno con 1060.abitanti distribuiti in 12.Uille, che sono Scolca, Erbagio, Uolpagiola, Campitello, Teggie, S.Marcello, Poggio, Rolla, Ficcagiola, Lento, Traue, e Querceto.

A questa contigua è la pieue di Casinca con 2630.Abitanti diuisi in 650.fuoghi, confina questa à Tramontana col fuime Guolo, à mezzogiorno con fiumalto /218/ e Tauagna, à Ponente con la pieue di Casaconi, et hà 5.miglia di Pianura dal Guolo sino alla Torre di S.Pellegrino, sono i suoi uilaggi tutti situati in Collina = Oretto, Sorbo, Occagnani, Penta, Porri, Uenzolasca, Uescouato et il Castellare.

Dà questa Pieue sino alla Torre della Solinzara ui sono più di 80.miglia di costiera, uien questa detta la Spiaggia di Alleria, quale spiegia ò pianura si estende alla montagna in qualche luogo 6.in altri 7. 10. e sino à 20.miglia, et in qualche parte poco meno di 15.miglia.

Sopra essa Pieue continuando la Sponda del Fiume Guolo scorgesi quella di Casaconi con 1956.abitanti in 400. circa fuoghi : Principali frà questi luoghi sono = Ortiporio, Fornoli, Pertinaccie, Crociccia, Pianelli, Camere, Pietra, Piazze, Nicoria, Costa Uergaliesi, Canagia, Ferlagia, Lordo., /219/ Filette, Monte, Carogna, Diuina Campile, Penta, Aquatella, Monte, Olmi, e Furnelli.

La Pieue di Tauagna, che con fium’alto hà la sua origine in Orezza, confina à mezzogiorno con quella di Moriani alla Torre della Padulella in longhezza di 5.miglia in faccia al mare. Era altre uolte numerosa di 20. Casali con 320 fuoghi, mà per essere sempre stata patria de principali ribelli contro de Genouesi per le continue guerre, e tumulti è di molto diminuita e consta di soli 1327.abitanti diuisi in 12.principali Uillagi Taglio, Isolaccia, Pero, Caseuecchie, Poggio, Arenoso, Mezzana, Orneto, Carbonaccie, Uelone, Uillenoue, e Tallesani Patria del Caporibelle Luiggi Giafferi.

Dal Fiumicello Canapagio, e dalla Torre Padulella confini di Tauagna comincia la Pieue di Moriani per tratto di 5.miglia, continua al mezzogiorno sino al /220/ fiume Uocatogio alla torre Prunetta, contiene con 2127.abitanti 25.Uillaggi, principali frà quali sono la Uenzolasca, Bonaldi, Coccola, Piazze, Ualle, Poggio, Pente, Forci, Pinzo, Serra, e Fieno.

Continuando la sponda del Guolo sopra Casacconi, euui la pieue di Rostino con 2160.abitanti in 650.fuochi, diuisa in 26.Uille, principali delle quali sono Pastorecchia, Sauinaccie, Castineta, Ualle, Grati, Casapiti, Ferlagia, Rischiamore, Saliceto, Uicinato, Bisinchi, Seuasi, Casanoua, Erocca, e Morsaglia, con una gran pianura.

Sotto detta Pieue al Leuante trouasi quella di Ampugnani delle migliori di tutta l’Isola, che auendo à Tramontana quella di Casaconi, contiene 3580.abitanti. Euui in questa una montagna con sopra l’antichissima chiesa nominata S.Pietro /221/ d’Accia, doue il Uescouo di Bastia prende il posesso del Uescouato di tal nome. Li suoi paesi sono 20. all’incirca, frà quali Porta, Poggiale, Quercitello, Stopianoua, Giucatogio, Penta, Casteldacqua, Pruno, Ficaggia, Polueroso, Monte d’Olmi, Alzi, Bonifacio, Querceto, Casalta, Piano, Ficolaccie, Poggio, Marinaccie, Lutina, Melelli, Nepita, Penta al Tiaue, Cassindo, Ficaggia, Ezauo, Casabianca, Siluareccio, Croce, e Scata : Principale però frà tutti, è Casabianca.

Contigua à questa in poche miglie di salita è la pieue d’Orezza, che confina à mezzogiorno con quelle d’Allesani, e di Uallerustie : fà 3826.abitanti con 58.Uillaggi frà questi i principali sono Tramica, Piazale, Piè della Croce, Rapagio, Grana, Erbaggio, Parata, Querrino, Pastorechia, Fontana, Bustico, Colle, Carpineto, Uerdese, Fossetto, Piè d’Opartino, Nocaria, /222/ Campodenico, Stazzona, Piè d’Orezza, Carcheto, Castello, Sorbello, Campana, e Casanoua ; in questa Pieue euui un monastero di Frati minori.

Per continuare la Giurisditione della Bastia, doppo la Prouincia di Capo Corso uerso Ponente, nel Golfo del Nebbioeuui la Pieve di Farinole che confina col feudo di Nonza, et arriua sino alla Terre di della Uecchiaia, distinta in più Casali, principali frà questi sono Farinole, Poggio, e Spargaggio con 500.Abitanti.

A Farinole succede la Pieue di Patrimonio distante solo 5.miglia dalla Bastia distinta in sole 3.uille la principale è Barbaggio.

La Prouincia del Nebbio è separata dalle pieui di Orto, Lota, e Bigorno da una montagna, et alquanti Boschi frà quali quello della Stella, e di Giussani, oue sono legnami in /223/ gran copia. Dalla parte di Pietralba è separata dal monte Tenda sino alla costiera delle Egriate, quale dura 15.miglia : doue termina col fiume Ostricone. Gira la prouincia del Nebbio circa miglie 70.compresa la Costiera della marina.

Sotto la chiesa di S.Nicolao in poca distanza dal monte Tenda, nasce un fiume detto Biuinco da due piccoli laghi che passando per le pieui di Oletta, et Olmetta, spocca uicino à Biguglia nello stagno di Chirulino.

La pieue di Olmetta fà 706.Abitanti diuisi in 3.Uillaggi Olmetta di Nebbio, Uallecale, e Rutali, che resta di là dal ponte sopra detto Fiume. Due uille Oletta propria, et il Poggio con 887.abitanti formano la Pieue di Oletta, e sopra il Golfo di S.Fiorenzo Scorgesi la Pieue di S.Quilico con 950.abitanti le di cui uille sono Morato soprano, Morato sottano, Rapale, Sorio, Croce, e Pieue.

/224/ A Tramontana di questa euui la Pieue di S.Pietro abitata da 970.persone compartite in 2.Uille, S.Gauino, e S.Pietro con un Conuento di Frati Capuccini.

S.Fiorenzo terra in fine del Golfo di tal nome, della Giurisditione di Nebbio, 5.miglia distante di Farinole, era nè tempi andati assai forte perche munita di mura, e di forte Castello sendoui al presente qualche poche abitazioni con una forte Torre. La Terra è abitata da circa 150.persone, euui in poca distanza uerso ponente all’entrare del Golfo altra Torre della Mortella che serue per guardia del medeme Golfo.

Dopo la Mortella, in costiera del mare trouasi la punta della Cauallata, Peralto, la Corsa, la piaggia di Sàlecia, la punta di Mignona, del Traue, del Timone, il Porticiuolo, di Malfalco, Piaggia di Alga, la ponta delle Solche, dell’Aciuolo, /225/ la Porragiola, e poi la foce del fiume Ostricone, oue termina la Giurisditione della Bastia. Tutto detto paese nominato delle Egriate, si connumera con il Nebbio, la di cui Cattedrale, et altre Parrochie di quella Giurisditione, ui scodono le entrate loro, e quantonque sia senza abitazioni, pure ui sono Tenute, ò pure come dicono què Paesani Prese di terreni di Biade da Balagnini, e Nebiscini coltiuate.

A tramontana di detto fiume, è situata la pieue di Petralba Giurisditione di Bastia, confina à mezzogiorno con la pieue di Caccia, fanno queste due Pieui Anime 1960.coiè 600.Petralba, e 1300.Caccia. molto più ne faceuano altre uolte ma le Guerre, e le Ribellioni dell’Isola le hanno di molto diminuite. Le Uille di Caccia sono : Piazza, Petrera, Casesoprane, Castifalo, Moltifalo, Asco, Canouaggie, Coste, Borgo, Torre, e Carpeneti. /226/ Quelle di Petralba sono Petralba, Tetto, Casenoue, Lama et Ortaca. La Uilla di Asco è situata alle falde di montagne altissime.

In Caccia euui un Conuento di Frati minori, e con questa pieue termina la Giurisditione della Bastia Separata da quella di Balagna dal monte Tende, e dal fiume Ostricone.

La Balagna : Prouincia più fertile di tutte le altre di Corsica, sebbene non arriua à miglie 70.di ampiezza, e molto più ricca per l’abbondanza di oglio, di cui ne fà gran traffico : Cinque Pieui contiene questa Prouincia = cioè Ostricone, Giussani, S.Andrea, Aregno, e Tuuani. Palasca e Nouella con 750.abitanti formano la Pieue d’Ostricone. Quella di Tuuani con 7.uille principali frà quali Belgodere, Ochiatana, Costa, Speloncato, e Uille con un conuento di Franti minori di S.Francesco contiene 2030.abitanti, e n°16.Uillaggi /227/ fra quali Occhi, Lauatogio, S.Reparata, Aregno, Cattari, Auapessa, Corbara, S.Antonino, e Monticello, compresa l’Argagliola principale di questa prouincia fortificata da Ribelli, in questa ui soleua rissedere il Luogotenente, con 4050.anime formano la Pieue di Aregno.

Era antiquitus l’Algagliola circondata di buone muraglie, situata alla sponda del mare in buona positura, ma in queste ultime Ribellioni è stata mezza rouinata : Hanno in detta Pieue i min : Osserruanti un Conuento in Aregno, li minori Riformati un’altro d° di S.Ceruone, ò sia di Marcaso, e li Capuccini il conuento di S.Riparata, le Parochi d’Algagliola porta il titolo di S.Giorgio.

Muro, Feliceto, e Nessa con alcune altre uille con 900.circa abitanti formano la Pieue detta di S.Andrea. La pieue di Giussani con 6.Uillaggi, Pogiolo, Porcoli, Mausoleo, Uallica, Olmi, /228/  e Capella, contiene 810.Abitanti.

Dicesi, che un certo Officiale Genouese di Casa Doria costrinze in Paesani di Balagna à piantare un certo numero di Alberi di Olliua, et inestar gli alberi di Olliuastri, e che poi in questo modo si sono à dismizura moltiplicati, è gli obligò anco à piantarne tanti per ogni fuoco, et in tal fatta la Balagna si è resa assai fertile.

Doppo la Balagna sieuge la Giurisditione di Calui, che contiene due Pieui Olmi, e Pino, la pria è composta di 3.Uillaggi, Linghiniani, Ziglia, e Cassani, compreso anche Lumio confinante con la Pieue di Aregno, e fanno animo 1830.la 2.a parimente contiene 3.uille Montemaggione, Mocale, e Calenzana, che fanno anime 2416.Calenzana è il luogo più grosso, e popolato della Balagna.

E situato Calui alla riua del mare in posto rileuante, circondato da 3.parti /229/ dal medemo mare, munito di assai forti muraglie, e Bastioni, et attesi li dirupi del monte, non può da alcuna parte esser battuto, se non dal Colle detto Mozello, sopra del quale è stato fatto nel 1756. un fortino per diffesa in ogni euento di guerra. Il circuito di Calui è di un miglio in più, fà circa 400.fuochi, hà un porto buono, e sicuro per Galee : doppo Bonifacio è il Forte più considerato di tutta l’Isola per essere i suoi abitanti stati sempre fedeli alla Republica, godono essenzioni, e priuileggi distinti. Comincia la di lui Giurisditione dalla parte del mare dal fiume di Mocale, e termina alla Torre di Porto in questo modo.

Doppo Calui siegue un Capo assai esposto in mare, che si dice Rileuata di Calui : poi porto Cauallo, la Cala della mandurella : Capo di /230/ Uela, Coruani, e Giottani, il Porto di Galeria, doue è una Torre, et una fiumara detta delle Ripe, quiui dalle uicine montagne si portano gran quantità di legnami, de quali i Caluesi ne fanno un gran commercio. Passata una ponta che porge in mare, si troua piccola Cala detta Porto Elice, le Partiche, poi Punta bianca : Capo dell’imbuto con una Torre, Monte Gargano con un’Isolotto, la Cala della Gartaggia, Capo Scandola, Cala Moretta : Cala uecchia, e poi Giralatte, che è buon porto, e gira più di 2.miglia, ricetto però, e nascondiglio di Corsari.

Girando in appresso la Costiera trouasi la Touara, monte Asenino, detto dagli Antichi Monte Sannico, che porge in mare à modo di Promontorio, seguono 3.altre piccole Cale, Radella, Caspi, e Basaggia, e finalmente la Torre di Porto, detto anticamente Porto di Scia, doue sbocca in mare un fiumetto nominato Gozzaia /231/ Da quiui stendesi una Cattena di monti che diuidono la Giurisditione di Calui da quella di Uico. Dalla foce di Calui à Monte Asenino ui fanno miglie 40.e dal Capo Corso al detto monte per costiera di mare miglia 110.

Doppo monte Asenino, quale come abbiam detto è il principio delle montagne, che diuidono l’Isola, si trouano le foci, ò sia passi sopradescritti, che continuando in uicinanza de Laghi d’Ino, e Creno, situati quasi nel Centro dell’Isola, sino à Solenzara per costiera al piano di Conca, arriuano à Roccapina, doue è la Torre denominata di Roccapina.

Frà la Torre di Porto, e quella di Giralatte nelle sopradette montagne euui il Bosco di Lonca, e Stenica abbondante di Alberi per legnami d’ogni qualità, de quali se ne conducono gran /232/ copia al mare, e uicini scali.

Doppo la Prouincia di Calui, siegue quella di Uico, la prima delle 4. che di là da monti s’incontrino. Comincia questa dalla detta Torre di Porto, e fiume delle Ripe, e termina al fiume delle Ripe di sotto, ò sia Liamone nel Golfo di Sagone, confina à mezzogiorno con la Pieue di Ginerca della Giurisditione di Aiaccio, et à leuante ha per confini li monti, che diuidono l’Isola.

Sei Pieui, cioè Uico, Sorunzù, Seuinentro, Cruzini, e Siasalogna con 4000.e più abitanti formano questa Giurisditione. Dette pieui à risalua di quella di Uico sono quasi distrutte. Li suoi Uillaggi sono Otta, le Piane, e Paomia de Greci, hà il suo scalo nel principio del Golfo di Sagone, auendo annesso altro piccolo uilagio con chiesa dedicata à S.Martino /233/ La maggior parte però de Greci abitano in Paomia.450.abitanti fà la Pieue di Seuinentro formata da 5. Uille : Euiza, Marignano, Chidazzo, Cristinaccie, e Tasso.

A tramontana sopra Euisa giace un uasto Bosco e spatioso, detto Bosco d’Aitone folto di grossi Alberi d’ogni genere, ma per la sua lontananza da Scali del mare, non se ne puol ricauare grandioso uantaggio, e profitto, attese le sdrade Alpestri, e dirupi.

Al Leuante di detta Pieue, e situata la pieue di Sorunzù sopra di incolti monti con 600.abitanti diuisi in 4. Uillaggi, Socia, Orto, Pogiolo, e Guagno, sopra della qual uilla hanno origine li 3.Fiumi Guolo, Tauignano, è Liamone.

A mezzogiorno di Sorunzù, e situata la pieue di Cruzini frà /234/ incolte montagne con soli 200.abitanti, e due Uille  Rosatia, e Salice.

La Pieue di Uico, il di cui Scalo al mare è Sagone, contiene 35.Paesi distinti in 26. Podestarie, ed è Gouernata da un Luogotenente, che risiede in Uico, e da il nome tanto alla Pieue, che à tutta la Prouincia. Li suoi Principali Uillaggi sono 17.cioè Uico, Alberi, Poggio, Pieue, Nessa, Ghigliaci, Albrecciani, Balogna, Cerasa, Chimiglia, Renno, Murzo, Porta, Carcheto, Letia, Piano, e Carogno, con tutto 1650.abitanti.

Sagone, che oggi s’incontra per spiaggia, era il Sito dell’antica distrutta Città, di cui altro al presente non ui è, che il nome, et il Titolo del Uescouato, che però mantiene la Cattedrale, e il Clero in Uico.

L’ultima pieue di questa Giurisditione, è la Capella, cosi detta di /235/ Choggia, con 409.abitanti compartiti in 4.Uille, Coggia, Casanoua, Uerdolaccie, e Marcolaccie.

La costiera di questa Giurisditione per mare dalla torre di Porto, andando à mezzogiorno, si continua con incontrare il Capicciuolo, con torre, la Ficcagiola, li Caui Rossi con un’Isolotto, La punta d’Arone, Capo di Palo, la punta d’Orchino, e doppo 3.miglia la punta di Migne con una Torre.poi il Calgese, o sia punta, e Scalo de Greci, con altra torre. S.Perpetua, la piaggia di Menasi, la punta della Corsa, e Morzetta e distante di questa un miglio la Torre di Sagone, con un piccolo fiume, e quiui è lo scalo per andare à Uico, che resta lontano 7.miglia dal medemo Scalo, incontrandosi per camino sopra di un Colle un antica Chiesa di S.Antonio : due /236/ miglio lontano dal mare, et euui in seguito la punta di S.Giuseppe, colla foce del fuime Liamone, circondata da fertile pianura, con circa 3.miglia di Spiaggia, che prende la denominatione del fiume.

Doppo detta Spiaggia comincia la Giurisditione d’Aiacico con la Pieue di Ginerca.detta Giurisditione è la più cospicua frà tutte la altre. Uasta di situazione, e contiene 8.Grosse Pieui. La Città d’Aiaccio con li suburbj, non fà che 3750. abitanti circa cinta di muraglie in bella pianura, munita di forte cittadella, che la guarda all’entrare del Golfo : questo gira 30.miglia in circonferenza, largo all’entrata 10.Euui nella Cittadella un Castello guarnito di molti pezzi, e buona armeria.

Frà le altre Fabriche di consideratione, che sono nella Città, euui quella, del Seminario fatta dal Uescouo Frà /237/ Pietro Spinola nel 1718. all’entrare del detto Golfo, alla parte sinistra, ui sono le Isole Sanguinare con Torre et altra in Terraferma, et in poca distanza la fertile uilla detta Barbicaggia, dalla parte destra uerso mezzogiorno, euui la nuoua Colonia de Cotti. in distanza di miglie 10.per Golfo dalla Città, con luoghi assai fertili.

Li Uescoui prima delle Guerre non risiedeuano in Città, mà nel 1578. andoronui ad abitare, e non essendoui Chiesa nobile, che meritasse Titolo di Cattedrale, il Pontefice Gregorio XIII.ui mandò l’anno 1584.un Uicario Apostolico, che la fabricò.

Di là dalla colonia di Corti, restaui il distrutto Paese del Frasso, Contea del Uescouato di Aiaccio, in Terreni ben Coltiuati. Uscendo dal Golfo à sinistra si troua la Torre detta della Castagna, e di Capo di muro, doue /238/ stanno guardie per diffesa del medemo Golfo. Sopra Aiaccio in Collina la prima che si troua è la pieue della Mezzana con 653.abitanti compartiti in 7. Uille : Carcopino, Sarola, Opapo, Pogiale, Suari, Lundella, e Casile : euui in questa Pieue un conuento di Frati minori.

A Tramontana di questa è la Pieue di Cinerca, tutta in Colline, composta di 1325.abitanti, le sue Uille, sono Ambiegna, Arro, Lopigna, S.Andrea, Calcatogio con la sua spiaggia, Canelle, e Casaglione. Alla Mezzana è contigua la Pieue di Cauro, che fà fuochi 250. con 1300.circa abitanti. Contiene questa Pieue 20.Uille, principali frà queste sono Cauro, Souarello, Eccica, Occana, Tolla, e Bastellica il principale de luoghi della Pieue lontano 20.miglia dal mare, oue sono alcuni pozzi in forma di stagni, in quali si pescano Trutte esquisitissime. Il Teritorio /239/ di questo suolo gira 8.miglia, et euui un Conuento di Frati minori di S.Francesco.

Sulle montagne di questa pieue hà origine il fiume Grauone, che dalla Bastellica, arrazando tutta la pieue di Cauro, sbocca nel Golfo di Aiaccio uicino la Torre detta del Capitello.

Contigua à detta Pieue à Tramontana, euui quella di Celauo, che con 200.circa fuochi, ristretti in 27.Uillaggi fà 2460.anime, conta per luoghi principali Occhiani, Carbuccia, Tauera, Tauago, Bogognano, e Uero, frà questa Pieue, e Cauro restaui un fiuminale con territorij assai fertili che uà ad unirsi al Grauone.

Frà li fiuminali di Grauone, e Prunelli, euui la Capella delli Peri, che resta anco frà la Mezana /240/ e Cauro : 4.Uillagi. Peri, Salasca, Cottoli, e Corticato con 950.abitanti la compongono in Terreni fertili.

A mezzogiorno incontrasi la Pieue di Ornano, delle più abitate di tutta la Corsica : fà ella da 1000.fuochi, compresi in 30.Uillagi con 3300.Abitanti. frà gli altri luoghi, che restano in Collina et in ualle, scorgesi in pianura quello di S.Maria d’ornano, oue fra le memorie del tanto nomato Ribelle San Piero della Bastelica, scorgesi anche in oggidi il di lui forte Pallaggio passato in donatiuo per publica munificenza à SS.ri de Ornano : Gli altri suoi luoghi principali sono = Siche, Urbalacone, Grossetto, Prugna, Ronfdana, Zigliara, Arzillone, Ampasa, Quasquara, Cognocoli, Monticci, Forciolo, Campo, Frassetto, Guarguale, Arbitrecci, Pila, /241/ Canale, e Torgià.

In Santa Maria, Zigliara, e Cognocoli, ui abitano li Signori d’Ornano, e di Bozi famiglie delle più qualificate di Corsica.

Diuisa in 10.Casali situati à falde di monti, composta di 4500.Abitanti siegue in appresso la Pieue di Talauo.Li suoi luoghi sono Zeuaco, Corà, Ciamanaccie, Giuttera, Palneca, S.Paulo, Giuuicacio, Tasso, Cozzà, e Ziccauo abitato doppo le Città più di ogni altro luogo del Regno : Era in questa Pieue un Castello detto Bozi, al presente rouinato, dal quale hanno presa denominatione li SS.ri di Bozzi. Li Pascoli del Monte Coscione, che communica con Quenza fanno riuscire itanto esquisiti formaggi, che ricauansi da bestiami, che ui pascolano, passa per questa Pieue il fiume di Tarauo, detto dagli antichi Querco, /242/ che diuide il Feudo d’Istria dalla Pieue di Ornano, e Bozi, e uà in mare à Porto Pollo nel Golfo detto di Tarauo, ò sia del Ualinco.

Termina con questa Pieue la Giurisditione di Aiaccio, e li succede il Feudo d’Istria proprio de Feudatarij Colonna, che resta frà le Prouincie di Sartene uerso leuante, e quella d’Aiaccio uerso Ponente. Undeci Uillaggi con 7.Podestarie, e 3200.Abitanti circa, lo compogono frà 25.miglie di giro : mantienuisi un luogotenente per amministrazione della Giustizia, che risiede nel luogo dell’Olmetto il principale di tutto il Feudo.facendo da 1000.e più abitanti, situato longi 3.miglia circa del mare, alla cui spiaggia in poca distanza scorgesi il Piano di Baraci à piedi di dirupi, e Colli. Doppo l’Olmetto si incontrano Sollacarò, Casalabriua, /243/ Bechignano, Petreto con uille di molto amene, e doppo 4.miglia Mocà, Crocci, Argiustia, et Olliuese.Al mezzogiorno del fiume Ualinco è la prouincia di Sartene, continene questa 4.Pieui, Uiggiano, Attalà, Scopamene, e Carbini, che compreso il luogo di Sartene fanno 6500. abitanti circa.

Sartene è il luogo principale, che si uede per anco murato, situato sù d’una collina con Territorio grandioso, hà col mare il proprio scalo in distanza di 8.miglia nel Golfo di Ualinco, detto Porticciolo, ò Scalo di Sartene, e da questo si gionge in poca distanza di Golgo à Campomoro.

La più uicina al mare è la Pieue di Uiggiano, che ha à Tramont.a il piano di Baraci, et il feudo d’Istria. Cinque sono le sue Uille /244/ Fezzano, Arbillara, Uigianello, Santa Maria, e Fichianelle con 638.Abitanti. Passato il Ualinco sopra il ponte di Rizzanesi, uassi à Sartene.

Frà due bracci del fiume Ualinco è situata la Pieue di Attalà, abitata da 1000.circa abitanti in terreni assai fertili. Lesue Uille sono S.Andrea, Altagne, Soza, S.Lucia, Olmiccia, Cargiacca, Loreto, Mela, e Poggio.

Sopra alte Colline à Tramontana della sudetta, abitata da 2600.Anime frà terreni incolti, scorgesi la Pieue di Scopamene : Sorbolà, Aulè, Zirubia, e Quenza sono i suoi luoghi abbondanti però di bestiami, et in particolare quello di Quenza, che ne manda grande esito fuori.

Cinque Uille frà le quali le Uie, S.Gauino, e Sonza con 1400.Abitanti formano la Pieue di Carbini ultima di questa Giurisditione circondata da montagne, che la diuidono da Portouechio, dal quale ne è distante /245/ 20.miglia.

Continuando la Costiera del mare da Sartene à Bonifacio, doppo la piaggia di Liamone siegue la punta di Tiuuccia, la spiaggia di Calcatogio, la piaggia di Alissia, doppo 5.miglia Porto Prouemale, doppo altre 5.miglia Capo Fieno con una Torre, poi Cala di Fico, la piaggia di S.Antonio, e poi le Sanguinare con due Torri, una nell’Isola, et altra in Terraferma, doppo questi Isolotti per costiera incontrasi le Fornaci e Barbicaggia, la ponta del Carmine, quella di S.Francesco, e 10.miglia doppo le Sanguinare trouasi Aiaccio. indi siegue la Piaggia delle Canne, la ponta di naspreto, le foci delli fiumi Grauone e Prunelle.

Longhi 5.miglia da Aiaccio, euui la Torre dell’Isolella indi Porticia /246/ e poi la torre della Castagna, la costa delle Gioselle, et alcuni scogli detti le 7.naui, che fanno un poco di riparo, e doppo 5.miglia Capo di muro con una Torre : da questa alle Sanguinare ui sono miglie 15. e tanta è l’entrata del Golfo d’Aiaccio da una ponta all’altra, da detta Torre parimente sino ad Aiaccio ui sono miglia 15.

Passato Capo di muro, uerso sirocco scorgesi per costiera Caponegro, Calad’orzo, con una torre, Porto Pollo, con la Torre detta Capanella, Piaggia d’Aglio, Proprià, e la foce di Talauo con il piano di tal nome. frà questo, et il Ualinco, ui è la fiumara, e piano di Baraci, tutti detti luoghi restano nel Golfo detto del Ualinco : continuando da questo uerso Bonifacio trouasi Porticcioli, ò sia lo scalo di Sartene, e doppo 4.miglie la Torre, e Porto di Campomoro. Alcune /247/ abitationi, con diuerse tenute, coltiuate à biade formano quiui un piccolo luogo spettante alla famiglia Fozzani Durazo.

Sieguono in appresso le Senetose con alcuni scogli, ò Isolotti, et in seguito altro Isolotto detto la Botte di Tizzano, et in Terra una Torre di tal nome, quale resta lontana 15.miglia da Campomoro, e doppo altre 10.miglia la Torre, e Porto di Roccapina, la Torre in appresso, e Porto dell’Olmetto, la Piaggia di Figari con altra Torre. il Golfo di Uentilegne, e doppo 15.miglia in uista di fertili pianure Capofieno, da doue col camino di altre 15.miglia al Presidio di Bonifacio.

La più meridionale di tutte le Prouincie è quella di Bonifacio, quale Città hà l’entrata del porto ben augusto, ma bello longo un miglio, oue hà in fine lo scalo : E situato questo Presidio sopra di Collina cinto di fortissime mura, con ponti leuatori, gardato da più bastioni, il numeri degli abitanti, è di circa 2500. hà entro un bellis- /248/ simo Bosco, con due Conuenti, uno di PP.Donimicani, altro di PP.Osservanti. In quanto allo spirituale è Bonifacio sottoposto all’Arciuescouato di Genoua immediatamente.

Risiede in questo Presidio un Commissario, et è distante dalla Sardegna 10.miglia. Partendo per costiera del mare uerso Tramontana, doppo 18.miglia da Bonifacio, si gionge al Presidio di Portouechio, benche distrutto. si incontra prima Capo Pertusato, la Piantarella, lo Sperone, Capo Santa Amanza, che gira circa 6.miglia, Capo Rondanana, la Torre della Sponzaglia, Portonuouo, che è della grandezza di quello della Bastia, poi la Cala S.Giulia, la Pinera, e la Chiappa, rimpetto alla quale sono trè Isolotti detti la Cibricaglie. Si presenta in appresso Portouechio. Il Golfo è buono, e sicuro, ma con aria molto cattiua, che però è abitato da sole 200.circa persone. Nell’entrare del porto à parte dritta ui sono /249/ due Torri, una detta di S.Cipriano colla fiumara detta Fiume d’osso, l’altra col nome di Torre Benedetto col fiume Agoniello. Gira detto 8.in 10.miglia, et ha in fine un’Isolotto detto il Giglio.

Continuando in costiera uerso Alleria incontrasi in primo luogo la piaggia di S.Cipriano, Capo delle acque, l’isola dette de Corsi con una torre, gira questo Isolotto un miglio, ed è nido de Corsari Barbareschi, siegue in appresso il fiume di S.Lucia, il porto di Soracco, la Torre della Fautea, Fauone, e Fauoncino, con un piccolo Seno, siegue indi la piaggia dell’oro, la Torre della Solinzara, colla quale termina la Giurisditione di Bonifacio, dal quale Presidio ne è distante per 48.miglia di camino per terra in campagna tutta incolta, et aperta senza abitazioni di ueruna sorte. Li primi Paesi, che uicino alla Solinzara s’incontrino, sono le Pieui di Corsa, e Couasina principio della Giurisditione di Alleria.

/250/ Contiene la Giurisditione di Alleria che principia dalla detta Torre di Solinzaa Sette Pieui, con 7607.abitanti, cioè Corsa, Couasina, Allessani, Opino, Serra, Uerde, e Campoloro. La prima è quella di Couasina con 613.abitanti in 5. Uille, Solaro, ò Solagio, situato al fiume Traue, Ania, S.Gauino, Uentisari, et Ornaso : passa per questa Pieue il fiume Asbatesso, ò sia il Giunchitello.

Siegue la Pieue di Corsa in due sole Uille : Prunelli, et Isolaccio con 800.Abitanti. Distante 3.miglia dalli Prunelli, ui sono li Pozzi, ò Bagni dell’Acque caldane assai salubri à tutte le malatie.

Dà qui è poco distante il Procoio Fiesco, ò sia di Fiumorbo, chiamato il Milliaciaro già di Ugo Fiesco Patrizio Genouese, et è distante 4.miglia dallo Scalo : hà un Territorio di 20.miglia circa di longhezza /251/ con terreni Bellissimi, ed ameni : incommincia questo Territorio dalla Solinzara, ma in questi ultimi anni gli Eredi di Fiesco uenduto l’hanno ad un Corso di casa Martinelli, attesa la Ribellione.

Doppo 5 miglia entrasi in altro Procoio di Felice, e Domenico Spinoli, et è pure passato in altri possessori, iui sono abitazioni in Terreni ameni, e fruttiferi, donde lasciande lo stagno Orbino ricco di ostriche, con altre pescaggioni, si passa ad altro Stagno detto d’Anguillara doue è une bella salina prodotta dalla natura, e senza industria di arte : abbonda continuamente di Sali. Dette abitazioni chiamassi : Uadine e Casauianda.

Indi a 2.miglia giongesi alla fiumare della distrutta Città di Alleria : Capitale della Giurisditione di tal nome : Si uedono le di lui uestigia trà il fiume Tauignano /252/ e Tagnone, euui per anco la chiesa tutta rouinata, con alcune abitazioni di persone prouedute da Paesi uicini per coltiuare quelle Pianure.

Uarcato il Tauignano scorgesi lo stagno di Diana del fù Geronimo Ueneroso, ma al presente in mano di Ribelli. In mezzo di esso Stagno euui un’isolotto, che diconlo formato di corteccie di ostriche, e contiene le piccole abitazioni per le pesche, restando Alleria in mezzo di questi due Stagni uien stimata l’aria poco salubre.

Continuando entro terra in pianura longhi 10.miglia circa, scorgesi la pieue di Opino con una sola uilla detta Tallone con 150.abitanti. Succede à questa la pieue di Serra, che discende quasi alla marina. detto tratto di camino dicesi Spiaggi di Alleria, o sia piano di Alleria, le sue Uille sono Moita, Mattra, Zallana, Zuani, Amprimani, e Prunelli, e Pianello, facendo in tutto circa 1600.abitanti, discende da questa pieue il piccolo fiume Arena.

/253/ Pietra, Monticci, Ciattra, Canale, Linguizetta, Monte, Toksi, e Campi con 1450.abitanti formano la pieue di Uerde situata frà due fiumi, Brauone à mezogiorno, et Allessani à Tramontana, auendo la Collina di S.Comisio, e la bocca di Muttari à ponente.

Più Paesi compongono la Pieue di Campoloro, situato à Tramontana della sudetta con 1460.abitanti, è trauersata da due fiumi Alessani, e Uocatoggio. Li principali suoi Uillaggi sono Giglio, Ceruione, Cottone, Gigliaci, Carregio, Teglie, S.Andrea, la Ualle, Casalta, Reggio, e Faualello. Ceruione è il più considerabile, che contenendo belle abitazioni, quiui risiede il Uescouo col titolo d’Alleria. Frà le altre Fabriche scorgeuisi un bel Seminario con la Collegiata per li Canonici fattaui fabricare dal B.Allessandro Sauli, all’orche fù Uescouo di quella Diocesi.

L’ultima pieue di questa Giurisditione è quella d’Allessani, che confina à ponente /254/ con la giurisditione di Corte, et al leuante con la pieue di Campoloro, et è composta di 1700.abitanti in 27.Uille consisteua, ed ora in sole II. Questa Pieue. Le uille sono Annouale, Lozzi, Perelli, Castagneto, Ortale, Porta, Sorbello, Petricaggio, Uitolletto, e Piobetta, tutto in colline. In le montagne di questa Pieue hà la sua origine il fiume Bosso, che poi unito ad altro Canale uerso la marina uien detto il fiume d’Allessani, e sbocca in mare alla Torre d’Alistro.

Otto numerose Pieui con 14470.abitanti formano la Prouincia, e Giurisditione di Corte, compartite in colline, e montagne assai aspre. Le Pieui sono Tralcini, Uenaco, Castello, Bozio, Giouellina, Uallerustie, Niolo, e Rogna.

La Pieue di Tralcini è situata quasi in mezzo dell’Isola, frà 2700.abitanti : Sono in questa 6. Paesi : Corte, Castirla, Soueria, Tralonca, Ommessa, e S.Lucia. il luogo di Corte fertile sopra tutti gli altri della Pieue, /255/ uien giudicato il Centro, o sia il bel mezzo dell’Isola, abbonda di piante, e frutti, frà orti bellissimi, per l’abbondanza d’acqua perfetta proueduta da’Fiumi principali dell’Isola, cioè Guolo, Restonica, e Tauignani, che cascando da altissime pendici di monti, si aggirano al colle, sopra cui è piantato il luogo sudetto, nell quale, come il più riguardeuole risiedeua il Giusdicente auuto riguardo alla Communicatione, che hà con tutte le Pieui della Prouincia, colla uicinanza di detti fiumi, uiene ad essere assai abbondante di frutte esquisite, anzi di Trutte (genere di pesci) esquisite, che non mancano pure alle altre Pieui, portando tutte nel seno i fiumi medemi.

Prima di più auuanti innoltrarsi, resta à descriuere la costiera del mare dal fiume Tauignano sino alla torre d’Allistro, colla quale /256/ termina la Giurisditione d’Alleria.uerso Tramontana. Dalla Torre dunque del Tauignano, ò d’Alleria, si gionge allo Stagno di Diana abbandatissimo di esquisite ostriche, doppo al fiume Arena, da qui al fiume Brauone, doue è una Torre, e finalmento al fiume d’Alistro, o sia alla di lui torre, dalla quale uà in mare il fiume d’Allessani. Incontrasi in appresso la Torre Prunetta, al fiume Uotatoggio, quale diuide la Giurisditione d’Alleria da quella della Bastia.

Le altre Pieui della Giurisditione di Corte sono : quella di Bozio, che in distanza di sole 8.miglia da Corte, benche numerosa di Uilaggi conta solamente 1350.abitanti. Scarza di oglio, e di uino, abbonda di Castagne, i suoi principali luoghi sono : Faualello, Sermano, Castellaro, Allando, Rebbia, Massola, Alzi, Pièdi Corte, Bustanico, et Arbitro, confina questa pieue con quelle di Tralcini, Rogna, Orezza, Serra, et Uallerustie, li Uil- /257/ laggi della quale scorgonsi in poca distanza, quasi à mezzogiorno. Contiene questa 1450.abitanti, i suoi luoghi principali sono Carticasi, Cambia, Borgo, Sermano, Forci, Pente, Corsoli, Russio, Errone, Tribbio, Cobiti, Aiti, Lano, Loriani, e S.Quilico. in mezzo di questa Pieue passa il fiume Casaluna, che entra poi nel Guolo frà il Ponte della leccia, e quello di Ommessa.

Di là dal fiume Guolo à Tramontana è situata la Pieue Giouellina, che contiene 553.abitanti. il fiume Caccianinco la diuida dal fiume di Caccia, et è situata frà colline à piedi di montagna, li suoi Uillaggi sono Popolasca, Casiglione, Prato, e Piè di griggio.

A mezzogiorno, e ponente di questa, si scorge la Pieue di Niolo, meno abitata de tempi andati facendo ora soli 2670.abitanti hà i suoi Uillaggi situati in una Ualle, come in una Conca, e sono Albertacie, Calazima, Corsia, Casamacioli, Calacuccia, e Lozzi, con 15.uille principali fra di /258/ queste sono Aquale, Pietra, Sittamboli. Confina questa Pieue à tramontana con la Balagna, et à ponente con li monti, che diuidono l’Isola. Produce questo Paese biade in gran copia, e molto pascolo per bestiami, de quali ne possedeuano Niolinchi nè tempi andati più di 10.milla, ma al di ldoggi per li continui tumulti di què Isolani, ne è di molto diminuito il numero : Entrasi in Niolo dalla Pieue Giouellina per una strade detta il Calle di S.Regina, tanto aspra, che in molti luoghi è scauato il passo nella uiua pietra e fatto à gradini. Cinto è di aspre montagne il paese tutto, e sopra Calazima euui altissimo monte detto dagli antichi Orba, dal quale si scorge il mare tutto all’intorno dell’Isola, non poco discosti dal sudetto ue nè sono degli altri, quasi inaccessibili, in li quali uegonsi schiere di muffoli con le corna assai dure che trescano inseme.

Di là dal fiume Restonica, doue in poca distanza da Corte, col Tauignano congiongosi /259/ situata è la pieue di Uenaco abitata da 1313.abitanti tanti in fertili colline, li suoi luoghi principali sono : Seragio, Riuentaso, Maestraccie, Casanoua, Logo, Capouecchio, e Poggio, che confina con li monti di Bogognano.

Maggior numero di abitanti compongono la pieue di Castello, che distesa in longhisimo giro di Territorio, dalle Spiaggie di Alleria, e Fiumorbo, stendesi alle montagne di là da monti frà incolti terreni occupati da folte macchie abitata da 2070.anime, abbonda di Bestiami, li suoi luoghi sono, Ghizzoni, Uezzani, Petroso, Poggiolo, Logo di Nassa, e Poggio di Nazza, conta questa pieue 420.fuoghi all’incirca.

L’ultima di questa Giurisditione è la pieue di Rogna con 2380.abitanti compartiti in 850.fuoghi, passa in mezzo di questa il fiume Tauignani, che auendo la sua /260/ Sorgente dal monte Gualango in uicinanza del lago Creno, scende al luogo di Corte, et in uista di un ponte e del Conuento de Frati minori di S.Francesco, riceue nelle sue acque il fiume Restonica, e uicino al Ponte detto dell’Elice il fiuminale detto fiume, longhissima di Sito è questa Pieue, mentre ancora essa dalle spiagge della distrutta Alleria, continua sino à monti detti dell’oro. Li  suoi Uillaggi sono Uiuario, Moracciola, Peri, Catti, Noceta, Rospigliani, et Antisanti, in uicinanza del quale in longa pianura è il Procoio detta di SS.ri Scaglia Genouesi, gli altri luoghi sono Giucagio, Pancaraccia, Pietraserena, Piedicorte di grigio, Altiani, Fogiccia, Arbagiola, e Casanoua : termina con questa Pieue la Giurisditione di Corte, e qui anco la descrittione Geografica dell’Isola.

/261/ Non sono nella Corsica meno di 30.milla fuochi, frà quali in un suon di Tamburro, si puonno sciegliere più di 5. in 6000.fanti in ottima bontà : Senè numerauano altre uolte 22.milla, e 14.milla per altrettante Tauole delle Taglie, che altre uolte riscoteuansi, come dice il Filippini 7000. si facaueno frà gli Esenti, e quei, che à signori particolari pagauano dritti. Frà gli Esenti, oltre al Presidio di Calui, abitanti di S.Fiorenzo, Biguglia, e Bastia, che non pagauano Taglie, e computandoui ancora le donne uedoue, che pagauano solo mezza Taglia, e frà gli esenti si computa, che in ogni Pieue ci hanno per ordinario 10.Uomini franchi, cioè 2.Ragionieri, 2. Podestà, e 2.che allogiauano li Raccoltori delle Taglie, computandoui anco dette donne uedoue, et i Caporali, che restauano ancora franchi, quei poi, che più di tutti godeano /262/ del Uantaggio erano li uomini di Capo Corso.

Li detti 30.milla fuochi, compartiti sono in 66.Pieui, cioè 45., e 21. di là da monti, sottoposte à 6.Uescouati.

Il primo è il Uescouato d’Accia, e Mariana Città distrutte facendo ore il Uescouo residenza nella Città di Bastia auendo sotto di se 16. Pieui, Capo Corso, Luri, Brando, Lota, Orto, Mariana, Bigorno, Caccia, Casinca, Tauagna, Moriani, Ostricone, Tuuani, S.Andrea, Giussani, Casaconi, Ampugnai, e Rostino – Dice L’Ughelli T.IV.contenere la Diocesi di Mariana 87. Parochie con 23.Conuenti di Frati essere li abitanti di questa Diocesi Anime 40600, cioè compreso le due diocesi unite Accia, e Mariana -. Il Uescouato del Nebbio hà sotto di se sole 5.Pieui Canari, Nonza, Patrimonio, S.Quilico, e S.Pietro, et hà di redito circa lire quattromilla : il sudetto di Accia, e Mariana hà di redito circa L.10000.

Il Uescouo di Sagone hà 500.ducati di redito che appena sono scudi 600. ò sia L.7000.circa, et hà la cura di 10.Pieui, cioè Pino, Olmi, in Balagna, Uico, /263/ Siasalogna, Paomia, Ginerca, Sorunzù, Crozini, e Sorunzù di sotto, cioè Seuinentro. Ciontiene la sua Diocesi 40.Parochie risiede il Uescouo al presente in Calui in una pro-Cattedrale : cosi dichiarata da Papa urbano VIII. Porta la Cattedrale di Sagone il titolo di S.Gio : B.a. Le altre Parochie sono 55. parte nella Balagna e Parte di là da monti in la Pieue di Uico, e confinanti di Celauo, e Cauro, et altre.

Il Uescouato di Aiaccio, che rende da Scuti 1000 oro : cioè L.9000. : hà la cura di 12.Pieui, Celauo, et in Cauro, Ornano, Talauo, Istria, Uiggiano, Atalà, e Scopamene, con quasi tutto il di là da monti. hà detto Uescouato in la sua Diocesi 65.Parochie la sua Cattedrale è dedicata à S.Maria Assonta et è suffraganeo di Pisa : in molte di queste Parochie il Paroco celebra due Messe in un giorno : dice però l’Ughelli (Italia /264/ Sacra Tom.III) che questo Uescouato rende 22000.Scuti Romani, con pagare però alla Corte di Roma 500. Fiorini. – Il Conte Poluerello di Corsica nel 1126.donò al Uescouato d’Aiaccio la Contea del Frasso con tutte le sue Adiacense come di scrittura Autentica di 3.Aprile detto Anno.

Gli abitanti di Portouechio nel tempo di estate per l’aria cattiua uanno ad abitare in Quenza, e poi di questo Paese uanno ad abitare in Portouechio : Li Parochi, che per indulto Apostolico celebrano due messe in un giorno : una la celebrano in un luogo ò sia in un Parochia, altra nell’altra. La maggior parte di queste sono situate in uicinanza della Rocca, luogo, ò sia Terrotorio cosi nominato da monti Alpestri, che ui sono : la Comarca però tuta si chiama da Paesani Uerciaggia, come S.Uincente del Paese di Cognocoli di Uerciaggia, S.Saluatore di Guargale di Uerciaggi : il Feudo d’Istria dicesi anco Cruscaglie.

Gli abitanti di Bognano uno de luoghi più alpestri della Pieue di Celauo per lo più sogliono andare ad abitare nella Spiaggia di Affa distante 5.miglia da /265/ Aiaccio, ouè una chiesuola di S.Ant° Abbate, oue si celebra La Messa per loro Commodo.

Sartene è il luogo principale della Pieue di Uiggiano, col sopranome della Rocca la sua Plebana è S.Maria, doue gli abitanti di Ziccauo, e de suoi contorni uanno ad abitare per essere li loro luoghi resi quasi distrutti per le Guerre, e ribellioni, e pel le uendette transuersali.

Bonifacio Presidio, e Città sogetta in lo spirituale all’Arciuescouo di Genoua, la sua Plebana ò Parochiale, e S.Maria maggiore, in detta Città ui sono in oltre le chiese di S.Giacomo, due Conuenti uno di Dominicani, altro di Franciscani, 4.oratorij, e diuerse Capelle, con un Borgo fuori del Presidio.

Pretende il Uescouo d’Aiaccio, che la sua Diocesi si estenda sino alle Porte del Presidio : ma li Bonifacini per antica Compositione, non pagano decime /266/ al detto Uescouo, e sono franchi per quanto porta il distretto di 13.miglia principiando queste immediate dal detto Presidio, ben è uero, che in uesce di esse decime assegnorono li medesimi al Uescouo di Aiaccio pro tempore un’annuo redito nella Casa di S.Giorgio di Genoua, quale uiene riscosso da esso Uescouo pacificamente. Cioè Ducati 20. di Camera, come da Instrumento in notaro Matteo della Porta del 1516. li 19. Giugno : in essequtione di Bolla di Papa Leone X. emanata detto anno, e registrata in notaro Gio : Bat.ta Uignale di Bonifacio.

Il Uescouato di Alleria, che è il più di tutti pingue hà 2000.Scudi d’oro di entrata, e contiene 19.Pieui : Giouellina, Campoloro, Uerde, Opino, Serra, Bozio, Allessani, Orezza, Uallerustie, Tralcini, Uenaco, Rogna, Corsa, Couasina, Castello ò sia Uiuario, Niolio, Carbini, et Aregno in la Balagna. L’Ughelli però dice (Ital.Sacr.Tom.III) contenere la sua Diocesi /267/ 60.Parochie con 14. conuenti di Frati, e fruttare alla Camera di Roma 300.Fiorini, et auere di redito 4000.scudi Romani.

Li Pontefici Romani hanno imposte sopra detti Uescouati le seguenti pensioni à fauore delle Missioni da farsi nel Regno da Preti Missionarij di S.Uincenzo de Paoli esistenti in la Casa à loro eretta in la Bastia à detto effetto.

Uescouo d’Alleria scuti Romani  150.

Aiaccio scuti Romani simili                        90.

Accia e Mariana scuti                               80.    

Sagone scuti Romani come S.a                 40.

Nebbio scuti Romani simili                        36.

E in quest’Isola si grande il numero degli Ecclesiastici, et in particolare de Frati che la maggior parte de Conuenti sono poueri, et i Religiosi loro in tempo de tumulti si proffittano da loro insinuare quelle massime che le sembran profitteuoli al proprio particolare uantaggio.

/268/ Tutti detti Uescouati sono da 40.anni à questa parte molto deteriorati e non ostante la Republica di Genoua li abbi fatti conferire à nazionali Corsi pure tuttauia gli hanno li medemi Corsi usurpati li Patrimonj, e le rendite. Soni tutti detti Uescoui consacrati in Roma. N° 2. sufraganei di Genoua, cioè quel di Accia, e Mariana Uniti, e di Nebbio. N°3. dell’Arciuescouato di Pisa : Alleria, Aiaccio, e Sagone : secondo hà costituito Innocenzo II. l’anno 1132.

Mandaua la Republica al Gouerno dell’Isola un Generale Gouernatore ogni due anni, et auea sotto di se un Luogotenente, un Cancelliere nominato Secretario Generale, et un Fiscale.

Il Commissario di Aiaccio era il primo in dignità doppo il Generale Gouernatore, et auea parimente sotto di lui un Cancelliere, et un Commandante della Cittadella. /269/ Bonifacio, e Calui erano anco gouernate da Commissarij che aueano i loro subalterni et in particolare la direzzione delle Truppe de loro Presidij.

Le altre Prouincie poi, di Balagna, Corte, Capo Corso, Alleria, Uico, Nebbio, erano gouernate da Luogotenenti, che ui mandaua la Republica. Li Feudi di Nonza, Brando, Canari, e quello di Istria di là da monti : gouernati erano da un Luogotenente, che si ellegeua da Condomini del medemi Feudo.

 

DISTINZIONE

 

Di quante Anime facci la Corsica, e di quante ne facci ciascheduna Pieue, e luogo ricauata dal Registro delle Parochie in loco.

 

Giudisditione di Sartene

Pieui

I.                    Sartene luogo principale Anime 879. /270/. Arbillara e Uigianello Anime 217. Fozzano 299. S.M.a e Fichianello 122.

II.                 Pieue di Attalà : S.Andrea, et Altagene 153. Lozza, ò Cozzà 106. S.Lucia 184. Olmiccia 191. Cargiacca, e Loreto 153. Mela 53. Poggio 130.

III.               Pieue di Scopamene, con 472. Sorbodà, Serra 525. Aule 520. Quenza 815. Zirubbia 252.

IV.              Pieue di Carbini : Le Uie con 3.Uille 897. S. Gauino 123. Zonza 174.

V.                 Bonifacio fà anime 2404. Portovechio 198.

 

/271/ Giudisditione di Alleria

 

I.                    Pieue d Campoloro : Ceruione 521. Cottone, Ualle, Gigliaci, e Giglio con altre 7. Uille 917.

II.                 Pieue di Uerde : Pietra, e Monticci 450. Ciattra 248. Canale 223. Linguizetta, e Monte 267. Toksi 121. Campi 120.

III.               Pieue di Serra : Moitta 338. Mattra 115. Zallana 297. Zuuani 244. Ampriani 73. Pianello 446.

IV.              Pieue di Opino /272/ : Tallone 142.

V.                 Pieue di Allessani : Nauale, Lozzi, Perelli, Piazzale 450. Castagneto, et Ortale con 6. uille 627. Porta, e Sorbello 239. Petricagio, Uitoletto, Piobetta 376.

VI.              Pieue di Corsa : Prunelli 266. Isolaccia 533.

VII.            Pieue di Couasina : Solaro, Ania, e S. Gauino, e Uentisari in tutto 218. Ornaso 395.

 

Giurisditione di Corte

 

I.                    Pieue di Tralcini : Corte 1504. Castirla 156. Soueria 188. Tralonca 194. Ommessa 319. S.Lucia 329.

II.                 Pieue di Uenaco : /273/ Serragio Anime 472. Riuentosa 102. Marestraccie, e S.Pietro 179. Casanoua 116. Lugo 179. Campouecchio 33. Poggio 272.

III.               Pieue di Bozio : Faualello 72. Sermano 149. Castirla 179. Allando 159. Rebbia 189. Casanoua, e Castello 164. Alzi 82. Pie di Corte 168. Bustanico 199. Arbitro 89.

IV.              Pieue di Giouellina : Popolasca 115. Castiglione 190. Prato, e Pièdigrigio 248. /274/

V.                 Pieue di Castello : Ghissoni 1109. Uezzani 359. Petroso, e Poggiolo 210. Lugo di Nassa 202. Poggio di Nassa 188.

VI.              Pieue di Uallerustie : Carticasi III. Cambia 105. Borgo, e Sermano 64. Forci, e Pente 92. Corsoli 73. Russio, ed Errone 332. Aiti, e Lano 208. Tribio, e Cobiti con 2. Uille 267. Loriani e S.Quilico 180.

VII.            Pieue di Rogna : Uiuario, Moraciola, Peri, e Gatti 553. Noceta 242. Rospiliani 72. Antisanti 109. Giuncaggio 99. /275/ Pancaraccia 121. Pietra Serena 141. Piedi Corte di Grigio 380. Altiani 295. Fogiccia 104. Erbagiolo, e Casanoua 264.

VIII.         Pieue di Niolo : Albertaccie 572. Casamaccioli 360. Lozzi con 15. Uille 568. Calacuccia 619. Corcia 549.

 

Giudisditione della Bastia

 

I.                    Pieue di Lotta, e Petrabugno con le uille di Guaitella, Caseuechie, Estima et Alzate 400. Cardo 177. S.Martino di Lotta 413. S. Maria 320.

II.                 Pieue di Orto : Furiani 346. /276/ Biguglia 159. La Bastia 6232.

III.               Pieue di Mariana : Borgo 174. Lucciana 193. Uignale 178.

IV.              Pieue di Bigorno : Scolca, et Erbaggio 166. Uolpagiola 150. Campitello 164. Teggie, e S. Marcello, Poggio, e Ficagiola 186. Rolla, e Lento 388.

V.                 Pieue di Caccia : Piazze, Petrera, Casesoprane, e Casesottane, con Castifalo 461. Moltifalo 374. Asco 532. Canouagie, e Coste 295.

VI.              Pieue di Petralba : Petralba, e Tetto 323. Lama 190. Ortaca 89. /277/

VII.            Pieue di Casaconi : Ortiporio con Sette uille 425. Corticcia con 6.Uille 250. Campile con 3. 307. Penta Aquatella, e Monte con 5.Uille 591. Pruno, e Prunelli 260.

VIII.         Pieue di Rostino : Pastorecchia con 6.Uille 326. Sauinaccie con 5. 360. Castineta con 2. 250. Ualle, Grati, Casapiti, Ferlaggia, e Rischiamore 315. Saliceto, e Uicinato 172. Bisinchi con 4.Uille 334. Seuasi, Brocca, e Casanoua 1757. Morosaglia 399.

IX.              Pieue di Casinca : Oretto 318. Uescouato 410. Uenzolasca 460. Castellare 117. Sorbo 250. /278/ Occagnano, e Penta 640. Porri 158.

X.                 Pieue di Ampugnai : Porta, e Poggiale 493. Quercitello, e Stoppianoua 271. Giucatoggio, e Ponte 264. Castel d’acqua 260. Pruno 160. Poleuroso 189. Monte d’Olmi, Alzi, e Bonifatio 235. Casabianca, e Querceto 202. Casalta, e Piano 196. Poggio con 3.uille 172. Siluareccio 317. Croce 352. Ascata 173. Ficaia 337.

XI.              Pieue di Orezza : Tramica con 4.Uille 299. Piazzale con 2. 275. Piè della Croce 374. Rapagio, e Grana : 156. Erbagio 163. Parata 115. /279/ Querrino 110. Pastorecchia 98. Fontana 57. Bustico, e Colle125. Carpineto con 3. uille 319. Piè d’Opartino 168. Uerdese, e Fossato 222. Nocaria 84. Campodenico 85. Stazzona 165. Piè d’Orezza 213. Carcheto, Castello, e Sorbello 441. Campana, e Casanoua 163.

XII.            Pieue di Tauagna : Taglio, e Isolaccia 240. Pero, e Caseuecchie 425. Tallesani 254. Poggio, Renoso, Mezzana, Orneto, Carberaccie, Uellone, e Uillenoue 280.

XIII.         Pieue di Moriani : Uenzolasca, Bonaldi, Coccola, e Piazze 466. /280/ Ualle, Pente, Pinzo, e Forci 369. Serra con VI Uille 584. Poggio 280. Fieno, con 5.Uille 480.

XIV.         S.Fiorenzo : 128.

XV.           Pieue di Patrimonio : Patrimonio con 3. uille 331. Bargagio 215.

 

Prouincia del Nebbio

 

I.                    Pieue di Olmetta : Olmetta di Nebbio con 3.Uille 264. Ualle Calle 205. Ruttali 237.

II.                 Pieue di Oletta : Poggio di Oletta 290. Olletta 587.

III.               Pieue di Farinole : Farinole, Spargagio, e Poggio 500.

IV.              Pieue de S.Pietro : S.Gauino 163. S.Pietro 504.

V.                 Pieue di S.Quilico : Morato Soprano, e Sottano 311. /281/ Rapale 159. Sorio, e Croce 267. Pieue 185.

Feudo di NONZA : Nonza 378. Olmetta con 5. uille 384. Olcani con 3. 225. Ogliastro 169.

Feudo di CANARI : Canari con 12.Uille 900.

Feudo di BRANDO : Erbalunga, Pozze, Mausoleo, Poretto, e Castello con 5. uille 726. Sisco con Cinque uille, et altri 6.Uillaggi 908. Pietra Corbara 718.

 

Giurisditione di Algagliola e Calui

 

I.                    Pieue di Ostricone : Algagliola 412. Nouella 227. Ortaca, e Palasca 523.

II.                 Pieue di Giussani : /282/ Poggiolo, e Porcili 303. Mausoleo 96. Uallica 68. Olmi, e Capella 344.

III.               Pieue di S.Andrea : Muro 423. Feliceto 228. Nessa 157.

IV.              Pieue di Aregno : Occhi 66. Lauataggio 263. Reparata 588. Aregno 439. Cattari 239. Auapessa 162. Corbara 1125. S.Antonino 276. Monticello 476.

V.                 Pieue di Tuuani : Belgodere 595. Occhiatana 334. Costa 103. Speloncato 594. /283/ Uille 402.

 

Giurisditione di Calui

Lumio 590.

I.                    Pieue di Olmi : Longhiniani 187. Ziglia 684. Cassani 368.

II.                 Pieue di Pino : Moccale 249. Calenzana 1615. Monte maggiore 552.

Presidio di Calui, e suo Borgo 1062.

 

Giurisditione di Aiaccio

 

Aiaccio, e Borgo 3000. Alata 310. Apietto 438.

I.                    Pieue della Mezzana : Carcopino 154. Sarola 261. Opapo, e Pogiale 124. Suari, Casanoua, e Lundella 115.

II.                 Pieue di Ginarca : Ambiegna 98. /284/ Arro 87. Calcatogio 323. S. Andrea, e Cannelle 194. Sarri 384. Casaglione 119. Lopigna 116.

III.               Pieue di Ornano : S.M.a d’ORNANO, e Sichè 287. Urbalacone 178. Grossetto, e Prugna 388. Zigliara 210. Arzilone, et Ampasa 154. Quasquara 224. Arbitreccio 315. Pila, e Canale 360. Cardo, e Torgia 117.

Capella delle PERI : Peri 430. Salasca, Cottoli, e Corticato 503.

IV.              Pieue di Celauo : Occhiani 428. Carbuccia 137. Bogognani 1130. /285/ Tauera 485. Uero 198. Tauuaco 78.

V.                 Pieue di Cauro : Cauro 309. Souarella, et Eccica 331. Occana 265. Tolla 287. Bastellica 1103.

VI.              Pieue di Talauo : Zeuaco 275. Corrà 216. Ziccauo 2275. Ciamanaccie 599. Guitera 147. Palneca 233. S.Paulo, e Giuuicaccio 160. Tasso 216. Cozzà 275.

-         Feudo d’ISTRIA : Olmetto 1049. Sollacarò, e Caluese 445. Casalabriua 208. /286/ Petreto, e Bechisano 557. Mocà,  Crocci 457. Argiustra, e Muricci 169. Olliuese 264.

 

Giurisditione di Uico

 

I.                    Pieue di Uico : Uico 306. Alberi 114. Poggio d’Alberi 56. Pieue 57. Nessa 103. Chigliani 53. Albrecciani 84. Balogna 134. Cerasa, Chimiglia, e Renno 70. Murzo, Porta, Carcheto di Letia 86. Piana, e Carogna 128.

II.                  Pieue di Sorunzù : Socia 118. Orto 114. Guagno 123. Poggiolo 62.

III.               Pieue di Seuinentro : /287/ Euisa 208. Marignana 117. Ghidazzo 32.

IV.               Pieue di Crozini : Salice 86. Rosatia 64.

Capella di COGGIA : Coggia, Casanoua, e Cesari 409.

V.                 Pieue di Siasalogna distrutta : Otta 76. Piane 187. Paomia de Greci 626.

 

Pruincia di Capo Corso

Ersa 604. Centuri con 4. Uille 501. Rogliani con 5. 1705. Morsiglia 539. Tomino 624. Meria 405. Cagnano 535. Luri 996. Barettoli 533. Pino 489.

 

/288/ Ristretto

 

Giurisditioni

Pieui

Anime

Capo Corso

1

6931

Feudo di Canari

1

900

Feudo di Nonza

1

1156

Feudo di Brando

1

2552

Prouincia di Bastia e Nebbio

15

33752

Giurisditione di Corte

8

14474

Giurisditione di Alleria

7

7607

Algagliola, e Balagna

5

8446

Calui, e suo Presidio

3

5316

Giurisditione di Uico

6

3989

Giurisditione di Aiaccio

8

19123

Feudo d’Istria

1

3140

Giurisditione di Sartene

5

6265

Bonifacio

1

2404

Porto Uecchio

1

198

 

 

 

Somma

69

116053

 

Il Capitan Woght Tedesco che girata hà tutta la Corsica, come Forastiero oltre altre /289/ Annotationi da noi annesse in la già notata descritione, ne ha ricuauto essattamente il numero di uomini d’Arme dell’Isola, tanto nel di quà che nel di là da monti, come sotto

 

Di quà da monti

 

Pieui

Armati

Pieui

Armati

1. Capo Corso

4000

17. Tauagna

400

2. Lotta

200

18. Ampugnani

1000

3. Petrabugno

120

19. Orezza

1000

4. Orto

100

20. Ualerustie

400

5. Nebbio

1000

21. Moriani

450

6. Canale

150

22. Campoloro

460

7. Le Balagne

4000

23. Uerde

200

8. Mariana

100

24. Serra

260

9. Costiera

340

25. Bozio

380

10. Caccia

100

26. Alesani

450

11. Giouellina

200

27. Fiumorbo

250

12. Niolo

600

28. Rogna

270

13. Casinca

400

29. Castello

300

14. Casaconi

500

30. Uenaco

200

15. Rostino

700

31. Uico

600

16. Corti Tralcini

560

32. Ginarca

150

/290/ Uico, e Ginarca sono di là da monti con le seguenti

33. Celauo

350

37. Istria

250

34. Zeuaco

500

38. La Rocca

650

35. Ornano

500

 

 

36. Tarauo

500

 

 

 

Somma:

22490

 

 

Le sopradette Pieui notate col nome di Costiera si intendono la Pieui di Bigorno, e Patrimonio. La pieue col nome di Canale comprende Ostriconi, e Petralba.

Fiumorbo le Pieui di Couasina e Corsa, à mezzo Giorno di Alleria.

La Rocca di sopranominata la Pieui di Atalà, Scopamene, e Carbini in uicinanza di Sartene.

Armati di quà da monti     N° 19190

Armati di la dà monti           3300

In tutto                            N° 22490

 

/291/ Non conuengono gli Autori Geografi in assegnare la Circonferenza all’Isola di Corsica Strabone nel Lib.I.dice essere longa 160. e larga 70.miglia et il suo circuito di 1200.stradij 8. di quali fanno un miglio Italiano. Plinio dice, che gira 332.miglia, et essere larga 50., e longa 150. Martiano Capella gliene assegna 325. di Circonferenza : Bottero 322. il Cluerio 280. di giro 120. di lunghezza, e 60. di larghezza. Crescentio nella sua Nautica 330. di circonferenza : il Morisoto 325. et il Filippini 400. e di larghezza 70. di longhezza 160. distante dalla Sardegna miglia 8.

Li mederni però, e gli stessi abitanti che di continuo ne fanno il giro gli assegnano miglie 360. di circonferenza 170. circa di longhezza, 60. in 70. di larghezza, computando il suo Giro secondo la distinzione che siegue.

 

/292/ Da capo Corso alla Ponta Sagro

Miglie

23

Da Ponta di Sagro alla Bastia

"

7

Dà questo alla Padulella

 

5

Dalla Padulella alla Torre Pruneta

 

5

Dalla questa alla Torre d’Alistro

 

5

Da questa à Torre Brauone

 

5

Da Brauona alla Torre d’Alleria

 

20

Dalla T.d’Alleria alla T.Solinzara

 

30

Dalla Solinzara à Portouechio

 

30

Da Portouechio à Bonifacio

 

30

Da Bonifacio à Uentilegne

 

3

Da questa à Porto Figari

 

7

Da Figari à alla Torre di Tizzano

 

12

Da Tizzano à Campomoro

 

8

Da questo à Capo di Muro

 

15

Da Capo di Muro ad Aiaccio

 

15

Da Aiaccio alle Sanguinare

 

10

Da queste à Capo Fieno

 

3

Da Capo Fieno à Cala di Fico

 

2

Da questa alla Ponta di Migne

 

10

Da Migne à Caui Rossi

 

6

Da Caui Rossi al Gargano

 

10

Dal Gargano à Galleria

 

10

/293/ Da Galleria à Calui

 

15

Da Calui all’Algagliola

 

7

Da Algagliola à S.Fiorenzo

 

28

Da S.Fiorenzo à Capo Corso

 

30

 

Somma:

360

 

 

Da Capo Corso à Calui

Migl.

60

Da Calui in Aiaccio

"

60

Da Aiaccio à Bonifacio

 

60

Da Bonifacio à Porto Uecchio

 

30

Da Portouechio alla Solinzara

 

30

Dalla Solinzara in Alleria         

 

30

Da Alleria alla Bastia

 

60

Dalla Bastia al Capo Corso

 

30

 

Migl. Somma:

360

 

INDICE delle cose più notabile

 

(les nombres entre / / correspondent aux annotations du manuscrit).

 

Aranquez Trattato conchuiso /138/

Alfonzo Rè d’Aragona in Corsica /40/

sua armata rotta da Genouesi /41/42/

Aiaccio città Rifabricata /49/

sacheggiato da Sampiero /55/

Algagliola ricuperata da Genouesi /65/

Animo de Corsi ostinato /68/

Alfonzo dà Ornano figlio di Sampiero /76/78/

Armi da fuoco quanto nociue à Corsi /82/83/

Prohibite loro /84/90/

Bastia fortificata /48/

Bonifacio VIII. inueste là Corsica alli Rè d’Aragona /34/35/

Boccanegra Gio : Gouern.e di Corsica /38/

Bonifacio assediato dal Rè d’Arag.a /40/

Buggie delli Autori Corsi /43/44/

Boissieux Generale de Franc.si in Cors : /127/128/

Cheuulin M.se Command.e in Corsica /193/

Congiura scoperta in Bastia /66/

Cirneo Pietro Scrittore suoi errori /3/

Corsi : loro Costumi et indole /6/8/10/

Ladri, sperguiri, e Ribelli /11/12/60/

Descritti dal Filippini /12/13

Scelerati, e Sacrileghi /17/22/

Corsica ridotto di esuli /8/27/

Conquistata da Romani /25/26/

Da Genouesi /26/27/28/

Censo preteso da’ Papi per la Corsica /32/

Calui ocupato da Oberto Doria /34/

Corsica trasferita nell’Officio di S.Giorgio dalla Republica /45/

Differenze frà Generali /64/

Doria Gio : Andrea socorre la Corsica /65/73/

Denari somministrati dalla Republica à Corsi /89/90/

Dichiarazione del X.mo contro le lettere sparse da ribelli /143

Doria Benedetto Uesc.o di Aiaccio /162/

Descrittione Geografica di Corsica /201/203/

Distruzione di suoi luoghi e Pieui /269/270/

Emissarij mandati da Corsi in Frac. :73/74/

Editti di Francia, Inghilterra, e del Rè Sardo contro Ribelli /102/136/

Editti di Perdono loro concesso /118/129/135/

Francia Ambasciat.e insultato dà Corsi /87/

Filippini Scrittore Corso /7/11/12/

suoi elogij de Corsi, iui : /82/83/

Francesi inuadano la Corsica /54/

Fabricano fortezza in S.Fiorenzo /57/

Auxiliarij della Republica /125/148/

Loro manifesto à Ribelli /126/162/

Forte di Bonifacio si rende à Franc.si /54/

G. S.Giorgio rittorna alla Republica la Corsica come à Sourana /69/

souuiene alla medema per la spesa /69/84/

Greci introdotti in Corsica /88/153/

Garantia dell’Impratore circa la sommissione de Ribelli /120/

Giustiniani Pietro Comiss.o in Corsica /136/

Grimaldi Gio : Giacomo Com.o /149/151/158/

Giurisditione di Balagna è Calui /281/283.

Giurisditione di Uico, Bastia, e Corte /275/286/292/

Istria Feudo /285/

Isola di Capraia confiscata /51/

Isola di Corsica ricuperata da Gen.si /67/

Institutione del Magistrato di Corsica /85/

Imperatore protegge 4.Capi ribelli /109/110/

Inglesi bombardano la Bastia /140/

Isola di Corsica ha titolo di Regno /185/

Ceduto il di lui Dom.o alla Francia /186/

Diuisione de Gouerni dell’Isola /207/208/

Leggi contro le Uendette Transuersali /86/87/

Lettera del Cardinale di Fleuri à Corsi Ribelli, e sua intentione /126/127/

Lettere della Regina d’Ungheria, e del Rè Sardo, quanto fauoreuoli à Ribelli /141/142/

Leonardo P. missionario in Corsica /155/

Laghi in la medema Isola /203/

Fiumi principali /205/

Merelli Istorico come parli de Corsi /21/22/23/

Mahona istituita in Corsica /39/

Da mare Giacopo Ribelle /51/

Magistrato di Corsica Instituito /85/

Missionarij spediti in Corsica /90/

Mortella Torre presa da Ribelli /99/

Malboè March.e Gle de Francesi in Corsica /133/

Mariotti Uescouo, trattato co Ribelli /140/

Mattra Ribelli, distinzione di nomi /144/156/      

Marchese di Coursai in Corsica /146/

Monti che diuidono l’Isola /202/203/                                                                                                              

Macinaggio scalo di Capo Corso /209/

Moriani pieue /279/

Niolo Pieue, e suoi luoghi /275/

De Negri Nicolò Comand.te in Corsica /72/

Natali Canonico Emissario dei Ribelli, sua nascita /89/                                                             

Nomi di 4. Ribelli rilasciati /117/

Numero de ribelli armati /129/289/

Niolinchi incominciano noua Ribel.ne /151/

Numero delle Pieui di Corsica /288/

Distinzione delle medeme /269/270/

Nebbio Prouincia /280/

Officio di S.Giorgio in Corsica /45/46/

Orticoni Canonico Emissario de Ribelli /98/122/

Ostaggi mandati da Ribelli /128/

Ornano Pieue /284/

Orezza e Oletta Pieui /278/280/

Piraterie continuate da Ribelli /182/

De Pauli Capo di Ribelli /155/156/164/178/

Partenza de Francesi dalla Corsica /148/

Primi Capi dell’ultima Ribellione /94/95/

Pisani discacciato dalla Corsica /29/31/

Papi in uano chiamati da Corsi /43/44/45/

Portouecchio preso da Francesi /54/

Pieui molte abruggiate da Sampiero /57/58/

Pace della Francia e Spagna del Cambresis /62/66/

Pio V. sue lettere alla Republica /76/78/

Pallauicino Allesandro in Corsica /90/

Pinello Felice Gouernatore in detta /93/

Perdoni più uolte publicati à Corsi /96/149/158/

Quanti Gouerni faccia la Corsica 207/208/

Quanti luoghi nel Capo Corso /211/

Quante Pieui la Giurisdit.ne di Bastia /213

Quanti Conuenti, e Chiese in la medema /215/216/

Quante Anime facci l’Isola /269/270/

Romei detto il Biscaino uccide Gafforio /153/

Romani come trattassero i Corsi /6/8/11/

Rauaschiero Ettore fatto sbranar da Corsi /21/

Della Rocca Giudice Capo ribelle /33/37/

Ribelliioni in Corsica /33/37/38/48/50/54/

Ultime Ribellioni /58/90/92/94/96/121/

Roma sua condotta disaprouata /171/172/

Ribelli passati à Turino /138/

Seneca esigliato in Corsica /9/211/

Suo Elogio di detta Isola /9/

Sampioro della Bastellica Ribelle /21/52/

Sue sceleratezze, iui : /74/75/

Chiamato in Francia /65/

Rittorna in Corsica, sue machine /70/

Ucciso da Uittolo suo parente /74/

Sauli B.Allesandro Uescouo d’Alleria /79/

Sardegna inuestita al Duca di Sau.a /93/

Storcieri Frate sostit.o al Uisitatore /182/188/

Sartene luogo principale di la da M.I. /269/

Taglie abolite in fauor de Ribelli /137/

Tiranni cosi detti in Corsica /42/43/

Tomaso Campofregoso in Corsica /47/

Termes Generale del Rè di Francia /54/59/

Turchi collegati à Francesi /53/60/

Temerita de Corsi in Roma /87/

Tedeschi in Corsica Auxiliarij /99/

Loro Generali Command.ti /103/104/107/

Euacuano la Corsica /120/

Teodoro Barone Birbo in Corsica /123/124/

Truffatore et acclamato Rè, iui TORREGIANI Cardinale contrario à Genouesi /168/174/

Uescoui uccisi da Corsi /20/

Uescoutato d’Accia unito à quello di Mariana /70/

Ueneroso Geronimo Commissario /95/

Wittembergh P.n.pr. in Corsica /103/114/

Uascello Francese abrug.to in Corsica /109/

Conuentione e dichiaratione /111/112

Uisitatore mandato in Corsica /165/166/

Editto contro del medemo /166/

Come riceuuto da Ribelli /167/168/

Racconto di sue procedure /169/170/172/

Uescoui di Corsica /268/

Zoccolanti Frati eccitano ribellione /96/

Ziccauo inuestito da Francesi /134/