Détails des ors
Le clocher

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Lorsque les murs de la cathédrale furent terminés, les habitants, de Cervione ne purent subvenir aux frais de la décoration. Les peintures et les ors, de fort belle facture, furent exécutés plus tard, comme l'indique la signature de Franco Giavarini en 1828.

En 1853, on refait le pavage avec des carreaux de marbres, bleus et blancs provenant des carrières de Brando, dans le Cap Corse. En 1958, on dut reconstruire la coupole les dépenses furent couvertes par une souscription à laquelle participa l'Impératrice Eugénie. Sa dernière transformation date de 1896, qui a consisté à remplacer la balustrade en bois du chœur par une balustrade en marbre, en même temps que les marches de l'autel.

Au début du XIXe siècle, Prosper Mérimée n'accorda pas beaucoup d'intérêt aux églises des XVIIe et XVIIIe siècles. Il critique leur décoration intérieure due, disait-il, à des barbouilleurs italiens. Toutefois, parmi les rares d'entre elles qui trouvèrent grâce à ses yeux, il cita celle de Cervioni. Il manifesta le même mépris pour les campanili (clochers) de cette époque : " élégants vus de loin, il ne peuvent supporter l'examen lorsqu'on les approche. " Pourtant parmi les exceptions qu'il retint, celui de Cervioni fut cité comme faisant partie des plus remarquables.

La coupole